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Par Jean tartre le 31 Mai 2011 à 11:44
Le New York Times a publié récemment 30.000 pages de rapports secrets de l’agence de protection de l’environnement (EPA) américaine, de l’industrie gazière et des régulateurs. Une volumineuse collection de documents inédits que le site du journal met à la disposition des internautes.
Ces documents démontrent les ravages de l’hydrofracturation (ou fracturation hydraulique) : cette technique consiste à injecter de l’eau dans la roche prospectée. Sous la très forte pression, les fissures préexistantes s’ouvrent davantage, facilitant le drainage des poches d’hydrocarbures. Ces gisements étant généralement de très petites tailles, cela oblige les compagnies exploitantes à forer un grand nombre de puits pour produire des volumes conséquents d’hydrocarbures.A force de creuser, les foreurs traversent parfois des terrains comprenant des minerais radioactifs (uranium, radium). Une radioactivité qui finit par remonter. Aux États-Unis, de 10% à 40% de l’eau et des déchets de forage (boues, sables) sont ramenés en surface pour, officiellement, y être traités. Ce qui explique, en partie, la noria de camions qui s’agite autour de chaque forage. Lire ici l’article de Planete89.
Dans les deux cas pétrole ou gaz, la méthode d’extraction, extrêmement dommageable pour l’environnement, est la même : forage très profond et fracturation de la roche via injection d’eau sous haute pression et de produits chimiques.
Et en France?
La phase d’exploration donne lieu à un permis exclusif de recherches (accordé pour une durée de 5 ans, renouvelable 2 fois) : des permis de ce type ont été accordés au pétrole ET gaz de schiste en France
Après les phases d’exploration, la phase d’exploitation donne lieu à une mise en concession (accordée pour une durée de 50 ans maximum, qui fait l’objet d’une enquête publique) : pour le moment, aucun permis d’exploitation n’a été accordé au pétrole et gaz de schiste en FranceLa phase de travaux donne lieu à un permis de travaux (obligatoire pour à la fois le permis de recherche et la concession) : des permis ont été accordés uniquement au pétrole de schiste en France.
Le flou gouvernemental et les premiers forages dès le 15 avril dans le bassin parisien
Le gouvernement a suspendu momentanément les autorisations de travaux sur les 3 permis de gaz de schiste dans le sud de la France : suspension des opérations de forage et de fracturation hydraulique jusqu’au 31 mai, date de sortie de l’étude d’impact environnementale.
Concernant le pétrole de schiste dans le Nord de la France (bassin parisien – Seine et Marne – Picardie), le gouvernement a suspendu les opérations de forage jusqu’au 15 avril, date de remise de la pré-étude d’impact, et les opérations de fracturation hydraulique jusqu’au 31 mai.
Le traitement accordé au pétrole et au gaz de schiste est donc différent. Le gouvernement entretient-il volontairement la confusion ? Et pourquoi ? Rappelons encore une fois que l’exploitation des hydrocarbures de schistes est dangereuse, extrêmement dommageable pour la santé et l’environnement et qu’il n’existe pas de techniques « propres » en la matière. Rappelons enfin que si on veut éviter les pires conséquences du dérèglement climatique nous ne pouvons tout simplement pas exploiter ce pétrole non conventionnel !
Signez la pétition ici sur le site de Greenpeace.
Extrait article de Rue 89:
Les répercussions sur la santé
Comme l’avait montré le documentaire « Gasland », la fracturation hydraulique a rendu l’eau imbuvable dans nombre d’endroits des Etats-Unis. Parfois même, l’eau est tellement chargée de gaz quand elle sort du robinet, qu’elle brûle au contact d’une allumette.
Le quotidien insiste sur le fait que les 493 000 puits en exploitation aux Etats-Unis génèrent des quantités faramineuses d’eaux usées (jusqu’à 4 millions de litres par puits). Ces eaux très chargées en sels corrosifs et en produits cancérigènes et parfois radioactifs (certains naturellement présents dans le sol et remontés avec l’eau comme le radium) décantent dans des stations d’épuration avant de rejoindre les rivières puis les robinets des gens.
L’industrie avoue dans des documents internes ne pas savoir totalement éliminer la radioactivité de ces eaux usées. Problème : les stations de potabilisation situées en aval des bassins de décantation ne testent pas toujours la radioactivité. Par exemple en Pennsylvanie, aucun prélèvement n’a été fait depuis 2006.
L’agence fédérale de protection de l’environnement (EPA) se dit préoccupée par les gaz de schiste, d’autant qu’un certain nombre d’installations « sont probablement hors la loi » en ce qui concerne les normes de pollution.
Si aucun cancer lié au gaz de schiste n’est encore avéré, des constats inquiétants sont relevés. Ainsi, au Texas (93 000 puits de gaz de schiste), un hôpital a recensé 25% d’enfants asthmatiques dans la population des six contés voisins, contre une moyenne de 7% dans l’état.
Les Etats-Unis commenceraient-ils à douter de la fiabilité de cette technique d’extraction qui fait si peur à la France ? « On brûle les meubles pour chauffer la maison », constate John H. Quigley, qui était jusqu’il y a peu secrétaire du département de Conservation des ressources naturelles. Entre le charbon sale et la dangereuse fracturation hydraulique, il semble que ce soit la peste ou le choléra.
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Par Jean tartre le 20 Mars 2011 à 21:42
Certains prétendent que le nucléaire est une solution écologique pour protéger notre environnement. Pourtant l'industrie nucléaire pollue à plusieurs niveaux, contrairement aux énergies renouvelables.
1/ L'industrie nucléaire produit des déchets radioactifs
Pour produire de l’électricité, l’industrie nucléaire génère une multitude de substances radioactives à chaque étape de la filière. Chaque type de déchets nécessite une gestion différente. De plus, on continue à en fabriquer de nouveaux chaque jour. Les lieux de stockage, déjà nombreux, vont se multiplier sur tout le territoire français dans les années à venir.
Ces déchets n'ont pas de solutions. Le problème des déchets nucléaires a été créé en toute connaissance de cause quand, il y a près de 50 ans, on a choisi de développer l’industrie nucléaire malgré les déchets dangereux qu’elle génère. On prédisait alors que la science saurait fournir une solution face à cette menace. Aujourd’hui, les pouvoirs publics voudraient nous faire croire que ce problème n’est pas si grave, et qu’on peut y apporter une solution satisfaisante. Tout indique au contraire que nous sommes dans l’impasse.
En savoir plus sur le problème des déchets nucléaires2/ Les centrales et usines nucléaires rejettent de la radioactivité
Toutes les installations nucléaires, même quand elles fonctionnent “normalement”, rejettent une certaine quantité de radioactivité dans l’eau et dans l’air. D’après les pouvoirs publics, ces rejets seraient totalement inoffensifs. Il faut pourtant savoir que les normes officielles se basent sur le principe que “toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique" (CIPR 90). Les limites fixées ne correspondent pas à une absence de danger mais à un nombre de victimes jugé “acceptable” en regard des intérêts économiques.
De plus, les risques sont sous-estimés car les calculs négligent généralement deux faits :
- les éléments radioactifs rejetés, même en faible quantité, peuvent se retrouver concentrés dans la chaîne alimentaire. Par exemple, les animaux marins sont contaminés par les rejets de La Hague près des côtés françaises et jusqu’en Norvège !
- quand on absorbe un aliment contaminé, les particules radioactives agissent différemment puisqu’elles sont à l’intérieur même du corps.
Ces risques sont très mal pris en compte par les réglementations actuelles, ce qui conduit à minimiser les effets réels.
3/ Les centrales nucléaires rejettent de l'eau chaude dans les rivières
La canicule de l'été 2003 a fait s'évanouir le mythe de la fiabilité du nucléaire français : des réacteurs nucléaires ont été arrosés, d'autres ont dû
fonctionner à bas régime ou même être arrêtés. La "France nucléaire" n'a évité la pénurie d'électricité qu'avec des importations massives, alors que le prix du kWh montait en flèche.
Les règles de protection de l'environnement et de la santé des populations ont été bafouées impunément : rejets d'eau trop chaude et très mauvaise dilution des produits radioactifs et chimiques qui sont rejetés massivement dans les rivières par les centrales nucléaires.De plus EDF a obtenu l' autorisation de "chlorations massives" pour cinq centrales nucléaires. Cette chloration a pour but de limiter la prolifération d'amibes du fait des rejets d'eau chaude des centrales nucléaires et mettent en grave danger les populations (baignades, eau potable). Or la chloration massive est aussi très néfaste pour l'environnement et la santé.
Consulter le dossier PDF de l'association Sortir du nucléaire sur la canicule et le nucléaire
4/ En cas d'accident nucléaire, la pollution serait irréparable.
En cas d'accidents nucléaires majeurs, que se passerait-il?
Dans un pays aussi peuplé que la France, un accident nucléaire majeur aurait des conséquences dramatiques. Peut-on imaginer une région entière rayée de la carte ? Comment évacuer des millions de personnes ? Comment seront accueillis les blessés irradiés et comment le territoire pourra-t-il être décontaminé ? Des conséquences dramatiques : décés, handicaps et maladies, perte de millions d’hectares de sols contaminés pour des siècles…
N'attendons pas que l'irréparable se produise !
En savoir plus sur le risque d'accident nucléaire
(source :
Brochure PDF Déchets nucléaires, le casse tête du Réseau sortir du nucléaire )5/ Le nucléaire est-il totalement dé-carboné ?
Selon les dernières estimations de l'Ademe, produire de d'électricité avec un réacteur nucléaire engendre l'émission de 50 grammes de CO2 par kilowatt.heure, et non 5 grammes comme on peut souvent le lire. L'Ademe a, en effet pris en compte toutes les émissions de CO2 du cycle de vie du combustible uranium (extraction, transformation, concentration, enrichissement du minerai, recyclage, gestion des déchets) et celui des centrales nucléaires (construction, exploitation, démantèlement).
Un chercheur de l’Université de Singapour, Benjamin Sovacool a fait la synthèse de 103 recherches scientifiques publiées à ce jour pour déterminer l'impact de l'énergie nucléaire au niveau des émissions de CO2. Sa conclusion indique que les centrales nucléaires sont responsables en moyenne de l'émission de 66 grammes de CO2 par kilowattheure, soit 8 à 15 fois moins que les centrales thermiques à combustibles fossiles (selon leur rendement énergétique), et 8 fois plus que l'éolien.source : http://energie-verte.blogspot.com/2009/04/nucleaire-pas-rentable.html
En savoir plus sur le nucléaire et l'effet de serre
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Par Jean tartre le 16 Février 2011 à 22:54
Ecologie —
Voici une décision de justice d'une trés grande importance qui fera date dans l'histoire de l'écologie. Le Conseil d'Etat, soit la plus Haute juridiction administrative de notre pays a définitivement annulé les autorisations ministérielles de mise sur le marché du Cruiser.
Le motif de l'annulation prononcée par le Conseil d'Etat tient à l'irrégularité de l'évaluation des risques
"Considérant qu’il résulte de tout ce qui précède que l’appréciation à laquelle s’est livrée l’AFSSA et sur le fondement de laquelle le ministre a pris la décision contestée repose sur une méthode d’évaluation du risque qui n’est pas conforme à celle qu’exige la réglementation ; que, par suite, la décision attaquée est entachée d’une erreur de droit ; que les requérants sont, dès lors, fondés à demander son annulation en tant qu’elle autorise jusqu’au 31 décembre 2008 la mise sur le marché du produit phytopharmaceutique Cruiser de la société Syngenta Agro SAS, pour un usage en traitement de semences contre les oscinies et les taupins sur le maïs grain, le maïs ensilage et le maïs porte-graine femelle ;"
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Par Jean tartre le 12 Février 2011 à 10:13
Eau du robinet : le gouvernement veut rassurer
Une nouvelle fois, la qualité de l'eau du robinet a été mise en cause sous les feux de l'actualité par un reportage diffusé à la télévision lundi soir. Les organismes publics montent au créneau pour rappeler que l'eau du robinet est contrôlée. Un site a été mis en place pour diffuser les résultats.
En juin dernier, un rapport, rédigé par le WWF et par un pyschiatre (David Servan-Schreiber), mettait en doute la qualité de l'eau du robinet en France, indiquant la présence d'un certain nombre de produits chimiques (résidus de pesticides, nitrates, médicaments). Le débat a été de nouveau mis au goût du jour par la diffusion d'un reportage sur France 3 lundi 17 mai, intitulé Du poison dans l'eau du robinet.
Les ministères de l'Ecologie et de la Santé, ainsi que le Centre d'Information de l'Eau (C.I. Eau), tiennent à rassurer de la qualité de cette eau. Si la réalisatrice Sophie Le Gall dresse une carte de France des pollutions de l'eau potable, les autorités expliquent que plus de 310.000 contrôles sont effectués chaque année, et ceci à chaque stade du circuit de l'eau.
Dans ce reportage, la réalisatrice démontre que l'eau du robinet contient des pesticides ou des nitrates, pouvant provoquer des cancers. Conclusion de cette enquête : l'eau qui coule des robinets en France est contaminée. Face à ce dénouement, les autorités, à savoir les ministères de l'Ecologie et de la Santé ont réagi, tout comme le Centre d'Information de l'Eau qui œuvre pour développer l'information auprès des consommateurs.
On peut vérifier soi-même les contrôles effectués
De la source jusqu'au robinet, l'eau fait l'objet de multiples analyses, qui s'élèvent à plus de 310.000 chaque année. Lorsqu'un dépassement des limites de qualité est relevé « des restrictions temporaires de consommation de l'eau » sont mises en place. « La distribution est de plus arrêtée dès lors qu'un dépassement présente des risques avérés pour la santé » ajoutent les ministères de l'Ecologie et de la Santé.
De son côté, le C.I. Eau explique que « la norme est établie afin qu'une personne puisse boire deux litres d'eau chaque jour, pendant toute sa vie, sans risque immédiat ou à long terme pour sa santé ».
Concrètement, les consommateurs peuvent se renseigner quant aux résultats d'analyses d'eau potable, selon leur région, sur le site Internet Eaupotable.sante.gouv.fr. Les bilans nationaux sur la qualité de l'eau sont aussi mis en ligne et ces informations sont diffusées dans les mairies.
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Par Jean tartre le 25 Janvier 2011 à 21:25
Comment bien recycler – les règles du tri sélectif
Par Serge | 23 janvier 2008
Un guide pour vous aider à recycler correctement. Quoi mettre dans les boites à recyclage et quoi ne pas mettre. Réponse et confrontation des idées reçues.
Je me suis aperçu que le sujet du comment recycler revenait régulièrement. On dirait que chacun a sa petite façon de faire et ses idées sur le bon recyclage, mais que personne n’arrive à s’entendre. Voici donc les informations (les vraies) sur le comment recycler en France provenant directement de l’association SIDEFAGE responsable de la collecte.
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Les sacs plastiques ne se recyclent pas : En effet, ne mettez pas les sacs de plastiques et les films plastique au recyclage. Le reste ça se recycle !
Les bouteilles d’huile vont également au recyclage : Depuis quelques années toutes les bouteilles de plastique ou de verre contenant de l’huile peuvent être recyclées sans problème.
Ne lavez pas les bouteilles : Cela gaspille de l’eau. Il faut simplement vider les emballages et les bouteilles de leur contenu.
Inutile d’enlever les bouchons des bouteilles : Cela ne nuit pas au recyclage des bouteilles et c’est plus hygiénique car les produits ne coulent pas sur les emballages.
Les objets en verre ne se recyclent pas : Dans le bac vert du verre on ne peut mettre uniquement que les emballage en verre (bouteilles, bocaux et flocons), mais pas les objets en verre (des assiettes, des verres, un vase… )
Les bouteilles contenant des produits toxiques ne peuvent pas être recyclées : (huile de moteur, débouche toilette…)
Si vous avez pris la peine de bien lire ces points, vous devriez ne pas avoir de problème pour recycler en France. J’insiste sur le fait que dans d’autres pays les règles de recyclage peuvent bien souvent être différentes.
Il est important de limiter sa consommation de produits qui ne se recyclent pas tel que les produits toxiques et les produits étant excessivement composés d’emballages.
Pensez également à lire l’article Comprendre les logos de recyclage sur les emballages et de visiter le site Eco-Emballages.
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