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    septembre s’élève

    au tableau noir   bruit de craie

    je lève le doigt

    mais mon tour    depuis longtemps

    est passé      rames brisées


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  • Au creux de son oreille
    Ronrons de gros matou,
    Faut pas que je l'effraye.
    Elle répondit :" Miaou ! "

    Au creux de sa menotte
    J'ai mis mon billet doux.
    Elle en prit bonne note
    Et s'exclama : "C'est chou !"

    Au creux de sa fossette
    J'ai chipé un bisou.
    Elle n'a pas dit arrête,
    Mais seulement "oh vous !"

    Au creux de son corsage
    J'ai fureté partout.
    Dix doigts à l'abordage,
    Elle a crié " boudiou !"

    Au creux de sa cambrure
    j'ai déposé ma joue
    En espérant qu'ça dure.
    Elle chuchota "voyou"

    Au creux de son corps sage
    M'offrit son roudoudou,
    Sublime coquillage
    D'un premier rendez vous.
    Seul témoin de la plage
    La lune du mois d'août...

    papy Robert


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  • L'été à l'étang

    L'été, on était
    Heureux souviens-t'en
    Des heures passées
    Tout près de l'étang
    Dès l'aube on courait
    Pourvoir, haletant
    Qui arriverait
    Premier à l'étang
    Puis tout habillés
    Mais point hésitant
    D'un bond, on sautait
    Dans l'eau de l'étang
    André Borbé














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    Juin tout flambant...



    Juin tout flambant...

    Juin tout flambant verdoie en plein azur.
    Les bigarreaux, la guigne et la merise
    Ont pris couleur ;  un parfum de fruit mûr
    Loin des vergers s'envole avec la bise.
    La molle odeur, qu'un bon vent favorise,
    Gagne l'Afrique où, fuyant les hivers,
    Plus d'un oiseau frileux fait sa remise ;
    L'air s'en imprègne, et, par-delà les mers,
    Le loriot a senti la cerise.

    Il part ; son beau poitrail d'un jaune pur
    Est tout gonflé d'aise et de convoitise.
    Rasant les flots d'un vol rapide et sûr,
    Il vient chez nous, juste à l'heure précise
    Où le fruit rouge est à point. Il se grise
    Du suc juteux et du parfum des chairs ;
    Son bec se mouille et son gros œil s'irise,
    Sa joie éclate en sons flûtés et clairs :
    Le loriot a senti la cerise.

    Guigne sucrée ou griotte au goût sur,
    Il pille tout, trouvant tout à sa guise ;
    Puis vers le soir, dans un doux clair-obscur,
    Ragaillardi par cette chère exquise,
    Il fait un doigt de cour à sa payse
    Au bord du nid suspendu dans les airs.
    Galanterie est sœur de gourmandise
    Et l'amour est le meilleur des desserts.
    Le loriot a senti la cerise.

    Roi des forêts, chêne, dans tes bras verts
    Berce les œufs de mousse recouverts ;
    Petits, brisez votre coquille grise,
    Pour vous nourrir dans les clos grands ouverts,
    Le loriot a senti la cerise.

    André Theuriet


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  • le  muguet arrive
    par lézard c'est bizarre
    un 1er mai il dérive
    sur une place par hasard
    il  est sortie du bois
    des bosquets de la joie
     de recevoir ce brun de muguet

    muguet06


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