• Comment choisir son sapin de Noël ?

    crédits : Flickr - explore
    [02/12/2013]

    Naturel ? Artificiel ? Comment bien choisir son sapin de Noël tout en restant éco-responsable ? Voici quelques conseils pour acheter votre incontournable support de cadeaux tout en gardant bonne conscience.

    Le sapin de Noël artificiel

    Le sapin de Noël a beaucoup évolué... On trouve désormais des sapins artificiels faits de toutes sortes de matériaux plus où moins écologiques. Des Français investissent en moyenne tous les trois ans dans un nouvel arbre factice. On le range à la cave après les fêtes et on le ressort l'année suivante jusqu'à ce qu'il soit trop défraichi ou qu'on ne supporte plus de le voir. Mais savez-vous qu'un sapin artificiel est fabriqué avec des matières premières non renouvelables, telles que le plastique, aluminium...matériaux pas très sains pour la planète? Il est bien souvent fabriqué à l’étranger ce qui nécessite un long transport et occasionne ainsi des émissions de gaz à effet de serre. Il n’est pas biodégradable et sa destruction par le feu dégage des vapeurs nocives pour l’environnement et l’être humain.
     
    Le sapin naturel c'est beaucoup mieux pour la planète, et ça sent bon!
     
    Privilégiez un sapin naturel. Les plantations de sapins sont agricoles et faites spécifiquement pour Noël. Le sapin n'est donc pas responsable d’une quelconque déforestation. Cette forme d’exploitation demande des soins très particuliers : les terres doivent être acides donc peu propices à l’agriculture. La taille est manuelle afin de conserver la forme conique de l’arbre de Noël. Les sapins coupés pour Noël seront immédiatement remplacés. On estime à plus de 5000 hectares, les plantations de sapin de Noël naturel. Cette culture permet de faire vivre certaines régions de montagne. 80% des arbres vendus en France sont cultivés dans l’hexagone et plus particulièrement dans le Morvan et le Jura. Préférer un sapin de Noël produit localement, c'est autant de transport d'économisé.

    Plantation de sapins

    Lors de sa croissance, le sapin capitalise du dioxyde de carbone (CO2) qu’il prélève par photosynthèse à l’atmosphère et le transforme en bois, eau et oxygène. Cette soustraction permet de réduire l’effet de serre nocif pour la planète. De ce fait l’arbre de noël joue un rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique. Plus le sapin est jeune, plus l’importance de la croissance demande un apport de CO2. Les arbres sont aussi de vrais purificateurs d’air en supprimant ne nombreux polluants présent dans l’air. Les sols utilisés pour la plantation des épicéas sont à l’origine inadéquates pour l’agriculture ou abandonnés et permettent alors de revaloriser un site. Le Parc Naturel Régional du Morvan utilise des méthodes alternatives de culture pour que les productions soient toujours moins polluantes


    Comment bien choisir son sapin ?

    Deux espèces de sapin naturel se partagent le marché : l’épicéa, présent à l’origine sous nos contrées et le Nordmann issu du Caucase. Si le second possède l’avantage de ne pas perdre ses aiguilles, le premier sent particulièrement bon et est produit localement. Si on choisit un sapin naturel autant qu’il ait le moins d’impact négatif sur l’environnement.

    Evitez les sapins couverts de neige artificielle leur flocage est le plus souvent réalisé avec des produits chimiques. Si elle n'est pas affichée n’oubliez pas de demander au vendeur la provenance du sapin. Privilégiez une provenance française. Sa culture offre des emplois dans le Morvan ou le Jura et le transport nécessitera moins de dépenses en énergie et de pollution. Si vous achetez un sapin en pot pour pouvoir le replanter attendez le dernier moment pour en faire l'acquisition. Si vous le laissez trop longtemps à l'intérieur la transplantation ne pourra pas se faire.


    Les décorations
     
    Vous pouvez développer en famille votre imaginaire collectif et fabriquer vous mèmes des objets de décoration pour votre sapin à partir d'éléments naturels. Surtout si vous avez des enfants, cela peut être une belle occasion de loisirs créatifs. Vous pourrez y suspendre des pommes de pin, des feuilles séchées, du houx, créer des boules, étoiles, cloches et autres petits objets en pâte à sel, en carton, en papier ou encore en découpant des briques de lait ou de jus de fruit. Pour confectionner guirlandes et couronnes de Noël, prenez du lierre et agrémentez-le de fleurs et fruits séchés et de rubans multicolores découpés dans des chutes de tissus.

     
    Et après ?

    Replanter son sapin

    Sapin en pot

    Si vous avez acheté votre sapin en pot et que vous avez un jardin ou une grande terrasse, il faudra le replanter très vite. Mais attention il faudra en prendre soin pendant les quelques jours où il sera à l'intérieur! Déja évitez de le placer près d’une source de chaleur. Placez le à la lumière, près d’une fenêtre et arrosez-le de temps en temps. Humidifiez ses branches à l’aide d’un brumisateur. N’abimez pas les bourgeons avec des décorations trop lourdes ou de la neige artificielle. Laissez le moins longtemps possible dans votre maison et sortez le progressivement afin d’éviter des modifications brusques de températures. Ensuite, pour le replanter, creusez un trou d’une quarantaine de centimètres et ajoutez un peu de terreau et de terre de bruyère. L’usage d’engrais n’est pas recommandé.

    Le donner au recyclage pour ne rien en perdre
     

    Recyclage

    Chaque année, les nombreux sapins jetés sur la voie publique doivent être incinérés au même titre que les ordures ménagères, ce qui est coûteux pour la collectivité et contraire au développement durable. Pour inciter les Parisiens à faire un geste écologique et économique en déposant leur sapin dans un espace spécialement aménagé dans un jardin au lieu de l’abandonner dans la rue, la Ville de Paris a mis en place une opération de recyclage qui a rencontré un vif succès (15000 sapins collectés en 2007, 39000 en 2012). Les sapins, sans décoration, non floqués et sans sac, pourront être déposés dès le lendemain des fêtes dans une centaine points d'apport volontaire se situant dans les jardins de Paris. Ces sapins seront transformés en broyat, utilisé soit comme paillage directement répandu sur les massifs des jardins parisiens, soit comme composant pour la fabrication de compost.

    Liste des points de recyclage:  » Consulter le document au format pdf


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  • La Terre pourra-t-elle nourrir tous ses habitants en 2050 ?

     


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    La population de la Terre vient de dépasser 7 milliards d'habitants et notre planète devrait en compter plus de 9 en 2050. Les famines vont-elles réguler la démographie, comme l'avait prédit Malthus dès le XVIIIe siècle, sachant qu'actuellement 1 milliard d'êtres humains ne mangent déjà pas à leur faim?

    Si elle était bien répartie, la production agricole mondiale pourrait fournir aujourd'hui, à chaque Terrien, un régime équilibré de 3000 kilocalories (kcal) par jour, dont 500 d'origine animale (viande, œufs, laitages, poisson). Or ce n'est pas le cas: les pays développés (PD) sont à 3400 kcal (dont 940 de denrées animales), les pays en transition (Chine, Inde…) à 2900 (670) et les pays en développement (PED) à 2700 (340) ; les extrêmes allant de moins de 2000 à plus de 4 000 kcal.

    Pour ne rien arranger, les habitudes alimentaires se modifient rapidement, en particulier dans les pays en transition, avec une augmentation de la part carnée. Or, pour produire 1 kcal de viande, il faut environ 3,5 kcal végétales, principalement sous forme de grains. L'humanité souffre aussi d'une «épidémie» d'obésité. En 2005, 1,3 milliard de personnes étaient en surpoids, dont 800 millions dans les PED ; au rythme actuel, elles seront 3,3 milliards en 2030, dont 80 % dans les PED, avec des conséquences sanitaires graves: diabète, maladies cardio-vasculaires… La cause en est connue: excès d'huiles végétales, de sucre, de produits carnés et de confiseries. Dernière donnée clé: environ 30 % de la nourriture produite sont gaspillés, que ce soit par les consommateurs dans les PD (assiettes trop pleines ou nourriture jetée car ayant dépassé la date de péremption) ou du fait des pertes à la récolte et des mauvaises conditions de stockage dans les PED.

    Réduire le gaspillage

    En 2050, pour nourrir convenablement tout le monde, la production agricole végétale devra être multipliée par 1,85 avec les tendances actuelles, compte tenu de l'évolution démographique et des habitudes alimentaires. Un tel défi va demander de très gros efforts. Mais plusieurs études récentes* montrent qu'il est possible de le relever. Pour cela, il faudra simultanément: réduire le gaspillage, en sensibilisant les populations à la valeur de la nourriture ; diminuer la consommation de produits animaux, de sucre, de graisses… ; augmenter les rendements agricoles tout en réduisant, quand c'est souhaitable, les intrants (engrais, phytosanitaires) pour réduire la pression sur l'environnement, par une agriculture dite «écologiquement intensive». Il est cependant exclu de pouvoir nourrir la planète avec une agriculture exclusivement «bio» non intensive.

    Accroître les surfaces agricoles

    Ce n'est pas tout: les surfaces irriguées doivent augmenter. En 1980, année record, 800 barrages ont été édifiés dans le monde, ce qui permet d'irriguer aujourd'hui près de 300 millions d'hectares (ha). Mais le rythme de construction des barrages n'est plus que de 20 par an.

    Enfin, il faudra accroître les surfaces agricoles, c'est-à-dire défricher la forêt ou la savane. C'est là que le bât blesse! Sur les 13,6 milliards d'hectares de terres émergées que compte notre planète, seuls 4 milliards sont cultivables, dont 40 % le sont réellement aujourd'hui. Si l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient exploitent 90 % de leurs sols arables, l'Asie 80 %, les pays de l'OCDE et l'ex-URSS ne mettent en valeur que la moitié de leur potentiel. En Afrique subsaharienne et en Amérique du Sud, cette proportion n'est que de 20 %. Mais le déboisement, en particulier en zone tropicale, libère des terres difficiles à cultiver et réduit la part des espaces naturels.

    Le risque de famines simultanées »

    Si l'on se résume, il est prioritaire de réduire la croissance démographique, la consommation, le gaspillage. Il faut également chercher à augmenter les rendements, à développer l'agriculture irriguée, tout en réduisant la déforestation. Notons que produire des biocarburants sur des terres fertiles se fera au détriment de la satisfaction des besoins alimentaires humains et de la biodiversité.

    Enfin, de très nombreux pays ne pourront plus atteindre l'autosuffisance alimentaire. C'est déjà le cas des pays de la zone aride (Afrique du Nord et Moyen-Orient) et, ce sera le cas, demain, de très nombreuses régions, principalement en Asie. À l'inverse, d'autres seront les «greniers à blé» de la planète (OCDE, ex-URSS, Amérique du Sud). Le commerce international et le transport de nourriture vont donc croître inexorablement. Conscients de leur manque de surfaces arables, nombre de pays achètent d'ores et déjà des terres en Afrique ou en Amérique du Sud, au risque de conflits en cas de disette planétaire. Car la Terre n'est pas à l'abri de famines simultanées sur plusieurs continents, en cas d'événements climatiques extrêmes. Cela se produit en moyenne deux fois par siècle et les stocks alimentaires mondiaux sont au plus bas: de l'ordre de deux mois de consommation…

    *Rapport Agrimonde, Inra-Cirad, Éditions Quae, 2010 ; Rapport Science et technologie, no 32 de l'Académie des sciences, Démographie, climat et alimentation mondiale, EDP Sciences, Paris, 2011.


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  • Pourquoi la faim dans le monde ?

    Selon le rapport de la FAO de l’an 2000, au stade atteint par ses moyens de production agricole, la terre peut nourrir 12 milliards d’êtres humains.
    Pourtant, chaque jour sur la planète, environ 100.000 personnes meurent de faim et 826 millions d’individus sont actuellement gravement sous-alimentés.
    Comment se fait-il qu’en dépit de nos prouesses technologiques nous ne soyons pas en mesure de répondre à notre besoin le plus vital ?
    Pourquoi à l’ère de la surconsommation et du superflu, la perspective d’une pénurie alimentaire mondiale n’a-t-elle jamais été aussi proche ?
    Que faire pour reconquérir notre sécurité alimentaire ?

    En résumé, la faim dans le monde :
    • n’est due ni à une fatalité, ni à une situation géographique, ni à un phénomène climatologique ;
    • résulte de choix économiques ;
    • est aggravée par la concentration agricole et la privatisation du Vivant ;
    • peut être combattue efficacement par la souveraineté alimentaire des populations sur leurs territoires, pour éliminer la faim et la malnutrition, et par une agriculture naturelle, économe et respectueuse des écosystèmes, qui peut remplacer l’agriculture productiviste chimique ;
    • nécessite que la place des paysans dans la société, comme gardiens de l’équilibre de la terre, soit revalorisée.

     

    Le libéralisme économique et la concurrence internationale

    La faim n’est due ni à une fatalité, ni à une situation géographique ni à un phénomène climatologique. Elle est avant tout une conséquence des politiques économiques imposées par les pays développés et leur aspiration à accroître leur hégémonie.
    Les subventions à la production et aux exportations des pays du Nord leur permettent d’inonder les marchés du Sud de produits à bas prix, concurrençant les produits locaux.
    Les pays du Sud abandonnent leur diversité et leur souveraineté alimentaires pour se tourner à leur tour vers des cultures d’exportation plus compétitives.
    Le résultat fait que ni le Sud ni le Nord ne sont plus capables de répondre à leurs propres besoins alimentaires.
    L’U.E. ne produit que 25% de ses besoins alimentaires en protéines végétales et demeure totalement dépendante du commerce extérieur pour les 75% restants.

    La privatisation du Vivant

    Les denrées agricoles sont considérées comme de simples marchandises susceptibles d’accroître les profits des entreprises et le PNB de la nation. Les semences sont modifiées afin de répondre à des critères de rentabilité maximale. Rendues volontairement stériles ou dégénérescentes, elles sont brevetées, obligeant les paysans, qui se transmettaient ce patrimoine de génération en génération depuis des millénaires, à les racheter chaque année. Aujourd’hui, cinq multinationales contrôlent près de 75% de la semence potagère au niveau mondial. 96% des tomates inscrites au catalogue officiel sont des hybrides F1 (non reproductibles). 80% des variétés potagères cultivées il y a 50 ans ont disparu.

    La dépendance pétrolière

    L’agriculture intensive est la plus dispendieuse que l’humanité n’est jamais pratiquée. Entièrement dépendante des engrais chimiques, elle l’est de fait à l’égard du pétrole, trois tonnes de pétrole étant nécessaires pour fabriquer une tonne d’engrais. La dépendance pétrolière est renforcée par le transport incessant des marchandises. Plus de 2000 millions de d’euros de produits agroalimentaires sont importés chaque année en France. De quoi nous interpeller sur l’avenir de notre alimentation devant les prévisibles pénuries de pétrole…

    Insalubrité alimentaire

    S’il est nécessaire de manger pour survivre, il est indispensable de bien manger pour être en bonne santé. Grippe aviaire, vaches folles, poulets aux hormones ou à la dioxine, porcs aux antibiotiques, salmonelles dans les produits laitiers, etc., avec l’agriculture productiviste, la nourriture qui a toujours été source de vie devient risque de mort. 4% de la nourriture en Europe contiendrait plus de résidus de pesticides que le maximum autorisé. L’absorption de ces produits chimiques (même à faible dose mais de manière répétitive) est susceptible de provoquer divers troubles et maladies (baisse du système immunitaire, fatigues chroniques, pertes de mémoires, grippes persistantes, perturbations du système endocrinien, baisse de la fertilité, cancers, etc.).

    La mainmise des multinationales

    Le marché agricole mondial est désormais concentré entre les mains de quelques multinationales privées, plongeant dans la dépendance et l’insécurité alimentaire la quasi-totalité des peuples de la planète.
     
    Le modèle alimentaire encouragé par les gouvernements les plus puissants et par les organismes internationaux est celui de l’agriculture intensive, productiviste et à grande échelle, considérée comme étant la seule viable et adaptée à un monde globalisé.
     
    Les agricultures paysannes et vivrières sont éradiquées et avec elles 10 000 ans de cultures et de savoir-faire traditionnels.
     
    Une exploitation agricole disparaît toutes les vingt minutes en France et en moins d’un siècle, 3% d’exploitants agricoles ont remplacé 50% de paysans.

    La terre arable mal-traitée et désertifiée

    Plus de 90% de la surface agricole du monde industriel est aujourd’hui inondée de pesticides. La France en est le premier consommateur européen et un fruit peut subir jusqu’à 50 traitements. Les pesticides sont en partie responsables de la disparition des abeilles qui assurent 80% de la pollinisation des plantes. Sans elles, ni fruits, ni légumes ! Ces pratiques désastreuses épuisent la terre et la rendent stérile. Depuis 1945, 540 millions d’hectares de terres, l’équivalent de 38% de la surface cultivée actuellement sur la planète, ont été dégradés par des pratiques agricoles non viables et ont du être abandonnés. Au total, 700 tonnes de sols fertiles disparaissent chaque seconde de la surface du globe alors qu’il faut environ 500 ans pour que se constituent 2,5 cm de terre arable.

    La menace des agrocarburants

    Le développement des agrocarburants comme nouvelle politique énergétique pour le monde risque d’avoir de graves répercussions sur l’environnement et d’accroître le fléau de la faim.
    Ces cultures intensives s’implantent en ayant recours à la déforestation, à l’expropriation de petits paysans, aux OGM et à de nombreux pesticides, mettant à mal la préservation des dernières terres fertiles du globe. Il semble aberrant que dans un monde où chacun ne mange pas à sa faim, on puisse attendre de la terre de "nourrir" nos voitures. Dopés par la demande croissante d’agrocarburants, les cours du maïs sont en train de flamber, rendant difficile son accès au plus grand nombre. Enfin, la production d’un litre d’agrocarburant requiert 1000 à 3000 litres d’eau, ajoutant une menace supplémentaire sur la ressource en eau déjà rare.

    Que faire ? Réhabiliter la souveraineté alimentaire des populations

    La souveraineté alimentaire des populations sur leurs territoires est la voie à suivre pour éliminer la faim et la malnutrition. La priorité de l’agriculture doit être la satisfaction des marchés locaux et nationaux. Une agriculture naturelle, économe et respectueuse des écosystèmes, doit remplacer impérativement l’agriculture productiviste chimique. La place des paysans dans la société, comme gardiens de l’équilibre de la terre, doit être revalorisée. De multiples petites structures à taille humaine produisant une alimentation diversifiée de qualité doivent être privilégiées. Cultiver soi-même son potager ou acheter des aliments locaux, biologiques et de saison sont des alternatives d’avenir.

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  • Combien de personnes souffrent de la faim dans le monde et où vivent-elles? Quel est l’impact de la faim sur leur santé et que pouvons-nous faire pour leur venir en aide? Voici une liste de 10 faits qui expliquent pourquoi vaincre la faim est le défi le plus atteignable dans le monde.

    1. Selon les estimations actuelles, 925 millions de personnes dans le monde ne mangent pas assez s’assurer une  bonne santé. Chaque nuit, une personne sur sept sur la Terre se couche ainsi le ventre vide. Lire le résumé.

    2. 2. Bien que le nombre de personnes souffrant de la faim ait augmenté dans le monde, le pourcentage de la population mondiale touchée par la malnutrition a quant à lui baissé, passant de 33% en 1969 à près de 15% en 2010.

    3. Plus de la moitié de la population souffrant de la faim dans le monde -quelque 578 millions individus - vit dans la région Asie et Pacifique. Un peu plus d’un quart de la population touchée par la faim dans le monde vit en Afrique.

    4. 4. La faim constitue le premier risque sanitaire dans le monde. Chaque année, la faim tue plus de personnes que le sida, le paludisme et la tuberculose réunis

    5.  

    Un tiers des décès chez les enfants de moins de cinq ans dans les pays en développement est lié à la malnutrition.

    Les 1000 premiers jours de la vie d'un enfant, de la période de gestation jusqu’à l’âge de deux ans, constituent une période critique pour lutter contre la malnutrition. Une bonne alimentation pendant cette période les protège contre les retards de croissance mentale et physique liés à la malnutrition

    Il suffit de 20 centimes d’euro par jour pour fournir à un enfant l’ensemble des vitamines et des micronutriments dont il a besoin pour être en bonne santé

    Les mères sous-alimentées donnent souvent naissance à des bébés souffrant d’une insuffisance pondérale. Ces bébés, qui sont environ 17 millions à naître chaque année, sont 20% plus susceptibles de mourir avant l'âge de cinq ans que les autres.

    . D’ici 2050, 24 millions d’enfants de plus seront touchés par la faim. En cause : le changement climatique et des aléas météorologiques. Près de la moitié de ces enfants vivront en Afrique sub-saharienne.


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    La réutilisation des eaux usées

    Écrit par Debby   
    Mercredi, 26 Décembre 2012 14:06
    Mouin.Mâ–º(away) / FoterCC BY-NC-SA

    Les hommes sont incontestablement dépendants de l'eau.

    Des réflexions sont menées pour économiser les ressources de la planète.

    La réutilisation des eaux usées est à l'étude et doit tenir compte de contraintes économiques, écologiques, et sanitaires...

     

     

    Des volumes d'eau importants

     

    Les zones urbaines se développent et génèrent des volumes d'eaux usées importants. Le recyclage des eaux nous permet donc de réutiliser ces quantités, de faire des économies sur les ressources et de réduire la quantité des déchets. En fonction de sa qualité, l'eau subit un traitement par filtration, décantation, osmose inverse, micro filtration, ou ultrafiltration...

    La réutilisation des eaux touche par exemple le secteur agricole et présente des avantages : l'irrigation des cultures grâce à ce procédé participe à l'augmentation des rendements.

    Pour certaines entreprises, les eaux recyclées représentent 85% des leurs besoins en eau ! Toute fois, aux Etats Unis, des réglementations existent pour éviter l'exposition de la population à des risques sanitaires. Mais c'est en Californie et en Efrique du Sud que la réutilisation de l'eau est la plus avancée : dans certaines zones l'eau épurée remplace l'eau potable, les eaux d'arrosage, de nettoyage, les chasses d'eaux etc...

     

    Paulkondratuk3194 /Foter / CC BY-SA

    Ces eaux sont également utiles dans le milieu urbain : irrigation des espaces verts, terrains sportifs, parcs, mais aussi lavage des rues, des voitures.

    Aujourd'hui, grace aux progrès, de très bonnes eaux sont produites à partir de celles usées. Elles peuvent être consommées sans risque pour la santé, mais les traitements sont très coûteux.

    L'eau devient une ressource rare, et les activités comme l'irrigation nécessitent de grandes quantités d'eau. Le recyclage des eaux représente donc une vraie plus value pour notre planète et les populations.

     

    Sources : leconomiste - ecoloradin


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