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Par Jean tartre le 2 Novembre 2011 à 21:32
- Victor HUGO (1802-1885)
Novembre
Je lui dis : La rose du jardin, comme tu sais, dure peu ;
et la saison des roses est bien vite écoulée.
SADI.
Quand l'Automne, abrégeant les jours qu'elle dévore,
Éteint leurs soirs de flamme et glace leur aurore,
Quand Novembre de brume inonde le ciel bleu,
Que le bois tourbillonne et qu'il neige des feuilles,
Ô ma muse ! en mon âme alors tu te recueilles,
Comme un enfant transi qui s'approche du feu.
Devant le sombre hiver de Paris qui bourdonne,
Ton soleil d'orient s'éclipse, et t'abandonne,
Ton beau rêve d'Asie avorte, et tu ne vois
Sous tes yeux que la rue au bruit accoutumée,
Brouillard à ta fenêtre, et longs flots de fumée
Qui baignent en fuyant l'angle noirci des toits.
Alors s'en vont en foule et sultans et sultanes,
Pyramides, palmiers, galères capitanes,
Et le tigre vorace et le chameau frugal,
Djinns au vol furieux, danses des bayadères,
L'Arabe qui se penche au cou des dromadaires,
Et la fauve girafe au galop inégal !
Alors, éléphants blancs chargés de femmes brunes,
Cités aux dômes d'or où les mois sont des lunes,
Imans de Mahomet, mages, prêtres de Bel,
Tout fuit, tout disparaît : - plus de minaret maure,
Plus de sérail fleuri, plus d'ardente Gomorrhe
Qui jette un reflet rouge au front noir de Babel !
C'est Paris, c'est l'hiver. - A ta chanson confuse
Odalisques, émirs, pachas, tout se refuse.
Dans ce vaste Paris le klephte est à l'étroit ;
Le Nil déborderait ; les roses du Bengale
Frissonnent dans ces champs où se tait la cigale ;
A ce soleil brumeux les Péris auraient froid.
Pleurant ton Orient, alors, muse ingénue,
Tu viens à moi, honteuse, et seule, et presque nue.
- N'as-tu pas, me dis-tu, dans ton coeur jeune encor
Quelque chose à chanter, ami ? car je m'ennuie
A voir ta blanche vitre où ruisselle la pluie,
Moi qui dans mes vitraux avais un soleil d'or !
Puis, tu prends mes deux mains dans tes mains diaphanes ;
Et nous nous asseyons, et, loin des yeux profanes,
Entre mes souvenirs je t'offre les plus doux,
Mon jeune âge, et ses jeux, et l'école mutine,
Et les serments sans fin de la vierge enfantine,
Aujourd'hui mère heureuse aux bras d'un autre époux.
Je te raconte aussi comment, aux Feuillantines,
Jadis tintaient pour moi les cloches argentines ;
Comment, jeune et sauvage, errait ma liberté,
Et qu'à dix ans, parfois, resté seul à la brune,
Rêveur, mes yeux cherchaient les deux yeux de la lune,
Comme la fleur qui s'ouvre aux tièdes nuits d'été.
Puis tu me vois du pied pressant l'escarpolette
Qui d'un vieux marronnier fait crier le squelette,
Et vole, de ma mère éternelle terreur !
Puis je te dis les noms de mes amis d'Espagne,
Madrid, et son collège où l'ennui t'accompagne,
Et nos combats d'enfants pour le grand Empereur !
Puis encore mon bon père, ou quelque jeune fille
Morte à quinze ans, à l'âge où l'oeil s'allume et brille.
Mais surtout tu te plais aux premières amours,
Frais papillons dont l'aile, en fuyant rajeunie,
Sous le doigt qui la fixe est si vite ternie,
Essaim doré qui n'a qu'un jour dans tous nos jours.
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Par Jean tartre le 1 Octobre 2011 à 23:06
cette année le mois d'octobre commence bien
il fait beau est chaud ,on se croirai en étéon en profite ,de tout c'est moment de petit rienmais faut pas rêver 'ce temps ne va pas durerl'automne va nous rattraper ,avec c'est feuillequi vont tomber ,est virevolter, devant notre seuilleles saisons sont tous vraiment chambouleravril est octobre en été ,est juillet il a fait frais
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Par Jean tartre le 3 Août 2011 à 22:59
le mois d'aout mois ou jean tartre a sont anniversaire
mois d'aout ou je fait défiller ,des livres, est des cahiers, des crayons de couleur
derriere ma petite caisse, ou je passe tout le claire de mon temps
quand je rentre apres une journée difficile, enfin le soir a mon appartement
j'aime passer de bon moment sur mon ordinateur, et parler a mes amis sincére !
je pense a mes vacances en corse, ou la c'étais le grand bonheur !
castagnette54
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Par Jean tartre le 1 Juillet 2011 à 22:11
Proverbes du mois de juillet
Les abeilles en juillet
Ne valent grain de millet.
Le boire est de bon goût.
En juillet mois d'abondance.
Le pauvre a toujours sa pitance.
Qui veut beau navet
Le sème en juillet.
Pluie de juillet
Eau en janvier.
Juillet sans orage
Famine au village.
En juillet pluie du matin
Est bonne au grain.
Qu'on soit fumiste ou dramaturge
C'est en juillet qu'on se purge.
Si le 1er juillet est pluvieux
Tout le mois sera douteux.
Juillet ensoleillé
Remplit cave et grenier.
S'il fait beau en juillet, bonne récolte;
S'il pleut, moisson molle.
Pour avoir beau navet
Juillet doit trouver le fait.
Au mois de juillet,
Bouche noire, gosier sec.
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Par Jean tartre le 1 Juin 2011 à 08:19
nous sommes en juin
mois du bonheur de retrouver le soleil
qui brille de tout ses feus et les jours
sont plus long ,les vacances approche
ce mois est le plus attendu ,et il n'a pas sont pareil!
Castagnette54
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