• Pourquoi la faim dans le monde ?

    Selon le rapport de la FAO de l’an 2000, au stade atteint par ses moyens de production agricole, la terre peut nourrir 12 milliards d’êtres humains.
    Pourtant, chaque jour sur la planète, environ 100.000 personnes meurent de faim et 826 millions d’individus sont actuellement gravement sous-alimentés.
    Comment se fait-il qu’en dépit de nos prouesses technologiques nous ne soyons pas en mesure de répondre à notre besoin le plus vital ?
    Pourquoi à l’ère de la surconsommation et du superflu, la perspective d’une pénurie alimentaire mondiale n’a-t-elle jamais été aussi proche ?
    Que faire pour reconquérir notre sécurité alimentaire ?

    En résumé, la faim dans le monde :
    • n’est due ni à une fatalité, ni à une situation géographique, ni à un phénomène climatologique ;
    • résulte de choix économiques ;
    • est aggravée par la concentration agricole et la privatisation du Vivant ;
    • peut être combattue efficacement par la souveraineté alimentaire des populations sur leurs territoires, pour éliminer la faim et la malnutrition, et par une agriculture naturelle, économe et respectueuse des écosystèmes, qui peut remplacer l’agriculture productiviste chimique ;
    • nécessite que la place des paysans dans la société, comme gardiens de l’équilibre de la terre, soit revalorisée.

     

    Le libéralisme économique et la concurrence internationale

    La faim n’est due ni à une fatalité, ni à une situation géographique ni à un phénomène climatologique. Elle est avant tout une conséquence des politiques économiques imposées par les pays développés et leur aspiration à accroître leur hégémonie.
    Les subventions à la production et aux exportations des pays du Nord leur permettent d’inonder les marchés du Sud de produits à bas prix, concurrençant les produits locaux.
    Les pays du Sud abandonnent leur diversité et leur souveraineté alimentaires pour se tourner à leur tour vers des cultures d’exportation plus compétitives.
    Le résultat fait que ni le Sud ni le Nord ne sont plus capables de répondre à leurs propres besoins alimentaires.
    L’U.E. ne produit que 25% de ses besoins alimentaires en protéines végétales et demeure totalement dépendante du commerce extérieur pour les 75% restants.

    La privatisation du Vivant

    Les denrées agricoles sont considérées comme de simples marchandises susceptibles d’accroître les profits des entreprises et le PNB de la nation. Les semences sont modifiées afin de répondre à des critères de rentabilité maximale. Rendues volontairement stériles ou dégénérescentes, elles sont brevetées, obligeant les paysans, qui se transmettaient ce patrimoine de génération en génération depuis des millénaires, à les racheter chaque année. Aujourd’hui, cinq multinationales contrôlent près de 75% de la semence potagère au niveau mondial. 96% des tomates inscrites au catalogue officiel sont des hybrides F1 (non reproductibles). 80% des variétés potagères cultivées il y a 50 ans ont disparu.

    La dépendance pétrolière

    L’agriculture intensive est la plus dispendieuse que l’humanité n’est jamais pratiquée. Entièrement dépendante des engrais chimiques, elle l’est de fait à l’égard du pétrole, trois tonnes de pétrole étant nécessaires pour fabriquer une tonne d’engrais. La dépendance pétrolière est renforcée par le transport incessant des marchandises. Plus de 2000 millions de d’euros de produits agroalimentaires sont importés chaque année en France. De quoi nous interpeller sur l’avenir de notre alimentation devant les prévisibles pénuries de pétrole…

    Insalubrité alimentaire

    S’il est nécessaire de manger pour survivre, il est indispensable de bien manger pour être en bonne santé. Grippe aviaire, vaches folles, poulets aux hormones ou à la dioxine, porcs aux antibiotiques, salmonelles dans les produits laitiers, etc., avec l’agriculture productiviste, la nourriture qui a toujours été source de vie devient risque de mort. 4% de la nourriture en Europe contiendrait plus de résidus de pesticides que le maximum autorisé. L’absorption de ces produits chimiques (même à faible dose mais de manière répétitive) est susceptible de provoquer divers troubles et maladies (baisse du système immunitaire, fatigues chroniques, pertes de mémoires, grippes persistantes, perturbations du système endocrinien, baisse de la fertilité, cancers, etc.).

    La mainmise des multinationales

    Le marché agricole mondial est désormais concentré entre les mains de quelques multinationales privées, plongeant dans la dépendance et l’insécurité alimentaire la quasi-totalité des peuples de la planète.
     
    Le modèle alimentaire encouragé par les gouvernements les plus puissants et par les organismes internationaux est celui de l’agriculture intensive, productiviste et à grande échelle, considérée comme étant la seule viable et adaptée à un monde globalisé.
     
    Les agricultures paysannes et vivrières sont éradiquées et avec elles 10 000 ans de cultures et de savoir-faire traditionnels.
     
    Une exploitation agricole disparaît toutes les vingt minutes en France et en moins d’un siècle, 3% d’exploitants agricoles ont remplacé 50% de paysans.

    La terre arable mal-traitée et désertifiée

    Plus de 90% de la surface agricole du monde industriel est aujourd’hui inondée de pesticides. La France en est le premier consommateur européen et un fruit peut subir jusqu’à 50 traitements. Les pesticides sont en partie responsables de la disparition des abeilles qui assurent 80% de la pollinisation des plantes. Sans elles, ni fruits, ni légumes ! Ces pratiques désastreuses épuisent la terre et la rendent stérile. Depuis 1945, 540 millions d’hectares de terres, l’équivalent de 38% de la surface cultivée actuellement sur la planète, ont été dégradés par des pratiques agricoles non viables et ont du être abandonnés. Au total, 700 tonnes de sols fertiles disparaissent chaque seconde de la surface du globe alors qu’il faut environ 500 ans pour que se constituent 2,5 cm de terre arable.

    La menace des agrocarburants

    Le développement des agrocarburants comme nouvelle politique énergétique pour le monde risque d’avoir de graves répercussions sur l’environnement et d’accroître le fléau de la faim.
    Ces cultures intensives s’implantent en ayant recours à la déforestation, à l’expropriation de petits paysans, aux OGM et à de nombreux pesticides, mettant à mal la préservation des dernières terres fertiles du globe. Il semble aberrant que dans un monde où chacun ne mange pas à sa faim, on puisse attendre de la terre de "nourrir" nos voitures. Dopés par la demande croissante d’agrocarburants, les cours du maïs sont en train de flamber, rendant difficile son accès au plus grand nombre. Enfin, la production d’un litre d’agrocarburant requiert 1000 à 3000 litres d’eau, ajoutant une menace supplémentaire sur la ressource en eau déjà rare.

    Que faire ? Réhabiliter la souveraineté alimentaire des populations

    La souveraineté alimentaire des populations sur leurs territoires est la voie à suivre pour éliminer la faim et la malnutrition. La priorité de l’agriculture doit être la satisfaction des marchés locaux et nationaux. Une agriculture naturelle, économe et respectueuse des écosystèmes, doit remplacer impérativement l’agriculture productiviste chimique. La place des paysans dans la société, comme gardiens de l’équilibre de la terre, doit être revalorisée. De multiples petites structures à taille humaine produisant une alimentation diversifiée de qualité doivent être privilégiées. Cultiver soi-même son potager ou acheter des aliments locaux, biologiques et de saison sont des alternatives d’avenir.

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  • Le déficit en vitamine D est planétaire

    Plus d’un tiers des études réalisées dans le monde rapportent des niveaux insuffisants de vitamine D.

    Marie-Céline Jacquier - Mercredi 11 Septembre 2013
     

    Le manque d'exposition au soleil et de vitamine D est un phénomène international : selon un article du British Journal of Nutrition,  plus d’un tiers des études dans le monde relèvent des niveaux insuffisants de vitamine D dans la population.

    La vitamine D est normalement produite par l’organisme lorsqu’il est suffisamment exposé au soleil. Une partie provient égalment de l'alimentation. La modification des rythmes de vie, le manque d’activité physique en extérieur, ont fait de la déficience en vitamine D un phénomène répandu. La France est particulièrement touchée, avec 80 % des adultes en-dessous de 75 nmol/l (30 ng/mL).

    Lire : Le déficit en vitamine D touche fortement les français

    Des chercheurs suisses et allemands se sont intéressés aux différentes études réalisées dans le monde pour savoir quelle était l’ampleur du phénomène. Ils ont sélectionné 195 études menées dans 44 pays et impliquant 168 000 personnes. Les niveaux moyens de vitamine D variaient considérablement entre les études, allant de 4,9 à 136,2 nmol/L. 37,3 % des études rapportaient des niveaux inférieurs à 50 nmol/L, ce qui est très bas. En effet, de nombreuses études recommandent 75 nmol/L (30 ng/mL) pour éviter les fractures et les maladies chroniques.

    Lire : Combien de vitamine D : controverse sur le niveau optimal

    Les niveaux les plus élevés étaient observés en Amérique du Nord. L’Europe et le Moyen-Orient avaient des niveaux plus bas. Des différences liées à l’âge ont été observées dans des régions d’Asie-Pacifique et du Moyen-Orient, mais pas ailleurs. Pour les auteurs, les nouveau-nés et les personnes âgées représentent souvent une population à risque pour de faibles valeurs de vitamine D. Dans aucune région, il n’a été relevé de différences entre les sexes.

    La vitamine D joue un rôle important pour la santé des os, des muscles, mais aussi pour prévenir des maladies chroniques, comme le cancer et les maladies cardio-vasculaires. La vitamine D favoriserait aussi la perte de poids ; une carence est un facteur de risque de d’obésité.

    Lire : Carence en vitamine D ? Risque d'obésité !

    Source

    Hilger J, Friedel A, Herr R, Rausch T, Roos F, Wahl DA, Pierroz DD, Weber P, Hoffmann K. A systematic review of vitamin D status in populations worldwide. Br J Nutr. 2013 Aug 9:1-23.


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  • Temps de préparation : 50 minutes
    Temps de cuisson : 35 minutes

    Ingrédients (pour 6 personnes) : - 1 côte de boeuf de 2 kg environ
    - 200 g de beurre
    - 2 jaunes d'oeufs
    - 8 cl de verre de vinaigre doux
    - 2 échalotes
    - quelques branches d'estragon
    - ciboulette
    - sel et poivre

    Préparation de la recette :


    Préchauffez le four à 240°C (thermostat 8).

    Tartinez la côte de boeuf avec un peu de beurre. Enfournez la côte de boeuf, puis baissez le four à 210°C (thermostat 7) après 5 minutes de cuisson. Comptez environ 10 minutes de cuisson par 500 g. Retournez la viande toutes les 10 minutes.

    Préparez la sauce en hachant les échalotes avec l'estragon et la ciboulette. Mouillez de vinaigre et faites cuire à feu doux pendant environ 30 minutes jusqu'à ce que le vinaigre soit presque évaporé. Laissez refroidir, ajouter 3 cuillères à soupe d'eau froide et les jaunes d'oeufs.

    Portez au bain-marie ou sur feu très doux et battre sans arrêt au fouet jusqu'à ce que la sauce épaissise. Incorporez alors le reste du beurre froid coupé en dés sans cesser de fouetter.

    Servez la viande et la sauce chaude à part, en saucière.


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  • boulettes de viande et légumes du soleil



    ingrédient pour 4 personnes

    800gr de steak haché15%MG
    100 gr mie de pain 10 cl de lait  
    2 courgettes 2 poivrons rouge et vert
    1 aubergine,2 tomates ,1oignon ,
    gousse d ail ,poivre et sel
    10 cl d huile d olive
    2 cul a soupe  sauce tomate concentrée.
    1 cul a café paprika doux ,coriandre !

    préparation



    mélanger la viande haché avec la mie pain,
     préalablement tremper dans le lait ,salé poivré
     et ajouter un peu de coriandre.
    Faite des petites boule au creux de votre main!
    faite les  dorer dans une poêle ,avec un peu d huile d'olive et réserver !
    couper les légumes en dés et les oignons émincé finement
    ensuite dans une cocotte faite cuire le tout ajouter' huile l 'ail
    le sel le poivre.laisser mijoter environ 1heure ;
    ajouter la sauce tomate ,le paprika ,rajouter les boulettes
    laisser sur le  feu très doux encore 10 minute!
     déposer la coriandre au dernier moment!

    vous pouver aussi servir avec du riz  !!
    bon appétit !!!


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  • Langue de bœuf et sa marinade

    La Langue de boeuf

    Ingrédient

    -une langue de bœuf entière

     

    Pour la marinade

    -30cl de vin blanc sec

    -sel, poivre

    - deux gousses d’ail

    -2 feuilles de laurier

     

    Pour la cuisson

    -2 cuillères à soupe d’huile d’olive

    -2oignons émincée

    -30gr de beurre

    - 2 verre d’eau

     

    Langue de bœuf en marinade

     

    -1- ébouillanté la langue de bœuf deux  minutes dans une casserole, enlever la peau à l’aide d’un couteau couper, la langue en deux ou trois morceaux.

     Mettre la langue de bœuf dans un plat creux et ajouter pour la marinade du sel du poivre, ail quelques feuilles de laurier 30cl de vin blanc sec,  laisser mariner votre langue de bœuf toute une nuit dans le bas de votre réfrigérateur.

    -2-Des le lendemain  ajouter de l’huile d’olive et deux oignons émincée a votre marinade, et mettre le tout dans une cocotte avec un peu de beurre laisser cuire a feu moyen au début pendant  environ dix minutes ensuite laisser cuire deux heures à feu doux, vous pouvez ajouter un peu d’eau.

    -3-une fois la langue de bœuf cuite couper-la en tranche et servir avec sa sauce accompagné de pomme de terre vapeur ou du riz selon votre choix !


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