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    Portrait de Simone Veil en  2008 au Grand Hôtel de Cabourg. 

    Simone Veil


    Femme politique qui a fait adopter en 1974 la loi dépénalisant l'avortement, décédée le 30 juin 2017 à l'âge de 89 ans.
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    Biographie de Simone Veil

     

    Simone Veil est née le 13 juillet 1927 à Nice dans une famille juive non pratiquante. Sous l’occupation elle fait transformer son nom d’origine Jacob grâce à de faux papiers mais se fait malgré tout arrêtée avec sa famille par la Gestapo en 1944. Elle est alors transférée dans différents camps dont Auschwitz et Bergen-Belsen. Elle et ses deux sœurs sont les seules survivantes. Elle meurt finalement le 30 juin 2017 à l'âge de 89 ans.

    Après la guerre, elle entame des études de Droit et entre dans la Magistrature. En 1974, elle entre dans le gouvernement de Jacques Chirac sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing en tant que ministre de la Santé jusqu’en 1979. C’est à elle que l’on doit la loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG), dépénalisant l’avortement. Votée en 1974, elle entre en vigueur en 1975. Simone Veil a fait face alors à de nombreuses menaces et intimidations mais ce combat lui a apporté une grande popularité. Son parcours politique continue au Parlement Européen dont elle occupe le poste de Présidente de 1979 à 1982. Elle sera par la suite ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville dans le gouvernement d’Edouard Balladur en 1993 puis membre du Conseil Constitutionnel entre 1998 et 2007. En dehors de la vie politique, elle a été également Présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et en 2010 Simone Veil entre à la prestigieuse Académie française. Elle est décédée le 30 juin 2017, à l'âge de 89 ans


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  • Hospitalisé d’urgence ce jeudi alors qu’il fêtait son 74e anniversaire, Louis Nicollin est décédé des suites d’un arrêt cardiaque à l’hôpital de Nîmes. Figure du football français, ce dernier dirigeait le Montpellier Hérault Sport Club depuis 1974.

    Le football français est en deuil.

    Le football français est en deuil. Deux jours après la disparition de Stéphane Paille, Louis Nicollin s’est à son tour éteint ce jeudi. Le dirigeant du MHSC avait fait un malaise cardiaque ce jeudi dans un restaurant situé dans la périphérie de Nîmes où il célébrait son 74e anniversaire. Transporté d’urgence au CHU de Nîmes, Louis Nicollin est décédé quelques heures plus tard des suites de cet arrêt cardiaque.

    >> Passionné de sport, bâtisseur, grande gueule... c'était Louis Nicollin

    Un musée dédié aux maillots

    Louis Nicollin avait repris en main le club de Montpellier en 1974 alors qu’il évoluait en division d’honneur. Sous la direction de ce dernier, le club héraultais a gravi les échelons du football français jusqu’à atteindre l’élite. Nicollin vivra son émotion la plus forte en 2012 lorsque le MHSC a décroché le titre de champion de France. Nicollin, qui possédait également l’une des plus belles collections de maillots de sport dans le monde, a aussi remporté une Coupe de France (1990) et un titre de champion de France de D2 (1987) avec le MHSC. Sous sa direction, la Paillade a aussi connu quelques belles heures européennes, en atteignant notamment les quarts de finale de la Coupe des Coupes en 1991. Grand passionné de sport, Louis Nicollin avait également investi dans le rugby à Béziers ainsi que dans le basket et le hand à Paris.


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    nous avons appris la la disparition

    de notre dragonne et lui rendons hommage

    pour tous ce qu' elle nous a apporter

    avec ses conseils  et sa bonne humeur

    elle nous manquera énormément

    elle a créer un blog pour que l on se perde pas de vue

    elle étais d une bonté exceptionnel

    je pense a sa famille qu'elle drame pour eux

    je leurs adresse mes condoléances

    Jean tartre

     

     

     


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    Jean-Pierre Coffe sur le plateau de l'émission de Michel Drucker.

     

    L'animateur de radio et de télévision, critique gastronomique, s'est éteint dans la nuit de lundi à mardi. Il était âgé de 78 ans.

     

     

    Envie d'une montre ?Retrouvez vos montres préférées !

    J'en profite
     

     

    Sa célèbre réplique «C'est de la merde» qu'il avait pour habitude de lancer pour dénoncer la malbouffe dont il était un fervent opposant va manquer à ses admirateurs. Et à la télévision. Jean-Pierre Coffe, figure médiatique presque incontournable qui s'illustrait pour son franc-parler, s'est éteint dans la nuit de lundi à mardi dans sa maison de Lanneray, en Eure-et-Loir. Il était âgé de 78 ans.

     

    Né en 1938 à Lunéville, Jean-Pierre Coffe a très vite été attiré par la cuisine au point de la représenter à la télévision. Il officie sur Canal+ avec Jean-Luc Delarue dans La grande famille et sur France 2 avec Michel Drucker dans Vivement dimanche où il mettait en valeur la cuisine française. On se souvient d'une séquence devenue culte où il lançait des saucisses sur le plateau de La grande famille à grand renfort de «C'est de la merde!»

     

    Si la télévision l'a fait connaître au grand public, Jean-Pierre Coffe sévissait aussi à la radio notamment sur RTL où il siégeait parmi Les Grosses Têtes. Laurent Ruquier faisait souvent appel à celui qui était déjà son complice sur Europe 1 dans On va s'gêner pour muscler son émission quotidienne. Une amitié les liait et les téléspectateurs les avaient vus très complices dans «Ils ont tous quelque chose de Laurent Ruquier» diffusé dernièrement sur France 2 et présentée par Michel Drucker. «Le compagnon de Jean-Pierre Coffe m'autorise à vous confirmer sa disparition», a également tweeté Laurent Ruquier, ajoutant: «J'aimerais tant qu'il m'engueule encore», en référence aux fameux coups de gueule du critique gastronomique. Sur RTL, Laurent Ruquier a confié être au courant de son décès depuis mardi. «Il souhaitait partir en toute discrétion, c'étaient ses dernières volontés. Evidemment, l'information a fuité comme toujours. C'est raté, j'ai envie de dire parce que de toutes façons, la discrétion et Jean-Pierre Coffe, c'est deux choses qui n'allaient pas vraiment ensemble» a-t-il soufflé à l'antenne, mercredi matin. Selon RTL, il continuait à venir chaque semaine et y était encore allé ces tout derniers jours. La radio va par ailleurs lui rendre un hommage dès ce mercredi dans les Grosses têtes.

     

    Un hommage unanime des téléspectateurs ou auditeurs, célèbres ou anonymes. Parmi eux, François Hollande. Dans un message court publié peu avant 7h30, le chef de l'État écrit: «Jean-Pierre Coffe était un bon vivant et avait le goût de partager avec ses amis et les Français le plaisir des rencontres et des saveurs».

     

    Jean-Pierre Coffe se faisait plus rare ces derniers temps préférant se consacrer à l'écriture d'ouvrages culinaires et plus récemment il a publié une autobiographie «Une vie de Coffe» dans laquelle il évoque la mort de son bébé, sa brouille avec Jean-Luc Delarue ainsi que sa bisexualité.

     

    Jean-Pierre Coffe a déjà écrit une soixantaine de livres, consacrés surtout à sa passion, la cuisine. Pourtant, lui qui avait trouvé son premier emploi grâce à un billet publié dans le Figaro annonçant: «Ne sait rien faire, mais plein de bonne volonté», avait commencer à la direction commerciale d'une marque de papier à cigarettes.


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    Le chanteur Michel Delpech  nous a quitté

    Michel Delpech

     

    LE MONDE | 02.01.2016 à 22h57 • Mis à jour le 04.01.2016 à 14h14 | Par Sylvain Siclier

    Avec son sourire chaleureux, sa séduction tranquille dans la voix, bien posée, juste, assez économe d’effets, Michel Delpech aura été, du milieu des années 1960 à la fin des années 1970, l’un des interprètes les plus populaires de la chanson française. Un « chanteur de variétés. Je n’offre pas une “œuvre” », avait-il confié à notre collègue Bruno Lesprit, en décembre 2000. Souffrant d’un cancer de la gorge et de la langue depuis 2013, le chanteur, parolier et compositeur Michel Delpech est mort le 2 janvier. Il était âgé de 69 ans.

     

    Michel Delpech

    Il restera l’interprète d’une bonne trentaine de grands succès, souvent de jolies romances, un rien nostalgiques, dont il signe les textes, allant parfois vers un léger commentaire social, aux mélodies bien tournées. Nombre de ces airs viennent du pianiste, compositeur et arrangeur Roland Vincent. Une collaboration qui débute dans les années 1960 et qui produit de nombreuses réussites, de Chez Laurette (1965) à Quand j’étais chanteur (1975, avec Jean-Michel Rivat pour le texte)

     

    Né le 26 janvier 1946 à Courbevoie (Hauts-de-Seine), Jean-Michel Delpech, qui rapidement ne gardera que Michel comme prénom d’artiste, vient d’un milieu qu’il qualifie de « monde ouvrier (…). Mon père possédait un petit atelier de nickelage-chromage sur métaux, confie-t-il, Nos manières étaient plus prolétariennes que bourgeoises, mais on était assez à l’aise financièrement. » Enfance et adolescence sans histoire. Le goût des livres, de l’écriture, l’amène un temps à se voir journaliste. La musique, il la fredonne, en écoutant Brassens, Aznavour, Bécaud, Sinatra aussi, un peu de jazz. Au lycée, il devient chanteur dans des groupes de copains. Ses premiers textes vont être enregistrés pour la compagnie Vogue, qui publie en 1963 son premier 45-tours, avec quatre titres.

    Les premiers succès

     

    Michel Delpech

    Le succès n’est pas encore là, pas plus que pour les quatre chansons suivantes, composées cette fois par Roland Vincent, qui sortent sur Festival, un label de la maison Barclay, qui publiera les disques de Delpech jusqu’au début des années 1980. Delpech et Vincent vont alors participer à la pièce Copains-clopant, « fantaisie musicale » de Christian Kursner. Le thème : la transformation d’un sympathique apprenti truand en chanteur vedette, avec jolies filles, imprésario, commissaire débonnaire… C’est là qu’il se fait repérer une première fois, dans un duo sur la chanson titre avec l’une des interprètes de la pièce, Chantal Simon, qui deviendra sa première femme en 1966. Au programme aussi, la chanson Chez Laurette, futur classique de son répertoire.

     

    A partir de 1966 les choses s’accélèrent, avec Marie-toi Marie-Jo et surtout Inventaire 66. Une bizarrerie psyché, où les paroles évoquent des bottes Courrèges, des « cheveux longs, les idées courtes », Paris 2 (nom alors utilisé pour le futur centre commercial Parly 2, le Palmarès de la chanson, le Drugstore Opéra, les chemises à fleurs, James Bond… Il y évoque son époque, avec comme leitmotiv – deux ans avant Mai 1968 – « toujours le même président », De Gaulle, sans le nommer. Delpech en fera une autre version, actualisée en 1971, avec le même constat, adressé cette fois à Pompidou. En octobre de la même année, pour les adieux de Jacques Brel à la scène, Delpech est l’un des chanteurs en première partie des concerts à l’Olympia. Cette fois, c’est bien parti.

     

    Il faut regarder les étoiles, un peu dans le swing jazz à la Sacha Distel, est son premier 45-tours pour Barclay. Suivent Poupée cassée (de Roger Dumas et Jean-Jacques Debout), Les Petits Cailloux blancs et l’énorme succès de Wight Is Wight, enregistrée le 1er octobre 1969 au studio Davout, à Paris, évocation de la deuxième édition du festival de l’île de Wight, les 30 et 31 août, à laquelle participa Bob Dylan plutôt que d’aller à Woodstock : « Wight Is Wight/Dylan Is Dylan (…) Ils sont arrivés dans l’île nue/Sans un bagage et les pieds nus. » Delpech devient un invité régulier des émissions de variétés à la télévision, où il présente ses chansons qui deviennent vite des tubes. Ainsi Un coup de pied dans la montagne (1970), Pour un flirt (1971), La Vie la vie (1971), Que Marianne était jolie (1972) composée par Pierre Papadiamandis, le complice musical d’Eddy Mitchell, Les Divorcés (1973, texte de Michel Delpech et Jean-Michel Rivat)…

     

    Même si Roland Vincent reste son compositeur principal, Michel Delpech commence à travailler avec Michel Pelay pour Le Chasseur (1974), Le Loir-et-Cher (1977) ou avec Claude Morgan pour Tu me fais planer (1976) dont le début inspirera musicalement La Dernière Séance chantée par Eddy Mitchell, en 1977. Quand j’étais chanteur en 1975, sera l’une des dernières compositions de Roland Vincent pour Delpech, avant des retrouvailles au début des années 1990…

    La religion, moteur de son quotidien

     

    Son divorce, en 1976, des interrogations sur sa carrière, vont amener Michel Delpech à se mettre en retrait à la fin des années 1970. Il s’intéresse au bouddhisme, approfondit sa pratique du christianisme, qui devient le moteur de son quotidien – il consacrera à ce « coup de foudre » un livre, en 2013, J’ai osé Dieu… (Presses de la renaissance). En 1979, il enregistre un album de reprises, 5 000 kilomètres, avec des adaptations de chansons de James Taylor, Paul Simon, Carole King, Elton John, Graham Nash…

     

    En 1983, il rencontre Geneviève Garnier-Fabre, qu’il épouse en 1985. Fin 1984, la chanson Loin d’ici sera l’un de ses derniers succès chez Barclay. En 1985, il est l’un des chanteurs du collectif Chanteurs sans frontières qui interprète Ethiopie, de Renaud et Franck Langolff, destiné à recueillir des fonds pour les victimes de la famine dans le pays. En 1986 sort Oubliez tout ce que je vous ai dit, nouvelle collaboration avec Jean-Jacques Burah et Michel Pelay, mais ce sont désormais surtout des compilations de ses chansons qui continuent de se vendre. Il retrouve Roland Vincent en 1991 pour une exploration des musiques du Brésil qui figure dans le disque Les Voix du Brésil, publié par Tréma et qui donnera lieu à une série de concerts.

     

    Une nouvelle période de retrait sera suivie d’une tentative de renouvellement en 1997 avec des collaborations avec la nouvelle génération (Obispo, Murat…) dans l’album Le Roi de rien, mais sans convaincre. Depuis le début des années 2000, il bénéficie pourtant d’un retour d’attention. Bénabar le revendique comme une influence, le cinéaste Xavier Giannoli utilise sa chanson Quand j’étais chanteur (parmi d’autres classiques de la variété) pour son film du même nom en 2006, année de la parution de Michel Delpech &…, album de ses succès interprétés en duo avec Bénabar, Clarika, Cali, Alain Souchon, Julien Clerc ou Francis Cabrel. Un disque qui se vendra à 200 000 exemplaires dans les semaines de sa sortie. Il reprend la route des tournées.

     

    En novembre 2012, Michel Delpech retrouve le cinéma, cette fois comme acteur de L’Air de rien de Grégory Magne et Stéphane Viard, dans le rôle d’un ancien chanteur à succès endetté qu’un huissier fan va aider. Début mars 2013, il doit annuler plusieurs de ses concerts, après qu’on lui a diagnostiqué un cancer de la gorge.


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