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Par Jean tartre le 24 Février 2016 à 21:04
Retard à l’allumage pour l’avion "écolo" d’Airbus, mais rien de grave
Airbus reporte la livraison de son premier A320neo à la compagnie allemande Lufthansa. Le dernier bébé écolo de l’avionneur européen devait être livré avant fin 2015. Faut-il y voir un mauvais présage ?
La communication d'Airbus est assez floue. L'avionneur invoque la nécessité de régler quelques points techniques sur la documentation d’utilisation du moteur, fourni par l’américain Pratt & Whitney. Il y a à peine quelques semaines encore, la Lufthansa – un des premiers clients avec, notamment, Qatar Airways – comptait sur une livraison rapide. En réalité, cette dernière aura lieu "début 2016", ce qui est assez vague. La Lufthansa a commandé au total116 appareils .
L’Airbus A320neo est le tout dernier ambassadeur de la marque
L'Aribus A320neo est un petit bijou de technologie mais pas un nouvel appareil au sens propre du terme. Il s’agit d’une version améliorée de l’A320, utilisé depuis 1988, biréacteur pouvant transporter jusqu'à près de 200 passagers.
Plus léger, construit à plus de 50% en carbone, l’avion est plus maniable, moins polluant. L’aérodynamisme a été revu au niveau des ailes, l’appareil a également été remotorisé ("neo" signifie "new engine option" : nouvelle option de moteur). En réalité, les clients ont le choix entre les moteurs américains Pratt & Whitney, General Electric et le français Safran.
L'A320neo en septembre 2014. © AirbusUn appareil révolutionnaire ?
En quoi cet appareil est-il réellement révolutionnaire ? D'abord, il permet d’économiser environ15% de carburant par siège. Cet aspect technologique est important sur le plan environnemental mais aussi commercial, car les frais d’exploitation sont un atout considérable face aux économies auxquelles sont confrontées toutes les compagnies aujourd’hui.
Et puis c'est un très joli coup pour Airbus, puisque la conception de l’A320neo a coûté environ 1.5 milliard d’euros, soit dix fois moins que s’il avait construit un nouvel appareil. Au total, 80 clients ont passé 4.300 commandes, ce qui permet à Airbus de battre le 737MAX de Boeing sur le même segment.
Comment se présente 2016 pour AIRBUS ?
Les feux sont plutôt au vert pour Airbus en 2016. Finies les grandes réorganisations. Le groupe va se concentrer sur les cadences de production, qui vont être accélérées. Monter en cadence notamment sur les ravitailleurs militaires qui marchent plutôt bien, là où le super gros porteur A380 affiche toujours des ventes poussives. C’est le point noir, avec l’A400M, l’avion militaire de transports de troupes qui doit encore faire ses preuves lui aussi.
Récemment, le patron d’Airbus, Tom Enders, promettait à ses troupes de la sueur pour 2016… de la sueur mais pas de larmes. Prenons-le aux mots.
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Par Jean tartre le 9 Juin 2015 à 22:28
Les principales causes de pollution
De nos jours, les principales causes de pollution de l'environnement proviennent en premier lieu de la production et de l'utilisation des diverses sources d'énergie, puis des activités industrielles et, de façon paradoxale mais néanmoins importante, de l'agriculture.
À chacune de ces causes fondamentales de pollution vont correspondre d'innombrables sources de dispersion des agents polluants. Ces dernières prennent place depuis l'amont (industries extractives) jusqu'à l'aval, c'est-à-dire jusqu'aux usages domestiques, lesquels peuvent jouer dans certains cas (matières organiques fermentescibles polluant les eaux par exemple). Ainsi, la consommation de substances chimiques commercialisées auprès du grand public intervient de façon non négligeable dans la contamination de l'environnement, sans oublier les masses considérables d'engrais et de pesticides dispersés dans l'espace rural par les activités agricoles.
• Pollutions liées à la production et à l'utilisation d'énergie
La production et l'utilisation d'énergie viennent incontestablement au tout premier rang des causes de pollution de la biosphère.
Malgré les crises pétrolières de 1973 et de 1979, et celle larvée et chronique qui a émergé depuis 2004, la consommation globale d'énergie a continué de croître. La diminution épisodique de la consommation du pétrole ou, à tout le moins, le ralentissement de la croissance de son usage, observé depuis la fin des années 1970, a été compensé par l'augmentation de la consommation du charbon, du gaz naturel et aussi par le développement de l'électronucléaire. En 2005, la consommation mondiale d'énergie dépassait 10 milliards de tonnes d'équivalent pétrole (tep). Sur ce total, le pétrole représentait près de 3,9 milliards de tonnes, le charbon 3 milliards de tep, le gaz naturel 2,5 milliards de tep, le reste étant assuré par l'hydroélectricité et le nucléaire.
Cette consommation d'énergie fossile a rejeté cette année-là quelque 7,6 milliards de tonnes d'équivalent carbone sous forme
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Par Jean tartre le 24 Avril 2015 à 08:50
Pollution Chine : des photos qui montrent la situation en Chine
Avec un nouvelle croissance moyenne de 10 % par an en Chine, l’environnement est passé au second plan.C’est le pays le plus peuplé de la planète et il commence à montrer une forte augmentation du nombre de malformations congénitales, des cours d’eau inutilisables et son air est le plus pollué au monde. La pollution est telle qu’un nouveau mot a été inventé : « somgpocalypse ».
Ceci étant, cela ne signifie pas que la Chine ne cherche pas à changer les choses, elle prendrait même ce défi beaucoup plus au sérieux que d’autres selon la Harvard Business Review.
Ce sont les leaders mondiaux de l’investissement dans les technologies énergétiques à faible émission de carbone. Ils s’engagent également sur le long terme pour lutter contre leurs problèmes. Ils voient l’énergie propre comme une grande opportunité économique.
Les photos suivantes prouvent à quel point la croissance économique peut avoir un impact sur l’environnement…
Pollution Chine: Une journaliste prend un échantillon de la rivière Jianhe. Elle est devenue rouge à cause des produits chimiques déversés illégalement d’eaux usées non traitées.
Ce petite garçon nage dans une prolifération d’algues à Qingdao. Ces algues sont causées par le ruissellement agricole excessif. Cela devient des zones mortes inhospitalières pour la flore et la faune.
Pollution Chine : Des scientifiques ont récemment dit que la pollution de l’air en chine est devenue si grave que cela pourrait conduire à l’équivalent d’un hiver nucléaire: refroidissement global et durable du climat terrestre lié à l’absorption des rayonnements du soleil par les particules de pollution.
Des algues toujours des algues… Ces eaux polluées sont un danger pour la santé des gens qui s’y mouillent.
Pollution Chine: Chaque année, près de 750 000 Chinois meurent prématurément de la souillure.
Un pêcheur patauge dans un déversement de pétrole.
En 2010, une explosion dans une installation de stockage de pétrole à Dalian a répandu plus de 400 millions de litres de pétrole dans l’eau. C’est une quantité énorme qui équivaut à plus de 4 fois la taille du déversement de la BP Deepwater Horizon de la même année.
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Par Jean tartre le 22 Mars 2015 à 11:11
Climat. C'est le printemps ! Il fait froid, et pourtant, c'est chaud devant pour la Terre
A la veille du printemps, il ya une semaine, l'hiver faisait un retour en force dans le nord de la France Photo AFP
Il paraît que c'est aujourd'hui le printemps. Si cet hiver sans fin nous fait attendre avec encore plus d'impatience que les autres années ce rendez-vous avec Dame Nature, force est de reconnaitre qu'elle n'est pas vraiment souriante. Elle fait même carrément la gueule, Dame Nature : froid, pluie, vent... Malgré des éclaircies sur le front de l'Ouest, ce n'est pas encore aujourd'hui qu'on va boire le petit café en terrasse, en matant les filles en robes légères et les garçons en tee-shirt moulants. Non, Dame Nature n'a visiblement pas envie de chanter avec Claude François : "Viens à la maison, y a le printemps qui chante" ...
Et pourquoi Dame Nature boude-t-elle ? Avançons une hypothèse : et si elle supportait mal les désordres climatiques provoqués par le réchauffement de la Terre ? Avec pour conséquences l'accentuation des phénomènes métérologiques extrêmes et la multiplication des anomalies climatiques, y compris sous nos latitudes tempérées et plutôt clémentes ? C'est paradoxal, mais il peut faire aussi plus froid sur certains points du globe que la "normale saisonnière" parce que la planète se réchauffe.
Un réchauffement sans précédent depuis 11.000 ans
D'ici à la fin du siècle, les températures pulvériseront le maximum de l'époque géologique actuelle : et ça, Dame Nature, ça la dérange. Selon une étude publiée le 8 mars par la revue "Science" aux Etats-Unis, pour les prochaines décennies, la Terre est en passe de devenir plus chaude que lors des 11.300 dernières années. Y compris si l'on intègre les prévisions les plus optimistes de réduction d'émissions de dioxyde de carbone (CO2), responsables de l'élévation des températures. Et les dix dernières années que nous venons de vivre sont les plus chaudes depuis la fin de la dernière période glaciaire. C'est qu'on pu établir les scientifiques, en se fondant sur des analyses effectuées sur 73 sites autour du globe.
La Terre sera plus chaude en 2100 qu'à n'importe quel moment des 11.300 dernière années
Virtuellement, tous les modèles climatiques évalués par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) montrent que la Terre sera plus chaude d'ici la fin du siècle qu'à n'importe quel moment durant les 11.300 dernières années et ce, selon tous les scénarios plausibles d'émissions de gaz à effet de serre. "Nous savions déjà que la surface de la Terre est plus chaude aujourd'hui que pendant la plupart des deux mille dernières années; nous savons désormais que les températures sont aujourd'hui plus élevées que durant la plupart des 11.300 années passées... (période) qui correspond à l'essor de la civilisation humaine", relève dans "Science" Shaun Marcott, chercheur à l'Oregon State University (nord-ouest).
La température moyenne globale augmentera de 1,1 à 6,3 degrés Celsius d'ici 2100
L'histoire du climat montre qu'au cours des 5.000 dernières années la Terre s'est refroidie de 0,80 degré Celsius, jusqu'aux 100 dernières années qui ont vu la température moyenne monter de 0,80 degré, avec la plus forte hausse dans l'hémisphère nord où il y a plus d'étendues de terre et une plus grande concentration de populations. Selon les modèles climatiques, la température moyenne globale augmentera encore de 1,1 à 6,3 degrés Celsius d'ici 2100, en fonction de l'ampleur des émissions de CO2 provenant des activités humaines, indiquent ces chercheurs.
Un réchauffement qui va à l'encontre de la position de la Terre par rapport au soleil
La position de la Terre par rapport au Soleil, notamment son inclinaison, est le principal facteur naturel qui a affecté les températures au cours des 11.300 dernières années, expliquent les scientifiques. "Pendant la période la plus chaude du paléocène (les 11.000 dernières années), la Terre était dans une position qui rendait les étés plus chauds dans l'hémisphère nord", indique Shaun Marcott. "Avec le changement de cette orientation, les étés dans l'hémisphère nord se sont refroidis, et nous devrions encore être aujourd'hui dans cette longue période de refroidissement, ce qui n'est pas le cas", ajoute-t-il.
"Le vrai problème, c'est la vitesse du changement"
Pour ces scientifiques, le plus préoccupant, c'est que ce réchauffement sera nettement plus grand qu'à n'importe quelle période durant les 11.300 dernières années. Ce qui pose le défi de notre capacité d'adaptation et de de celles des espèces vivantes de notre écosystème, comme le souligne Michael Mann, climatologue américain, pour qui le véritable problème c'est la vitesse à laquelle s'effectue ce changement climatique.
Le défi de la réduction des émissions de CO2
Les décideurs politiques attendent impatiemment du Giec une aide pour prévoir les changements climatiques et s'y adapter. En France, le 13 mars dernier, le climatologue Jean Jouzel, membre du Giec et prix Nobel de la Pais 2007, (photo ci-contre) l'a rappelé devant la commission du développement durable de l'Assemblée nationale : on ne pourra pas tout prévoir. Et pour limiter la hausse du réchauffement du Globe à 2°C, seuil au-delà duquel le système climatique risque de s'emballer, il faut que les émissions de CO2 "commencent à décroitre d'ici à 2020" et qu'entre 2020 et 2050, "elles soient divisées par trois". "C'est un véritable défi sachant qu'elles augmentent actuellement à un rythme proche de 3% par an", et "nous sommes déjà dans une position telle que l'objectif 2020 risque fort de ne pas être atteint, avec un fossé de l'ordre de 15 à 20%", a-t-il dit.
En attendant le rapport du Giec en 2014
La première partie du rapport du Giec, qui confirmera l'étude américaine de "Science", sera officiellement approuvée et publiée en septembre 2013 à Stockholm. Les deux autres parties (sur l'adaptation au changement climatique et sur les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre) seront adoptées au printemps 2014. La synthèse globale est attendue pour octobre 2014.
Il n'est pas sûr que cela suffise à redonner le sourire à Dame Nature. Et comme toutes les études scientifiques s'accordent à conclure que le réchauffement de ces 50 dernières années résulte bien des activités humaines et non de phénomènes naturels, pas sûr non plus qu'elle cesse de nous bouder...
â–º
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Par Jean tartre le 24 Novembre 2014 à 13:03
Paris : la pollution aussi nocive que le tabagisme passif
ARCHIVES. La pollution sur Paris, le 28 mars 2014. | (LP/OLIVIER ARANDEL.)
Une étude inédite sur les particules fines contenues dans l’air parisien, réalisée en partenariat avec la Ville de Paris, Airparif et le CNRS, a été rendue publique ce lundi matin. Les mesures, effectuées pendant 18 mois grâce à un nouvel appareil de mesure embarqué dans le ballon Generali arrimé au parc Andre-Citroën (XVe), sont pour le moins alarmantes, notamment celles réalisées pendant les pics de pollution de décembre 2013 et mars 2014.
Lors de ces épisodes, les Parisiens ont respiré entre 5 à 15 fois plus de particules ultrafines ou nanoparticules (inférieures à 1 µm) qui sont particulièrement carbonées. Alors que les Parisiens respirent en moyenne 200 000 particules ultrafines par litre d’air lors d’une journée de faible pollution, ils en ont inhalé plus de 3 millions lors de ces épisodes. Celles-ci proviennent notamment du trafic routier et du chauffage au bois.
Le record a été atteint le 13 décembre avec un pic de 6 millions de particules ultrafines par litre d’air mesuré à 18 heures. Ce jour-là, tous les Parisiens ont alors été soumis à une forme de «tabagisme passif». Une étude en laboratoire a montré que le nombre de particules produites à ce moment correspond à la fumée dégagée huit cigarettes dans une pièce de 20 m2.
La pollution atmosphérique, en particulier celle liée aux particules, «a des effets avérés sur la santé et contribue au développement de pathologies chroniques (infarctus du myocarde, affections respiratoires, affections cardiovasculaires, cancers)» note l’étude.
La Ville de Paris a confirmé lundi matin vouloir mettre en place «un plan d’envergure pour lutter durablement contre la pollution atmosphérique». Des mesures seront annoncées «dans les prochaines semaines» après le lancement d’une grande consultation auprès des habitants du Grand Paris.
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