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      Photo AFP

     

       

     

     

    « Elle s’est endormie, on peut dire ». C’est avec cette formule théâtrale et simple à la fois que le compagnon de Danielle Darrieux, Jacques Jenvrin, a annoncé hier le décès de l’une des grandes Dames du cinéma français. Elle aura marqué de son empreinte la scène pendant sept décennies du XX siècle et aura même poursuivi sa carrière jusqu’en 2010.

    Quand tout a commencé, Mademoiselle Darrieu, n’était qu’une môme. Une gamine pétillante de 14 ans, qui ouvrait sa carrière avec Le Bal (1931) du réalisateur allemand Wilhelm Thiele ; l’histoire d’une adolescente qui s’ennuie et déchire les invitations à un bal que ses parents, un couple de parvenus, veulent donner pour élargir leur cercle mondain.

     

    Un véritable mythe s’en va

    C’était sa première apparition au cinéma, son premier rôle, son premier long-métrage. Elle tournera dans 103 autres au total, « plus que mon âge » disait-elle à l’aube de son centenaire le 30 avril dernier. Dans les années 1930, sa carrière débute de façon extraordinaire. « La petite fiancée de Paris » impose son jeu naturel, sa voix particulière, sa joie communicative, sa spontanéité attachante, sa beauté qui répond à tous les canons des années 1930.

    « Tout le monde disait : ah, la petite fille », s’est souvenue un jour en souriant celle qui deviendra l’une des plus grandes vedettes du cinéma, à l’exceptionnelle longévité.

    La débutante de l’entre-deux-guerres, d’abord cantonnée à des rôles de son âge, de jeune ingénue ou fantasque, devient vite l’actrice préférée des Français. Même Hollywood lui tend les bras. Elle y tourne son premier film américain en 1938, mais s’ennuie dans son exil doré et revient. Elle y retournera dans les années 1950.

    DD : Danielle Darrieux est un mythe, comme ses partenaires sur scène qui ont pour nom Jean Gabin, Jean Marais, Bourvil, Fernandel, Louis de Funès, Alain Delon, Jean-Claude Brialy, Michel Piccoli…

    Les plus grands réalisateurs l’ont fait tourner : ils s’appellent Billy Wilder, Maurice Tourneur, Henri Decoin (son premier mari), Claude Autant-Lara, Julien Duvivier, Sacha Guitry, Max Ophüls, Claude Chabrol, Claude Sautet, Jacques Demy. Un film lui a donné sa gloire : « Madame de… », tiré en 1953 du roman de Louise de Vilmorin, où elle campe la sublime comtesse Louise de…

     

    Partenaire de Deneuve

    Dans « Les Demoiselles de Rochefort », elle est la mère des jumelles jouées par Catherine Deneuve et sa sœur Françoise Dorléac. « C’est la seule femme qui m’empêche d’avoir peur de vieillir », disait Catherine Deneuve.

    Deneuve-Darrieux… Les deux actrices se retrouvent en 2002 dans « 8 femmes » de François Ozon, alors jeune réalisateur. C’est son 99e film, elle chante comme elle avait chanté souvent, à ses débuts, dans des comédies musicales. « DD n’est pas qu’une comédienne, éclatante dans tous ses rôles, tous les genres : elle chante très bien » raconte Catherine Deneuve.

    Cette élégante grande dame enjouée avait célébré en mai dernier ses 100 ans, loin des projecteurs, dans son petit village de l’Eure, à Bois-le-Roy, où elle vivait simplement. Elle s’était retiré des plateaux de cinéma et avait quitté les écrans avec « Pièce montée » de Denys Granier-Deferre, en 2010 après un début de cécité. Danielle Darrieux s’était mariée trois fois, avec Henri Decoin, le richissime play-boy Porfirio Rubirosa et le scénariste Georges Mitsinkidès, avec qui elle avait adopté un fils.

    « Sa personnalité et sa grâce éternelle ont traversé les âges. D.D. une artiste, une légende, un siècle… », écrivait en mai dernier Alain Terzian, président de l’Académie des César.

    Ses obsèques se tiendront mardi 24 octobre à Bois-Le-Roy. Dernier adieu à l’Éternelle Danielle Darrieux.


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  • Biographie

    biographie de Jean Rochefort

    Jean Roche­fort est né le 29 avril 1930 à Dinan. Fils de Céles­tin Roche­fort, cadre dans l'indus­trie pétro­lière, il gran­dit à Nantes avec son frère. Adoles­cent, il s'ennuie ferme­ment dans sa paisible province. Contre l'avis de son père, qui souhai­tait le voir inté­grer une école de comp­ta­bi­lité, Jean Roche­fort s'installe à Paris afin de suivre les cours d'art drama­tique de l'école la rue Blanche puis du Conser­va­toire à partir de 1951. Ses cama­rades de jeu s'appellent Jean-Paul Belmondo et Jean-Pierre Marielle. La joyeuse bandene se quitte plus. 

    biographie de Jean Rochefort

    Jeune comé­dien en herbe, il est enrôlé par la Compa­gnie de théâtre Grenier-Husse­not, et joue dans de nombreuses pièces d'Harold Pinter, notam­ment au côté de Delphine Seyrig. Au cinéma, il fait ses premiers pas au début des années 60 dans des films histo­riques (Le capi­taine Fracasse, Cartouche, Le masque de fer). Il tourne sous la direc­tion de Philippe de Broca à plusieurs reprises dans les années 60 (Les tribu­la­tions d'un chinois en Chine, Le Diable par la queue). Il varie les registres et parti­cipe à de nombreuses comé­dies qui ponc­tuent sa longue filmo­gra­phie. Dans les années 70, il prête son talent comique aux films d'Yves Robert (Le Grand blond avec une chaus­sure noire, Un éléphant ça trompe énor­mé­ment, Nous irons tous au para­dis). En 1976, il décroche le César du meilleur second rôle pour Que la fête commence de Bertrand Taver­nier puis en 1978 celui de meilleur acteur pour Le Crabe-Tambour de Pierre Schoen­doerf­fer. Acteur fidèle, il colla­bore égale­ment à de nombreuses reprises avec Patrice Leconte dans les années 90 (Le mari de la coif­feuse, Les grands ducs, Ridi­cule). En 1999, il reçoit un César d'honneur. 

    biographie de Jean Rochefort

    Dans les années 2000, l'acteur choi­sit ses rôles avec parci­mo­nie et se tourne vers la jeune garde des cinéastes français; Bernie Bonvoi­sin (Blanche), Edouard Baer (Akoi­bon), ou encore Guillaume Nicloux (La clef). En 2004, il est de retour sur les planches dans Heureux ? de Fernand Raynaud. Plus rare sur les plateaux de tour­nages depuis 2009, il revient en 2012 avec L'artiste et son modèle de Fernando Trueba pour lequel il reçoit une nomi­na­tion en Espagne au Goya du meilleur acteur. En juin 2015, il est à l'affiche dufilm de Philippe Le Guay, Floride.

    biographie de Jean Rochefort

    Passionné de chevaux depuis sa plus tendre enfance  – son grand-père possé­dait des chevaux de fiacre en Bretagne – il découvre l'équi­ta­tion à 30 ans pour les besoins du film Cartouche de Philippe de Broca (1961). Dès lors, en dehors des plateaux de tour­nage, le cava­lier se lance dans l'élevage de chevaux. Il possède le Haras de Villequoy dans les Yvelines. En 2000, sur le tour­nage de L'homme qui a tué Don Quichotte, l'acteur se blesse et doit se faire opérer d'urgence d'une double hernie discale, depuis il ne peut plus monter à cheval. En 2004, il reçoit la médaille du Mérite agri­cole pour avoir été à l'origine de la première trans­plan­ta­tion d'embryons chez la jument. La même année, il commente pour France 2 les épreuves hippiques des Jeux Olym­piques d'Athènes. En 2011, Jean Roche­fort, égale­ment féru d'art, publie Le Louvre à cheval, un livre sur le cheval dans l'art.

    biographie de Jean Rochefort

    Côté vie privée, Jean Roche­fort est père de cinq enfants. Il se marie en 1960 avec Alexan­dra Moscwa avec laquelle il a deux enfants; Marie (née en 1962) et Julien (né en 1965). Durant sept ans, il partage la vie de l'actrice Nicole Garcia dont il a un fils, Pierre (né en 1981). En 1989, il épouse Françoise Vidal, archi­tecte de vingt ans sa cadette, et excel­lente cava­lière de saut d'obstacles. Ensemble ils ont deux enfants; Louise (née en 1990) et Clémence (née en 1992).

    biographie de Jean Rochefort


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    biographie de Jeanne Moreau

    Jeanne Moreau est née le 23 janvier 1928 à Paris. Fille d’un restau­ra­teur et d’une danseuse de music-hall d’ori­gine anglaise, elle a une petite soeur. Petite fille, elle se passionne pour les mots et la lecture. A l’ado­les­cence, pendant l’Oc­cu­pa­tion, la famille s’éta­blit dans une maison de passe, au-dessus d’un cinéma, près du quar­tier de Pigalle. L’un de leurs voisins est comé­dien et lui fait lire ses textes. Rapi­de­ment, elle commence à suivre les cours de théâtre de Denis d'Inès, en cachette de ses parents. En 1947, elle passe le concours d’en­trée au Conser­va­toire. Quelques mois plus tard, en septembre, débute au premier Festi­val d'Avignon dans La Terrasse du Midi deMaurice Clavel. 

    biographie de Jeanne Moreau

    En 1948, enga­gée comme pension­naire par Jean Meyer à la Comé­die-Française, elle y tient son premier rôle impor­tant, dans Un Mois à la Campagne de Tour­gue­niev. En 1950, la jeune comé­dienne inter­prète une pros­ti­tuée dans la pièce les Caves du Vati­can d'André Gide et remporte son premier grand succès. 

    biographie de Jeanne Moreau

    Lorsqu’on lui propose de deve­nir socié­taire, elle décide de quit­ter la Comé­die-Française. Elle rejoint la troupe de théâtre de Jean Vilar et devient la parte­naire de Gérard Philipe. Ensemble ils se produisent de nombreuses fois au Festi­val d’Avi­gnon. Paral­lè­le­ment, elle reçoit des propo­si­tions pour le cinéma et commence à tour­ner au début des années 50 (Meurtres, Touchez pas au grisbi). En 1954, Jean Dréville lui propose un rôle dans La reine Margot, dans lequel l’ac­trice appa­raît très dénu­dée. Le film remporte un vif succès et ce rôle de femme libre lui permet de se faire remarquer.

    biographie de Jeanne Moreau

    Les jeunes cinéastes de la Nouvelle vague s’in­té­ressent peu à peu à elle. En 1957, elle tourne Ascen­seur pour l’écha­faud de Louis Malle, qui la révèle au grand public. La même année les rôles s’en­chaînent; Trois jours à vivre, Echec au porteur, Le dos au mur. En 1958, elle retrouve Louis Malle qui la dirige dans Les amants. Elle accède au rang de star et multi­plie les colla­bo­ra­tions pres­ti­gieuses; Roger Vadim (Les liai­sons dange­reuses), François Truf­faut (Jules et Jim), Jean-Luc Godard (Une femme est une femme), Orson Welles (Le procès) ou encore Luis Bunuel (Le jour­nal d’une femme de chambre). Elle ajoute une corde à son arc, et prête égale­ment sa voix aux bandes origi­nales de film; Le tour­billon pour Jules et Jim en 1962 et Embrasse-moi pour Peau de banane en 1964. Par la suite, elle enre­gistre un album, Jeanne chante Jeanne en 1969.

    biographie de Jeanne Moreau

    Dans les années 70, Jeanne Moreau, encou­ra­gée par Orson Welles, passe derrière la caméra et réalise son premier film Lumière (1976). Elle réci­dive avec l’Adoles­cente en 1979. Durant cette décen­nie, elle s’illustre dans de nombreux fims; Chère Louise de Philippe de Broca (1972), Les Valseuses de Bertrand Blier (1974), ou encore Souve­nirs d’en France d’An­dré Téchiné (1975).

    Actrice éclec­tique, elle ne cesse tout au long de sa filmo­gra­phie de décou­vrir diffé­rents univers. Elle varie les registres; tourne pour Jean-Pierre Mocky (Le Mira­culé), Luc Besson (Nikita), Laurent Heine­mann (La vieille qui marchait dans la mer), Wim Wenders (Jusqu’au bout du monde), Edouard Baer (Akoi­bon), François Ozon (Le temps qui reste)…

    Dans les années 2000, Jeanne Moreau se trouve davan­tage vers le petit écran, elle devient l’une des actrices fétiches de Josée Dayan, pour laquelle elle tourne de nombreux télé­films; Les Misé­rables, Les parents terribles, La comtesse de Casti­glione, Les rois maudits, Sous les vents de Neptune ou encore La mauvaise rencontre.

    biographie de Jeanne Moreau

    En 2008, elle fête ses 60 ans de carrière et joue sous la direc­tion d'Amos Gitaï et aux côtés de Juliette Binoche dans Désen­ga­ge­ment. En 2010, elle fait un retour remarqué à la chan­son avec Etienne Daho. Elle enre­gistre avec le chan­teur le Condamné à mort de Jean Genet, à l’oc­ca­sion du cente­naire de la nais­sance de l’écri­vain. En 2015, elle parti­cipe au tour­nage du film d’Alex Lutz, Le talent de mes amis

    Icône du cinéma, Jeanne Moreau remporte le César de la meilleure actrice pour La vieille qui marchait dans la mer, de Laurent Heyne­mann en 1992. Sa carrière est récom­pen­sée d’un César d’hon­neur à deux reprises, en 1995 et 2008, ainsi que d’un Oscar d’hon­neur en 1998. En 2001, elle entre à l’Aca­dé­mie des Beaux-arts.

    Côté vie privée, Jeanne Moreau a un fils, Jérôme, né en septembre 1949 de son union avec Jean-Louis Richard (1949–1951). Elle a été la compagne du réali­sa­teur Louis Malle, et de Tony Richard­son. En 1977, elle épouse en secondes noces le réali­sa­teur améri­cain William Fried­kin. Mais leur divorce est prononcé deux ans plus tard. L’ac­trice a partagé la vie du coutu­rier Pierre

    Cardin pendant plusieurs années.

    biographie de Jeanne Moreau

    Le 31 juillet 2017, l’ac­trice décède à son domi­cile pari­sien, à l’âge de 89 ans. 


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  • Biographie De Mireille Darc

    biographie de Mireille Darc

     

     

     

    Née à Toulon le 15 mai 1938, Mireille Darc est une actrice et réali­sa­trice française. A 20 ans, son prix d’ex­cel­lence du conser­va­toire en poche, elle débarque à Paris.

    biographie de Mireille Darc

    La télé­vi­sion lui offre sa première chance : elle joue dans La Grande Bretèche de Claude Barma en 1960. Trois ans plus tard, elle tourne dans Pouic-Pouic où elle incarne la fille de Louis de Funès et de Jacque­line Maillan. A partir de 1965, elle devient l’égé­rie du réali­sa­teur Georges Laut­ner avec qui elle tour­nera treize films. En 1968, elle rencontre Alain Delon sur le tour­nage du film Jeff. Dans les années 1970, Mireille Darc enchaîne les succès : Pour la peau d’un flic, ou encore La Valise et Le Grand Blond avec une chaus­sure noire aux côtés de Pierre Richard.

     

    biographie de Mireille Darc

    Dans les années 1980, elle survit à une opéra­tion du cœur diri­gée par le profes­seur Chabrol et à un acci­dent de voiture qui l’im­mo­bi­lise trois mois en raison d’une frac­ture de la colonne verté­brale. Elle choi­sit ensuite de tour­ner pour la télé­vi­sion dans des séries esti­vales comme Les Cœurs brûlés, Terre indigo et Frank Riva aux côtés d’Alain Delon. A comp­ter de 2007, ces deux éter­nels complices montent sur les planches dans La Route de Madi­son. Mireille Darc passe égale­ment de l’autre côté de la caméra : elle réalise des docu­men­taires pour les émis­sions Envoyé spécial ou Des racines et des ailes. En 2015, elle réalise le docu­men­taire Elles sont des dizaines

    de milliers sans abri diffusé sur France 2.

     

     

    biographie de Mireille Darc

    Côté vie privée, Mireille Darc a été la compagne d'Alain Delon dans les années 70, rencon­tré sur le tour­nage de Jeff en 1968. L'actrice rencontre ensuite Pierre Barret, ancien direc­teur de L’Ex­press et d’Eu­rope 1, mais celui-ci décède en 1989. En 1996,

    biographie de Mireille Darc

     

    elle retrouve l'amour au bras de l’ar­chi­tecte

    pari­sien Pascal Desprez qu'elle épouse en 2002. 

     

    Le 28 août 2017, Mireille Darc décède à l'âge de 79 ans.

     

    biographie de Mireille Darc


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    Biographie Gisèle Casadesus

     

    État civil

    Nationalité Française
    Naissance 14 juin 1914 (Paris - France)
    Décès 24 septembre 2017 à l'age de 103 ans (Paris - France)

    Biographie Gisèle Casadesus

     

    Biographie

     

    Née en 1914, d’un père compositeur chef-d’orchestre et d’une mère harpiste, Gisèle Casadesus est prédisposée à développer ses talents artistiques. Très tôt, elle se destine à une carrière de comédienne et ses prestations remarquées lui valent de recevoir, à seulement 20 ans, le Premier Prix de Comédie au Conservatoire d'Art Dramatique de Paris. La jeune femme multiplie alors les représentations et incarne les plus grands personnages classiques dans des pièces de Molière, Marivaux, Jean Anouilh ou encore d'Eugène Ionesco, ce qui lui ouvre les portes de la Comédie Française dont elle devient Sociétaire (1939-1962). Très vite, l'actrice est courtisée par le cinéma et décroche son premier rôle aux côtés de Jean Marais dans L'aventurier (1934) de Marcel L'Herbier.

    Biographie Gisèle Casadesus



    Le septième art lui fait les yeux doux et Gisèle Casadesus se fait petit-à-petit un nom dans la profession. Pierre Billon la dirige à deux reprises, dans Vautrin (1943) tout d'abord, où elle a pour partenaire Michel Simon, puis dans (1946), où elle donne la réplique à Raimu. En 1948, elle fréquente de nouveau des partenaires prestigieux dont Louis Jouvet, dans Entre onze heures et minuit et Louis De Funès dans Du Guesclin.
     
     

    Biographie Gisèle Casadesus


    La comédienne se consacre pendant un temps davantage à la télévision et au théâtre (et surtout à ses enfants), avant de revenir en 1974 dans Le Mouton enragé de Michel Deville, où elle côtoie Jean-Louis Trintignant, Jean-Pierre Cassel et Romy Schneider. Elle interprète l'épouse de Jean Gabin dans Verdict (1974) d'André Cayatte, et enfile le costume de la Marquise de Lapalmmes dans Une Femme fidèle (1976) de Roger Vadim, avant de jouer pour la première fois sous la direction de Pascal Thomas dans Un oursin dans la poche (1977). Ce dernier la dirigera à nouveau dans La Dilettante (1998) puis dans Le Grand appartement (2006).

    Biographie Gisèle Casadesus


    Très prolifique à la télévision, Gisèle Casadesus apparaît dans des séries à succès telles que P.J., Docteur Sylvestre ou encore Maigret, ainsi que dans de nombreux téléfilms. Souvent cantonnée aux rôles de mères ou de grand-mères au cinéma, elle a pour fils Bernard Tapie dans Hommes, femmes : mode d'emploi (1996) de Claude Lelouch, ou encore André Dussollier dans Aïe (2000). On la retrouve également en grand-mère lucide et sarcastique dans la comédie de Valérie Lemercier : Palais royal ! (2006) et en matriarche arménienne dans Le Premier cercle de Laurent
    **Tuel, aux côtés de Jean Reno.
     
     

    Biographie Gisèle Casadesus



    Devant la caméra de Jean Becker, Gisèle Casadesus campe Madame Mercier dans Les Enfants du marais (1999) aux côtés de Jacques Villeret, André Dussollier et Michel Serrault. Près de dix ans plus tard, le cinéaste lui offre le rôle de Marguerite, une vieille dame très érudite qui fait découvrir la magie des livres à Gérard Depardieu dans La Tête en friche (2010) et tourne la même année dans Elle s'appelait Sarah aux côtés de Kristin Scott Thomas. Après un petit rôle dans Ces amours-là de Claude Lelouch, dans lequel elle reprend le personnage d'Audrey Dana, Gisèle Casadesus porte Sous le figuier, l'histoire émouvante d'une femme sur le point de mourir, mais qui redonne de l'espoir à Anne Consigny et Jonathan Zaccaï. À 100 ans, l'actrice avait tourné dans Week-ends, avec Karin Viard, Noémie Lvovsky et Jacques Gamblin.

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