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Par Jean tartre le 1 Avril 2008 à 08:48
Déjà les beaux jours, la poussière,
Un ciel d'azur et de lumière,
Les murs enflammés, les longs soirs ;
Et rien de vert : à peine encore
Un reflet rougeâtre décore
Les grands arbres aux rameaux noirs !
"Maison du jardinier à Antibes"
Claude MONET 1888
The Cleveland Museum of Art, Ohio
"Femme assise sous les saules"
Claude MONET 1880
National Gallery of Art, WashingtonCe beau temps me pèse et m'ennuie.
Ce n'est qu'après des jours de pluie
Que doit surgir, en un tableau,
Le printemps verdissant et rose,
Comme une nymphe fraîche éclose
Qui, souriante, sort de l'eau.
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Par Jean tartre le 1 Mars 2008 à 17:15
À la mi-carême.
Le carnaval s'en va, les roses vont éclore;
Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon.
Cependant du plaisir la frileuse saison
Sous ses grelots légers rit et voltige encore,
Tandis que, soulevant les voiles de l'aurore,
Le Printemps inquiet paraît à l'horizon.
Du pauvre mois de mars il ne faut pas médire;
Bien que le laboureur le craigne justement,
L'univers y renaît ; il est vrai que le vent,
La pluie et le soleil s'y disputent l'empire.
Qu'y faire ? Au temps des fleurs, le monde est un enfant;
C'est sa première larme et son premier sourire.
C'est dans le mois de mars que tente de s'ouvrir
L'anémone sauvage aux corolles tremblantes.
Les femmes et les fleurs appellent le zéphyr;
Et du fond des boudoirs les belles indolentes,
Balançant mollement leurs tailles nonchalantes,
Sous les vieux marronniers commencent à venir...Alfred de Musset (1810-1857)
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Par Jean tartre le 2 Février 2008 à 01:46
Fleurs d'hiver.
Fleurs de givre qui s'accrochent à mes fenêtres
Vous me conduisez vers des contrées de rêve.
Vous êtes si jolies dans vos habits de dentelle
Toutes de blanc vêtues, ce que vous êtes belles!
Ma folle imagination ne peut s'empêcher
De découvrir mille paysages étrangers
Dans vos arabesques de froid glacé
Qui disparaîtront au petit jour ensoleillé.
Fleurs de neige sans cesse renouvelées
Dans le petit jour gris, gaiement vous dansez.
Curieuse, j'aime tant vous admirer
Uniques dans votre originalité.
Une à une vous voltigez
Fragiles, tantôt lambines, tantôt pressées,
Et vous mettez de la lumière
Dans le ciel triste de nos hivers.
Lise
Publié avec la permission de l'auteure pour:
© Mon Coin de Jardin.
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Par Jean tartre le 1 Janvier 2008 à 14:25
Meilleurs vux !
Tu t'en vas, tu nous quittes,
Sans un mot, sans un cri,
Comme si il fallait vite
Nous dire que c'est fini ;
Tu refermes la porte
De cette année si pleine,
Qui a vu tant de sortes
De bonheurs et de haines ;
Tu retournes d'un seul coup,
Les grains du sablier
Pour nous montrer le bout
De l'autre calendrier
Et tu mets aux archives
Nos regrets, nos souvenirs,
Sans la moindre exclusive
Pour passer à l'avenir.
Tu ajoutes une année
De plus à nos compteurs,
Tout ça pour nous montrer,
Que nous ne sommes qu'acteurs,
Tirant ta révérence,
Pour n'être plus demain,
Qu'une simple quittance,
Dans nos petits calepins.
Alors by by l'année !
Et vive la nouvelle !
2007 est passée,
2008 sera belle !
Et tous mes meilleurs vux
A mes amis poètes,
Que vous soyez heureux !
Que vos jours soient fêtes !
Et que la poésie,
Illumine vos vies !
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Par Jean tartre le 2 Décembre 2007 à 01:35
interprétation du texte
" L'HUMAIN ET LE DAUPHIN "
<o:p></o:p>Déguster l'infinie vision d'un monde merveilleux.
Ce monde merveilleux, c'est la poésie de la vie et l'espace du coeur.
L'amour, ce sont toutes les étoiles et les galaxies lumineuses qui brillent en lui.
Plus tu aimes et plus l'espace devient lumineux (peut-être qu'au bout, c'est l'illumination).
Le corps étant non séparé du coeur, la lumière et l'amour descendent et se répandent en lui, le bonheur intense arrive.
Les dauphins sont libres mentalement, comme lorsque tu écris un poème.
Eux écrivent des poèmes tout le temps.
Ils sont, sans rien d'autre.
Ils vivent en harmonie sans questions inutiles.
Le dauphin sait intimement ce qu'est la liberté, c'est pour cela qu'il perçoit bien le corps handicapé d'un humain par exemple.
Cette relation intime avec la liberté, c'est cela l'amour.
Et je crois aussi que les dauphins perçoivent par leur sonar les carapaces de béton des hommes et leur enfermement.
Ils sentent et voient le manque de liberté des hommes et cela provoque l'amour total.
Tu sais, si j'écris des poèmes, c'est par amour, pour donner.
L'homme, lui, se pose des questions d'enfermement, se bloque, s'éteint, ne se laisse pas libre.
D'où tous ses blocages.
Il se construit en tant que moi et l'autre alors que l'amour ne sépare pas.
Moi et l'autre, on est identique. Il n'y a aucun pourquoi, il y a la vie et l'amour unis et non séparés.
Ce monde merveilleux, c'est cette totalité infinie et éternelle.
Les dauphins savent cela parce qu'ils sont cette totalité.
Les dauphins défont les noeuds des hommes emprisonnés en eux-mêmes.
Vois-tu, nous sommes l'infini si nous laissons la vie écouler son amour partout.
Voilà ce que je comprends.
Yann Noirot
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