•  

     

    Retard à l’allumage pour l’avion "écolo" d’Airbus, mais rien de grave

     

     

     

    Airbus reporte la livraison de son premier A320neo à la compagnie allemande Lufthansa. Le dernier bébé écolo de l’avionneur européen devait être livré avant fin 2015. Faut-il y voir un mauvais présage ?

    La communication d'Airbus est assez floue. L'avionneur invoque la nécessité de régler quelques points techniques sur la documentation d’utilisation du moteur, fourni par l’américain Pratt & Whitney. Il y a à peine quelques semaines encore, la Lufthansa – un des premiers clients avec, notamment, Qatar Airways – comptait sur une livraison rapide. En réalité, cette dernière aura lieu "début 2016", ce qui est assez vague. La Lufthansa a commandé au total116 appareils .

    L’Airbus A320neo est le tout dernier ambassadeur de la marque

    L'Aribus A320neo est un petit bijou de technologie mais pas un nouvel appareil au sens propre du terme. Il s’agit d’une version améliorée de l’A320, utilisé depuis 1988, biréacteur pouvant transporter jusqu'à près de 200 passagers.

    Plus léger, construit à plus de 50% en carbone, l’avion est plus maniable, moins polluant. L’aérodynamisme a été revu au niveau des ailes, l’appareil a également été remotorisé ("neo" signifie "new engine option" : nouvelle option de moteur). En réalité, les clients ont le choix entre les moteurs américains Pratt & Whitney, General Electric et le français Safran.
     

    L\\\'A320neo en septembre 2014
    L'A320neo en septembre 2014. © Airbus
     

     

    Un appareil révolutionnaire ?

    En quoi cet appareil est-il réellement révolutionnaire ? D'abord, il permet d’économiser environ15% de carburant par siège. Cet aspect technologique est important sur le plan environnemental mais aussi commercial, car les frais d’exploitation sont un atout considérable face aux économies auxquelles sont confrontées toutes les compagnies aujourd’hui.

    Et puis c'est un très joli coup pour Airbus, puisque la conception de l’A320neo a coûté environ 1.5 milliard d’euros, soit dix fois moins que s’il avait construit un nouvel appareil. Au total, 80 clients ont passé 4.300 commandes, ce qui permet à Airbus de battre le 737MAX de Boeing sur le même segment.

    Comment se présente 2016 pour AIRBUS ?

    Les feux sont plutôt au vert pour Airbus en 2016. Finies les grandes réorganisations. Le groupe va se concentrer sur les cadences de production, qui vont être accélérées. Monter en cadence notamment sur les ravitailleurs militaires qui marchent plutôt bien, là où le super gros porteur A380 affiche toujours des ventes poussives. C’est le point noir, avec l’A400M, l’avion militaire de transports de troupes qui doit encore faire ses preuves lui aussi.

    Récemment, le patron d’Airbus, Tom Enders, promettait à ses troupes de la sueur pour 2016… de la sueur mais pas de larmes. Prenons-le aux mots.


    votre commentaire
  • Michel Galabru

    Michel Galabru

    • Métier : Acteur
    • Signe : Scorpion
    • Date de naissance : vendredi 27 octobre 1922  (age: 93 ans)
    • Date de décès : lundi 04 janvier 2016  
    • Pays : Maroc, France
     

    Dernières news

    Biographie

    Michel Gala­bru naît le 27 octobre 1922 à Safi au Maroc. Paul Gala­bru, son père, ingé­nieur des Ponts et Chaus­sées, parti­cipe à la construc­tion du port de la ville. Il a deux frères. L'aîné de la fratrie décède a 18 ans des suites de la tuber­cu­lose. Le petit dernier du clan, Marc, naît en 1929. Michel Gala­bru a alors sept ans et toute la famille revient vivre en France. Il gran­dit à Mont­pel­lier et découvre très vite le théâtre pour lequel il éprouve une véri­table passion. Il se plonge dans les Mémoires de Sacha Guitry, qui est l'idole de son adoles­cence. Elève peu inté­ressé par les études, il obtem­père néan­moins au souhait de son père et s'inscrit en droit après son bac. Mais la Seconde Guerre mondiale vient inter­rompre ses études. En 1943, il est envoyé par le STO en Autriche, puis il est fait prison­nier à Stutt­gart jusqu'à la fin de la guerre. A la Libé­ra­tion, il décide alors de réali­ser son rêve de comé­die et intègre le Conser­va­toire natio­nal d'art drama­tique.

    Le jeune aspi­rant acteur rafle le premier prix au Conser­va­toire et dans la foulée est engagé à la Comé­die-Française en septembre 1950. Pendant sept ans, il fait ses armes avec le réper­toire clas­sique et paral­lè­le­ment débute au cinéma avec un premier rôle dans Ma femme, ma vache et moi de Jean Devaivre en 1951. Il revient sur grand écran dix ans plus tard avec La guerre des boutons réalisé par Yves Robert. La révé­la­tion au grand public arrive au milieu des années 60, avec le début de la saga Le Gendarme de Saint-Tropez aux côtés de Louis de Funès et Jean Lefebvre. L'acteur tourne égale­ment dans des films alimen­taires (Pous­sez pas grand-père dans les cactus, Arrête de ramer, t'attaques la falaise) mais rebon­dit toujours.

    Le réali­sa­teur Bertrand Taver­nier lui offre son premier grand rôle drama­tique dans Le juge et l'assas­sin, pour lequel il décroche le César du meilleur acteur en 1977. Dès lors l'acteur enchaîne les tour­nages et ne cesse d'allon­ger sa longue filmo­gra­phie. Dans les années 80, il tourne aux côtés de Chris­tian Clavier (Papy fait de la résis­tance) et sous la direc­tion de Luc Besson (Subway). Il multi­plie les colla­bo­ra­tions avec de grands réali­sa­teurs dans les années 90, Claude Berri (Uranus), Claude Zidi (Asté­rix et Obélix contre César). Durant la décen­nie 2000, il se prête au jeu du film d'anima­tion(La prophé­tie des grenouilles, Le manège enchanté), fait une appa­ri­tion dans Bien­ve­nue chez les Ch'tis et rejoint les castings de Neuilly sa mère ou encore Le Petit Nico­las. En 2012, il appa­raît dans de nombreuses séries télé­vi­sées; Scènes de ménage, Profi­lage ou encore Bref.

    Sa carrière théâ­trale n'est pas mise entre paren­thèses pour autant, le comé­dien foule régu­liè­re­ment les planches. En 1985, il inter­prète La femme du boulan­ger de Marcel Pagnol au Théâtre Moga­dor à Paris. Au milieu des années 80, il rachète la salle du conser­va­toire Mabel qu'il fait recons­truire et qui devient par la suite le Théâtre Mont­martre Gala­bru. En 2004, à plus de 80 ans, il se lance un nouveau défi avec un one-man show inti­tulé On nous a menti. En 2008, Michel Gala­bru décroche le Molière du meilleur acteur pour la pièce Les chaus­settes, opus 124. Il reprend le rôle de La femme du boulan­ger à de nombreuses reprises durant les années 1990 et 2000 tant il affec­tionne l'auteur. En 2009, il est à l'affiche de la pièce Jules et Marcel d'après la corres­pon­dance de Raimu et Marcel Pagnol. Il reçoit le Briga­dier d'honneur pour l'ensemble de sa carrière en 2011. En 2015, il est seul sur scène dans Le cancre qu'il joue au Théâtre Mont­martre-Gala­bru.

    Michel Gala­bru a pris la plume a plusieurs reprises. Il a notam­ment écrit deux ouvrages auto­bio­gra­phiques (Je l'ai perdue au 18, Je ne sais pas dire non!). En 2001, il rend hommage à celui qui a influencé son parcours et publie Gala­bru raconte Guitry.

    Côté vie privée, Michel Gala­bru a été marié à Anne Jacquot avec laquelle il a eu deux fils, Jean et Philippe. Puis Michel Gala­bru rencontre Claude, ex-juge d'instruc­tion, sur le tour­nage de La honte de la famille, alors qu'elle accom­pagne sa tante, Miche­line Dax. Ensemble, ils ont une fille qu'ils prénomment Emma­nuelle. Claude Gala­bru est décé­dée au mois d'août 2015, atteinte depuis de nombreuses années de la mala­die de Parkin­son. Le 4 janvier 2016, le comé­dien décède à l'âge de 93 ans.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires