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    Défendre les dauphins
    Thomas White (Loyola Marymount University)

    "S’agit-il ici «d'intelligence extraterrestre » ou de «personne non humaine»? Quoiqu’il en soit, vous ne penserez plus jamais aux dauphins de la même manière qu’auparavant, une fois que vous aurez lu ce nouveau livre, tout à la fois perspicace et provoquant au niveau intellectuel." Jerry R. Schubel. 

     Description

    Les humains partagent-ils la planète avec une autre espèce intelligente depuis des millions d'années sans même s’en rendre compte ? «Défendre les dauphins » est un ouvrage qui associe les données scientifiques accessibles à tous, en même temps qu’une vision philosophique, fondées sur les dernières recherches relatives à l'intelligence du dauphin et à ses comportements sociaux.
    A ce titre, il se fait l'avocat d’un traitement éthique à leur égard. 

    * Ce livre réclame une réévaluation du rapport entre les humains et les dauphins, et dénonce les traitements inhumains que l’on fait subir aux cétacés aujourd’hui 

    * Il est rédigé par un philosophe spécialisé dans cette question depuis vingt années d'expérience aux côtés des dauphins.  

    * Il met à jour toutes les recherches et les découvertes concernant les capacités cognitives et émotionnelles hautement sophistiquées de dauphins sur base de rapports fiables recueillis sur le terrain.

     * Il s’attache à comprendre les conséquences de notre attitude vis à vis d’une intelligence non-humaine exceptionnelle, mais aussi du traitement que nous faisons subir à ces êtres pensants et à l’engagement éthique que nous devrions adopter .

     * Il suggère divers pistes pour s’engager dans ce combat, peut-être perdu d'avance, pour protéger ce qui peut l’être encore.

     Table des matières 

    Prologue : Pourquoi est-ce qu'un philosophe étudie des dauphins ?

    1. Dauphins : Les Questions Philosophiques.

    2. L'anatomie et la physiologie de la vie dans l'eau.

    3. Les dauphins pensent-ils ? Ont-ils conscience d'eux-mêmes ?

    4. Les dauphins peuvent-ils résoudre des problèmes et faire usage du langage ?

    5. L’intelligence sociale chez le dauphin.

    6. Quel genre de créatures sont vraiment les dauphins ?

    7. Éthique et contacts entre Humains et Dauphins

    8. Épilogue.

    Contenu détaillé

    Au sujet de l'auteur

    Thomas I. White, Ph.D. est «Professor of Business Ethics and Director of the Center for Ethics and Business at Loyola Marymount University in Los Angeles ».
    Il est également conseiller scientifique du projet "Wild Dolphin Project in Jupiter » Floride. Il a reçu son Ph.D. en philosophie à l'Université de Colombia en 1974 et il a enseigné à l'Université d'Upsala et à la «Rider University» au New Jersey avant de s’installer en Californie. Outre les nombreux articles scientifiques qu’il a publié sur divers thèmes philosophiques, il est aussi l'auteur de «Right and Wrong, Discovering Philosophy, Business Ethics and Men and Women at Work » (avec Katherine Kearney). Depuis 1990, il a suivi le travail de recherche mené par le Dr. Denise Herzing, laquelle s’attache à étudier le comportement des dauphins tachetés libres aux Bahamas depuis plus de 20 an


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  • Écologie : 10 réflexes qui sauvent avec Clubic !<o:p></o:p>

    Publiée par Michaël Monnier et Stéphane Ruscher le Dimanche 21 Juin 2009<o:p></o:p>

    Guides pratiques<o:p></o:p>

    Intérêts politiques, markéting, financiers, l'écologie est surtout une affaire de conscience universelle. Faire bouger les choses ne réclame pas forcément un lourd investissement ou le changement total de vos habitudes. Vous l'ignorez peut-être, mais l'informatique au sens large est une source considérable de pollution. Certaines pratiques en apparence anodines et autres consommations compulsives participent à dégrader notre environnement. Pourtant, des solutions accessibles existent afin de facilement limiter notre impact tout en nous faisant faire des économies substantielles ce qui n'est pas de trop en cette période de crise.<o:p></o:p>

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    Pour vous en faire la preuve, la rédaction Clubic vous propose d'adopter 10 réflexes logiciels pour sauver la planète. Loin des idées racoleuses et moralisatrices, ce dossier permet une sensibilisation rapide tout en vous prodiguant des conseils pratiques et simples à réaliser au quotidien. Vous pourrez y découvrir une dizaine d'applications gratuites, incontournables et d'utilisation enfantine. Alors n'hésitez pas à les essayer sans oublier qu'un petit clic geek-écolo peut être un grand pas pour l'écosystème!<o:p></o:p>

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    Réflexe n°1 : Limitez vos impressions papier au strict nécessaire !<o:p></o:p>

    MagicPDF : Imprimez et convertissez vos documents au format PDF !<o:p></o:p>

    Réaliser des impressions papier inutiles peut avoir des conséquences importantes. Ce geste compulsif en apparence anodin contribue à la déforestation, la destruction de l'habitat naturel d'animaux et à la réduction de la biodiversité. Quel que soit le pays concerné, Brésil, Ouganda, Indonésie, Congo, Chine, Australie, Canada, Usa, Inde, Europe, la production de papier constitue une partie importante de l'exploitation forestière. Il ne faut pas oublier les importantes quantités d'eau utilisées et autres produits polluants comme le Chlore nécessaire au blanchiment.<o:p></o:p>

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    C'est pourquoi Clubic vous conseille de n'imprimer sur du papier que si nécessaire. Le reste du temps pour conserver des pages web, courriels et envoyer vos CV nous vous proposons d'utiliser MagicPDF. Cet utilitaire gratuit vous permettra de convertir rapidement tous vos fichiers imprimables au format PDF. Sans modifier vos habitudes, il vous suffira de sélectionner l'imprimante virtuelle MagicPDF et lancer le processus d'impression. Concernant les articles de la rédaction Clubic que vous êtes nombreux à vouloir sauvegarder, essayez l'excellent ClubicPrinter. Mis en forme automatiquement, vous les conserverez au format PDF et pourrez les partager facilement.<o:p></o:p>

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    Réflexe n°2 : Ne laissez pas votre PC allumé pour rien !<o:p></o:p>

    Amp WinOFF, un gestionnaire d'énergie avancé pour Windows<o:p></o:p>

    On ne vous apprendra pas qu'un PC qui tourne dans le vide consomme de l'électricité, ce qui a une double incidence. D'une part, ça nécessite une production d'énergie qui génère elle même de la pollution, et d'autre part, si vous n'êtes pas sensible à l'argument écologique à la base, l'argument économique d'une facture salée vous sera peut être plus parlant. Quoi qu'il en soit, Windows intègre évidemment un gestionnaire d'énergie. Néanmoins, celui-ci est assez basique et on peut trouver beaucoup mieux, notamment avec AMP WinOFF, un gratuiciel très bien conçu. Celui-ci vous permet de régler définitivement ou ponctuellement les périodes d'extinctions selon plusieurs modes de repos : extinction totale, redémarrage, clôture de session, veille ou encore veille prolongée. Vient ensuite le choix de la méthode d'arrêt et c'est là qu'est le plus intéressant : vous pourrez ainsi programmer l'arrêt à une heure précise, au bout d'une certaine période ou en dessous d'un certain pourcentage d'activité du processeur (observé pendant une période plus ou moins longue, en minutes ou en secondes). Léger et fonctionnel, bien qu'en anglais, Amp WinOFF est à conseiller aux geeks distraits.<o:p></o:p>

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    Réflexe n°3 : Dépannez vos proches sans prendre votre voiture !<o:p></o:p>

    TeamViewer, Accédez et prenez facilement le contrôle d'une machine à distance !<o:p></o:p>

    Si vous vous y connaissez en informatique, vous être sûrement le dépanneur officiel de vos proches et amis. Régulièrement sollicité pour désinfecter leur machine, récupérer leurs documents effacés par erreur, configurer le Wifi ou simplement installer un nouveau logiciel. Prodiguer des conseils et manipulations à tâtons par téléphone est un véritable calvaire. Vous êtes donc nombreux à prendre votre véhicule, pour effectuer une consultation à domicile de la machine souffrante. Pourquoi vous fatiguer, dépenser de l'essence et libérer des particules polluantes dans l'atmosphère alors que des solutions logicielles plus rapides existent.<o:p></o:p>

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    Pour vous libérer de cette contrainte et faire des économies de carburant, nous vous proposons l'excellent TeamViewer. Complet et gratuit, il vous permettra facilement d'accéder et de prendre le contrôle d'une machine Windows et Mac à distance. Oubliez les problèmes de pare-feux, sa mise en place côté client et maître est un vrai jeu d'enfant. Moyennant une poignée de clics, vous pourrez établir une connexion sécurisée et visualiser le tout sur votre écran. Au menu des fonctions disponibles, contrôle du couple souris-clavier, accès au disque dur et périphériques distants, transferts rapide de fichiers dans les deux sens, affichage des informations systèmes et réseaux. La commande Ctrl+Alt+Suppr, un tchat intégré, la possibilité de fermer la session, éteindre ou redémarrer la machine vous seront d'une aide précieuse. Fonctionnel et fluide, cerise sur le gâteau le tout est traduit en français. Cette pépite indispensable ne demande qu'à être essayée pour faire ses preuves !<o:p></o:p>

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    Réflexe n°4 : Sensibilisez les enfants aux ravages de la pollution !<o:p></o:p>

    Pirate Fishing : un bijou d'humour noir à prendre au second degré<o:p></o:p>

    Qu'il s'agisse de l'Erika, du Ievoli Sun ou du Prestige, l'actualité de ces dernières années a été régulièrement squattée par des catastrophes écologiques et autres marées noires. Pour sensibiliser les enfants aux dégâts que ce type de catastrophe peut occasionner, notamment pour les poissons, nous vous proposons une explication par l'absurde avec un jeu dont le but est évidemment rempli d'humour noir : Pirate Fishing. Le but est simple : contrôler un affreux pirate au vaisseau ridicule, et reconverti dans l'activité horrible de pêche au pétrole. En d'autres termes, vous devrez attraper le plus de poissons possible en les noyant dans des nappes d'essence. C'est absolument ignoble, certes ! Mais si vous accompagnez vos enfants en leur expliquant les enjeux de la chose, cette déferlante d'humour noir peut être utilisée à bon escient, d'autant plus que dans le pur style Kloonigames, le jeu est plutôt bien réalisé, notamment au niveau de la gestion des fluides.<o:p></o:p>


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  • La Fournaise 3 millions d'années

    Vue du Volcan

    Il y a trois millions d'année, une terre émerge donc dans le Sud-ouest de l'océan Indien. Le volcan est déjà énorme puisqu'il atteint 4 000 m de hauteur, la profondeur de l'océan en cet endroit.

    C'est le Piton des Neiges ; il continuera de croître au rythme de ses éruptions. Décapité par les épisodes explosifs qui ont marqué son histoire et victime de l'érosion, il dépasse aujourd'hui encore de 3 070 m le niveau de la mer. Ses dernières éruptions remonteraient à une douzaine de milliers d'années.

    Mais bien avant qu'il ait cessé de fonctionner, un deuxième volcan naît sur le flanc sud-est du précédent, il y a plus de 500 000 ans.

    Il occupe aujourd'hui un tiers de la surface totale de l'île. C'est le Piton de la Fournaise, toujours actif. Vue de loin, l'île présente la forme générale d'un cône très aplati d'où l'appellation de volcan-bouclier donnée à ce type d'édifice volcanique formé par l'accumulation de coulées, produits d'un dynamisme qualifié d'effusion. Le Piton de la Fournaise (2 632 m) se manifeste en effet par de longues coulées fluides, capables de parcourir des kilomètres, un dynamisme opposé au volcan explosif...

    Heureusement pour les habitants, la zone la plus active du volcan est abritée dans une caldeira, vaste zone effondrée d'environ treize kilomètres sur huit, en forme de fer à cheval, dont la pente généralement dirige les coulées vers la mer. Les anciens ont nommé cette enceinte circonscrite de hautes falaises "l'enclos"...


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  • <xml><w:worddocument><w:compatibility><w:breakwrappedtables>Un océan est représenté, en géographie, par une vaste étendue d'eau salée. En réalité il s'agit plutôt d'un volume, dont l'eau est en permanence renouvelée par des courants marins. Près de la 3/4 de la surface de la Terre sont recouverts par l'océan mondial, divisé communément en 5 océans et en plusieurs dizaines de mers.

    </w:breakwrappedtables></w:compatibility></w:worddocument></xml>
    <xml><w:worddocument><w:compatibility><w:breakwrappedtables>

    Découpage Limites des 5 océans.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sur Terre, il n'existe qu'une seule étendue d'eau salée ininterrompue, encerclant les continents et les archipels, qu'on appelle « l'océan mondial », « l'océan planétaire » ou encore plus simplement « l'océan » (avec une majuscule L'océan a été subdivisé à l'origine en 3 grands ensembles (Atlantique, Indien et Pacifique), en utilisant les limites des continents, mais aussi les caractéristiques structurelles des océans, leur composition et leur circulation d'eau.<o:p></o:p>

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    <xml><w:worddocument><w:compatibility><w:breakwrappedtables>

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    <xml><w:worddocument><w:compatibility><w:breakwrappedtables>

    L'océan Austral et l'océan Arctique font davantage débat. L'océan Austral n'est souvent considéré que la portion sud des 3 autres océans, et ses limites restent floues  en général au sud du 60e parallèle. S'il est en général justifié par les océanographes et les météorologues pour ses conditions particulières (courant circumpolaire antarctique et discontinuité thermique aux alentours de 38-40° sud  , notamment), les géographes remettent en cause sa validité ; il n'a toujours pas été officiellement adopté par l'OHI. À l'opposé, l'océan Arctique a été officiellement adopté par l'OHI, mais sa faible superficie lui vaut d'être parfois qualifié de « mer Glaciale Arctique Si le découpage était à l'origine assez arbitraire, l'Organisation hydrographique internationale propose actuellement des délimitations précises pour chacun d'entre eux.<o:p></o:p>

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    <xml><w:worddocument><w:compatibility><w:breakwrappedtables>

    Pour le grand public, on parle généralement des « cinq océans » suivants, par superficie décroissante :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

        * l'océan Pacifique (179 700 000 km2, 49,7 % des océans) est le plus grand et le plus profond des océans puisqu'il recouvre 1/3 de la surface de la planète. Le volcanisme aérien ou sous-marin y est important dans sa partie centrale et occidentale. Il est très ouvert au sud vers l'océan atlantique et quasiment fermé au nord par le détroit de Béring.<o:p></o:p>

        * l'océan Atlantique (106 400 000 km2, 29,5 %) est le 2e océan par sa superficie. Il s'étend du nord au sud sur une largeur de 5 000 km de moyenne et présente peu de volcanisme. Le fond de cet océan est jeune et il reçoit une grande quantité d'eau douce avec les nombreux fleuves qui s'y jettent comme l'Amazone, le Congo, le Saint-Laurent, etc.<o:p></o:p>

        * l'océan Indien (73 556 000 km2, 20,4 %) est situé au sud de l'Asie entre l'Afrique et l'Australie. Il n'est quasiment présent que dans l'hémisphère sud.<o:p></o:p>

        * l'océan Antarctique ou océan Austral (20 327 000 km2, 5,6 %) entoure le continent antarctique et ses limites sont moins nettes que les autres océans.<o:p></o:p>

        * l'océan Arctique (14 090 000 km2, 3,9 %) est centré sur le pôle Nord et est de petite taille et peu profond. Il est entouré de nombreuses terres et recouvert d'une épaisse couche de glace.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chaque océan est à son tour découpé en mers, golfes, baies, détroits, etc. ; le Pacifique et l'Atlantique sont aussi divisés en portions Nord et Sud, au niveau de l'équateur. Il existe également des étendues d'eau salée qui ne font pas partie de l'Océan, comme la mer Caspienne, la mer d'Aral ou le Grand Lac Salé. Mais bien que certains soient nommés « mer », il s'agit toujours de lacs salés puisqu'ils ne communiquent pas avec l'Océan.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dimensions <o:p></o:p>

    Les océans recouvrent environ 361 millions de km2 , soit 70,8 % de la surface du globe. Leur volume total atteint 1,37 milliard de km3  et leur profondeur moyenne est de l'ordre de 3 700 - 3 800 mètres très de la moitié des eaux océaniques dépasse 3 000 m de profondeur ; le point le plus profond est la fosse des Mariannes, avec 11 020 m de profondeur[7]. La masse volumique de l'eau de mer se situant entre 1 020 et 1 035 kg/m3, la masse totale des eaux océaniques est d'environ 1,4×1021 kg, soit 0,023 % de la masse totale de la Terre<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Océanographie <o:p></o:p>

    Icône de détail Article détaillé : Océanographie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L'océanographie est la science étudiant les mers et océans ; elle a véritablement débuté avec les grandes explorations du XVIIIe et XIXe siècles. À la croisée de multiples domaines, on la divise couramment en quatre grandes branches : la géologie marine qui étudie les fonds marins, l'océanographie physique qui étudie les caractéristiques physiques (vagues, marées, courants...), l'océanographie chimique qui s'occupe de la composition de l'eau et de son interaction avec l'atmosphère, et la biologie marine qui étudie la vie des océans. On ajoute parfois à ces disciplines la météorologie marine et l'ingénierie maritime. Ces différents aspects des océans sont décrits ci-dessous.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Géologie marine : les fonds sous-marins <o:p></o:p>

    Ouverture et fermeture d'un océan, décrits sur ce cycle orogénique.<o:p></o:p>

    Quelques caractéristiques d'un bassin océanique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La géologie marine décrit la structure du fond des océans : géologiquement, un océan est un plancher océanique recouvert par de l'eau. Le plancher ou croute océanique se distingue de la croute continentale, par :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

       1. sa composition : le plancher océanique est la fine couche de basalte volcanique solidifié qui recouvre le manteau là où il n'y a pas de continents. La croute océanique a aussi une lithologie plus basique que la croûte continentale.<o:p></o:p>

       2. son épaisseur : 5 à 7 km en moyenne, contre 30 km en moyenne pour la croûte continentale ;<o:p></o:p>

       3. une densité plus importante de 3,24 à 3,27, contre 2,7 à 2,8 pour la croûte continentale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La croûte océanique est aussi la plus jeune, puisqu'elle est formée par les épanchements de lave au sommet des dorsales océaniques. Ainsi, les plus anciennes roches trouvées provenant de la croûte continentale datent de 3700 millions d'années, tandis que les plus anciennes provenant de la croûte océanique datent de 220 millions d'années. La transition entre croûtes océanique et continentale s'effectue au niveau du plateau continental, soit de façon graduelle (marge passive), soit de façon plus brutale avec une marge active ou zone de subduction.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La géomorphologie sous-marine distingue les grandes caractéristiques des fonds. Près des côtes, on trouve le plateau continental, de pente très faible et descendant jusqu'à 130 - 150 m. La pente plus accentuée (4 à 5° en moyenne, localement plus forte) qui lui succède est le talus continental qui descend jusqu'à 2 000 - 3 000 mètres, avec à son pied le glacis continental où s'accumulent les sédiments. Ces ensembles forment la marge continentale ou précontinent[2]. La majeure partie du fond des océans est formée de plaines abyssales entre 3 000 et 6 500 mètres, de pente très faible.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ces paysages sous-marins connaissent des interruptions : les canyons sous-marins entaillent le talus continental, parfois jusqu'au plateau continental sous forme de gouf. Les plaines abyssales sont parsemées de collines abyssales peu élevées et coupées par les longues fosses sous-marines parfois très profondes, et les dorsales, similaires aux chaines de montagne sur terre. Au milieu des dorsales, le rift profond (1500 à 1800 m) est l'endroit où la nouvelle croute se crée par épanchement de lave. Le volcanisme sous-marin donne aussi d'autres paysages comme les monts sous-marins et les volcans sous-marins, devenant des îles volcaniques lorsqu'ils émergent.<o:p></o:p>

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    Océanographie chimique : l'eau de mer <o:p></o:p>

    Icône de détail Article détaillé : Eau de mer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Océanographie physique : l'eau en mouvement <o:p></o:p>

    L'eau des océans est loin d'être immobile : elle est au contraire constamment en mouvement, même quand l'absence de vent lui fait prendre l'aspect d'un miroir. il existe ainsi des mouvements oscillatoires de faible période (les vagues et la houle) ; des mouvements oscillatoires de plus grande période (marée, tsunamis et ondes de tempête) ; et les mouvements non oscillatoires, c'est-à-dire les courants marins non liés au marées. L'océanographie physique étudie les mouvements et propriétés des eaux marines.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sur une échelle de temps plus longue, l'eustatisme désigne la variation du niveau moyen de la mer (voir l'article sur l'élévation du niveau de la mer).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vagues et houle <o:p></o:p>

    Vague déferlante créée par le passage d'un ferry.<o:p></o:p>

    Icône de détail Articles détaillés : Vague et Houle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les vagues peuvent être créées par le passage d'un objet dans l'eau (comme pour le sillage d'un bateau), par la rencontre de courants (comme pour le mascaret créé par la marée), mais le plus souvent sont créées par le vent soufflant à la surface. La friction du vent et la tension superficielle de l'eau créent de petites oscillations, les vagues capillaires, qui deviennent ensuite des vagues mieux formées. La hauteur, la période et la longueur des vagues va s'accroître avec la force du vent (mesurée sur l'échelle de Beaufort), la distance sur laquelle il souffle (le fetch) et la durée pendant laquelle il souffle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si la « mer du vent » désigne les vagues formées par le vent local, la houle désigne les vagues formées par un vent distant ou qui s'est arrêté. Si le vent a soufflé suffisamment fort, longtemps et/ou sur une assez grande distance, la houle en sera d'autant mieux formée, avec une longueur plus élevée et une plus grande énergie emmagasinée. La houle peut ainsi parcourir d'immenses distances, même en l'absence de vent ; on parle alors de « houle résiduelle ». Malgré leur apparence régulière et sinusoïdale, les vagues et la houle ne sont pas parfaitement périodiques, et ne peuvent pas être réduites à une courbe mathématique simple. On utilise l'analyse spectrale pour les décomposer en somme d'ondes simples.<o:p></o:p>

    Schéma de la trajectoire d'une particule d'eau lors du passage d'une vague. A : en eau profonde, B : en eau peu profonde.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le mouvement des vagues est circulaire en eau libre, et son amplitude se réduit alors que la profondeur augmente. On considère qu'à une profondeur égale à la moitié de la longueur d'onde, le mouvement peut être considéré comme nul; les vagues ne concernent donc qu'une mince couche de l'océan. En eau peu profonde, en revanche, le mouvement s'aplatit : il devient elliptique près de la surface, et quasiment horizontal près du fond. Les vagues approchant d'une côte finissent donc par s'aplatir sur une pente douce (comme une plage) mais au contraire se cambrent et finissent par déferler lorsque les fonds remontent plus brutalement. La morphologie du littoral entraine aussi leur diffraction et réfraction.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Parmi les vagues particulières, on peut citer les seiches, ondes stationnaires générées dans les baies très fermées, et les vagues scélérates, vague isolées d'amplitude exceptionnelle rencontrées parfois par des navires au large.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ondes de tempête et tsunamis <o:p></o:p>

    Le tsunami de décembre 2004 arrivant en Thaïlande.<o:p></o:p>

    Icône de détail Articles détaillés : Onde de tempête et Tsunami.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La période de la houle peut atteindre plusieurs dizaines de secondes, mais dépasse rarement 30 secondes. Des ondes plus longues existent : il y a d'une part les « infravagues » d'une période de 30 secondes à 5 minutes résultant d'interactions complexes ; d'autre part, les phénomènes exceptionnels que sont les ondes de tempête et les tsunamis. Les marées sont traitées dans la section suivante.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les ondes de tempête surviennent sous une dépression ou un cyclone tropical : la baisse de pression atmosphérique fait localement monter le niveau de la mer, ce que le vent et la force de Coriolis peuvent aggraver. Si la configuration des côtes est telle que l'onde ainsi créée se déplace avec la dépression, un effet de résonance amplifie l'onde jusqu'à lui faire atteindre des proportions dévastatrices.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les tsunamis sont causés par des phénomènes tectoniques : séisme, glissement de terrain sous-marin, éruption sous-marine. Ils peuvent aussi provenir d'une explosion nucléaire sous-marine ou de l'impact d'une météorite. Créés en profondeur avec une grande longueur d'onde (période de l'ordre de l'heure), ils transportent une énergie bien plus grande que la houle puisque l'onde parcourt toute la hauteur d'eau. Peu visibles en haute mer (leur amplitude ne dépasse guère le mètre), ils se déplacent à haute vitesse (~800 km/h) et déferlent sur les côtes, pouvant dépasser les 10 mètres d'amplitude.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Marées <o:p></o:p>

    Différence entre marée haute et marée basse à La Flotte, île de Ré.<o:p></o:p>

    Icône de détail Article détaillé : Marée.<o:p></o:p>

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    Les marées sont un ensemble d'ondes longues, de période de 12 ou 24 heures généralement. Elles ont pour origine l'attraction gravitationnelle (plus précisément la force de marée) de la Lune et dans une moindre mesure de celle du Soleil. Cette onde se déplace à la surface des océans et se voit affectée par la force de Coriolis et la configuration des terres : au lieu d'avoir une onde unique parcourant la Terre en suivant le mouvement de la Lune, on trouve des configurations complexes, comme des ondes tournant autour de points fixes (les points amphidromiques). L'onde-marée a une vitesse dépendant de la profondeur (de l'ordre de 400 nœuds dans l'Atlantique), et de même pour sa longueur d'onde. Celle-ci atteint 9 000 kilomètres dans l'Atlantique (par 4 000 mètres de fond) et 1 400 kilomètres en Manche par 100 mètres de fond Représentation des points amphidromiques, des lignes cotidales, de l'amplitude de la marée et du sens de déplacement de l'onde, pour le terme M2 (influence de la Lune).<o:p></o:p>

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    La forme des côtes peut créer un effet de résonance amplifiant le marnage ; les plus grandes marées se trouvent ainsi dans des baies formant un entonnoir, comme la baie d'Ungava, la baie de Fundy, le canal de Bristol ou la baie du Mont-Saint-Michel. Inversement, les plus faibles marées se trouvent au milieu des océans très ouverts (0,2 mètre à Tahiti) et dans les mers très fermées comme en Méditerranée ou dans la Baltique L'amplitude des marées varie aussi avec les lunaisons : les marées sont plus fortes aux nouvelles lunes et aux pleines lunes, lors des syzygies, ce sont les marées de vives-eaux.<o:p></o:p>

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    L'onde de marée comprend un terme semi-diurne (de période 12 heures) et un terme diurne (de période 24 heures). Selon les bassins, l'influence de chaque terme peut être plus ou moins grande. Sur les côtes d'Europe occidentale, le terme semi-diurne prévaut, il y a donc deux hautes mers et deux basses mers chaque jour. Le terme diurne prévaut par exemple en mer de Chine méridionale ou dans le golfe du Mexique. La marée peut aussi être mixte (comme à Victoria), semi-diurne avec des inégalités diurnes (comme à Seattle), ou encore être affectée par les côtes, comme à Southampton où deux hautes mers se succèdent ou le détroit de Cook où la basse mer succède rapidement à la haute mer.<o:p></o:p>

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    Courants marins <o:p></o:p>

    Carte des courants marins de 1943.<o:p></o:p>

    Icône de détail Article détaillé : Courant marin.<o:p></o:p>

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    Les courants marins ont différentes origines. Les courants de marée sont en phase avec la marée, et sont donc périodiques ; ils peuvent atteindre plusieurs nœuds à certains endroits, notamment autour des pointes. Les courants non périodiques ont pour origine le vent et les différences de densité.<o:p></o:p>

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    Le vent crée des courants de surface (appelés « courants de dérive »). Si ces courants suivent la direction des vents dominants en surface, l'effet de spirale d'Ekman change leur direction au fur et à mesure que la profondeur augmente, tandis que les frottements diminuent leur vitesse ; à une certaine profondeur, le courant voit même sa direction inversée et sa vitesse s'annuler. L'influence de ces courants se fait sentir jusqu'à 400 à 800 mètres de profondeur maximum, affectant ainsi 10 % du volume des océans. Ces courants peuvent varier considérablement avec les saisons.<o:p></o:p>

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    En profondeur en revanche, les courants marins sont causés par les gradients de température et de salinité entre les masses d'eau <o:p></o:p>

    Météorologie marine <o:p></o:p>

    Biologie marine : la vie dans les océans Les différents biotopes océaniques<o:p></o:p>

    Icône de détail Article détaillé : Biologie marine.<o:p></o:p>

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    La biologie marine est la science qui a pour objet d'étudier la vie marine, et donc océanique, sous toutes ses formes. Alors que la mer recouvre 71 % de la surface de notre planète, de par leur profondeur, les océans représentent un volume habitable 300 fois supérieur à celui des habitats terrestres. C'est en cela que la vie océanique est particulière : les 3 dimensions de l'espace sont beaucoup plus occupées que sur Terre. La profondeur joue un rôle très important dans la répartition des espèces.<o:p></o:p>

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    Les espèces sont en général réparties en fonction de leurs rapports avec le milieu. Une dichotomie est fréquemment réalisée entre le domaine pélagique, peuplé par le pélagos, et le domaine benthique, peuplé par le benthos. Le pélagos est l'ensemble des organismes occupant une colonne d'eau, alors que le benthos est l'ensemble des organismes occupant les fonds marins ou leur surface. Le pélagos est subdivisé en plancton et necton, ce dernier étant l'ensemble des organismes dont la capacité de nage est telle qu'il peut se déplacer contre les courants, les organismes du plancton n'en étant pas capables. Ce genre de classification aura toutefois des limites, car certains organismes peuvent par exemple être benthiques durant la plus grande partie de leur existence et devenir pélagiques pour se reproduire comme certains Annélides Polychètes comme Néréis ou Syllis[2], et de la même façon, on peut trouver des espèces qui sont benthiques le jour et pélagiques la nuit, tels de nombreux crustacés du genre Cumacés<o:p></o:p>

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    L'océan et l'être humain <o:p></o:p>

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    Selon les données les plus récentes seuls 4 % environ de l'océan mondial serait relativement épargné par les activités humaines et environ 40 % serait très fortement affecté, essentiellement dans l'hémisphère Nord, près des pays industrialisés, en Manche-Mer du Nord, mer de Chine et le long des littoraux nord-américains ainsi que du Sri Lanka<o:p></o:p>

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    Exploration Icône de détail Article détaillé : Océanographie.<o:p></o:p>

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    Si le trajet sur la surface les océans sont pratiqués de longue date, l'exploration des fonds marins ne fut possible que récemment.<o:p></o:p>

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    Le point le plus profond des océans est l'abysse Challenger de la fosse des Mariannes, situé dans l'océan Pacifique près des îles Mariannes du Nord. Complètement exploré en 1951 par le navire britannique Challenger II, sa profondeur maximale atteint 10 923 m.<o:p></o:p>

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    La plupart du plancher océanique est inexploré et n'est pas cartographié. Une carte globale des fonds marins avec une résolution de 10 km, créée en 1995 sur la base des anomalies gravitationnelles de la surface océanique, est en constante amélioration[19], grâce a l'accumulation des mesures altimétriques dont on calcule une moyenne.<o:p></o:p>

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    Ressources naturelles <o:p></o:p>

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    Pollution <o:p></o:p>

    Icône de détail Article détaillé : Pollution marine.<o:p></o:p>

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    L'océan mondial est le réceptacle de nombreuses pollutions apportées par l'air, par les rivières, par les littoraux ou directement en mer (impacts des forages pétroliers et des extractions de sables, granulats, algues... déchets, dégazages, sédiments et boues de curage et munitions immergées. Les accidents, dont marées noires en sont une autre source importante.<o:p></o:p>

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