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    Costa Rica

    Costa Rica par Yan Chureau
    Costa Rica © Yan Chureau

    « ¡ Pura Vida ! », cette expression fétiche du Costa Rica est celle qui décrit le mieux ce pays qui déborde de vie sous toute ses formes. La gentillesse et la chaleur des Ticos n’a d’égale que l’extraordinaire richesse de la nature.
    Partir au Costa Rica, c’est d’abord s’offrir un voyage pour jouer à Indiana Jones dans un véritable paradis sauvage ! Un paradis qui vous offre tout à la fois des plages de rêve et des sommets vertigineux ; la jungle la plus épaisse et des steppes lunaires ; des fonds marins dignes des plus beaux aquariums et des forêts immenses à couper le souffle ; des mangroves inextricables et deux océans aux vagues parfois impressionnantes...
    Le Costa Rica rassemblé dans un « mouchoir de poche » d’à peine plus de 51 000 km². Mais le Costa Rica, c’est surtout un pays de rencontres, des habitants ouverts, sensibles et accueillants... Un pays qui a abandonné son armée et privilégié la santé et l’éducation de sa population sans attendre la mode du développement durable. Un pays où il est facile d’être un voyageur heureux et comblé !

    Vie pratique Costa Rica

    Arrivée au Costa Rica

    Il existe 2 aéroports internationaux au Costa Rica : l'Aeropuerto Internacional Juan Santamaría et l'Aeropuerto Daniel Oduber.
    L'Aeropuerto Internacional Juan Santamaría est l'aéroport principal. Il se trouve à 17 km environ de la capitale et accueille les vols des principales compagnies aériennes internationales. Vous y trouverez tout le nécessaire : bureau de change, location de voitures, duty free, etc.

    Des taxis vous attendent à la sortie de l’aéroport (réservations possibles en ligne). Le trajet jusqu'à San José devrait coûter entre 7 000 et 9 000 colones.

    Vous pouvez aussi prendre un autocar en face de l'aéroport qui peut vous emmener en ville.

    L'Aeropuerto Daniel Oduber, plus petit, est situé dans le Guanacaste, près de Liberia (17 km au sud). Les avions qui y atterrissent sont essentiellement des vols intérieurs.

    Décalage horaire

    Il y a 7 ou 8h de décalage entre la France et le Costa Rica. Lorsqu'il est midi en France, au Costa Rica il est 4h du matin en été, et 5h du matin en hiver.

    Électricité

    Le voltage est de 110 volts et 60 cycles. La plupart des prises sont des prises à 2 trous. Il est donc nécessaire de se munir de fiches plates américaines.

    Horaires

    - Les banques ouvrent en général du lundi au samedi de 8h à 17h, parfois jusqu'en fin d'après-midi dans les agences les plus importantes des grandes villes.
    - Les bureaux gouvernementaux sont ouverts du lundi au vendredi de 8h à 16h, alors que les bureaux privés restent normalement ouverts jusqu'à 18 h.
    - Les magasins sont pour la plupart ouverts du lundi au samedi de 9h à 19h30 et restent fermés le dimanche.

    Langue

    L'espagnol est la langue officielle mais l'anglais est très pratiqué dans les différents secteurs du tourisme. Le français est également assez pratiqué.

    Marchés et magasins

    Chaque grande agglomération possède son propre marché central (mercado central). C'est l'endroit idéal pour les bains de foule, pour rencontrer la population, découvrir son quotidien et ses habitudes alimentaires.

    Vous trouverez également dans les villes et aux alentours tous les supermarchés, centres commerciaux ou supérettes qui pourraient vous être utiles : Mas X Menos (Plus pour moins) est un supermarché de type drugstore, une grande surface populaire au Costa Rica. L'Automercado est également un magasin général ou drugstore au concept s'apparentant à celui de Mas X Menos. La Gloria est un type de grand magasin avec un certain nombre de succursales, notamment celle du

    centre-ville de San José.

    Poste

    Le pays fonctionnant avec un système d'adresses basé sur l'orientation géographique, les boîtes postales (apartado postal) sont très couramment utilisées. Pour les villages, le nom de la personne suivi tout simplement du nom de l'endroit (lieu-dit ou village) et du nom de la région suffisent en général.
    Le tarif pour poster une lettre pour l'Europe, par exemple, devrait vous coûter 0,70 €. Le délai d’acheminement varie d’une à deux semaines environ.

    Téléphone et télécommunications

    Téléphone

    - De la France vers le Costa Rica : 00-506 + numéro de votre correspondant.
    - Du Costa Rica vers la France : 00-33 + numéro de votre correspondant.

    La numérotation est désormais à 8 chiffres. Si vous voyez un numéro à 7 chiffres, il suffit d'ajouter le 2 devant s'il s'agit d'une ligne fixe, le 8 s'il s'agit d'un portable.

    Le réseau est très fiable et couvre tout le territoire national.

    On peut se procurer des cartes magnétiques prépayées (tarjetas telefonicas).

    Internet

    Internet fonctionne très bien au Costa Rica, où beaucoup d’hôtels et de sites touristiques se sont mis à l'heure d'Internet. Vous pourrez donc facilement communiquer avec eux et même faire vos réservations en ligne.
    Sur place, toutes les villes et même certains petits villages disposent de cybercafés aux tarifs très doux.

     

    Carte d'identité Costa Rica

    - Superficie : 51 100 km².
    - Population : 4 755 000 habitants (estimation 2014).
    - Capitale : San José.
    - Densité : 93 hab./km².
    - Langues : l'espagnol est la langue officielle mais l'anglais est également utilisé.
    - Religions : large majorité catholique (76 %) ; évangéliques (14 %) ; minorité de Témoins de Jéhovah (1,3 %).
    - Chef d’État : Luis Guillermo Solis (centre gauche, avril 2014).
    - Taux d'alphabétisation : plus de 95 %, l'un des plus élevés du continent.
    - Espérance de vie : 75 ans pour les hommes, 80 ans pour les femmes.
    - Monnaie : le colón (CRC).
    - Groupes ethniques : blancs et métisses : 94 % ; noirs : 3 % ; Amérindiens : 1% ; chinois : 1 %.
    - Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : les réserves de la cordillère de Talamanca-La Amistad et le parc national La Amistad (1983) ; le parc national de l'île Cocos (1997) ; la zone de conservation de Guanacaste (1999) ; les établissements de chefferies précolombiennes avec des sphères mégalithiques du Diquís (2014).

    Économie

    Le Costa Rica est un pays riche et développé, en forte croissance depuis la fin des années 1990. Il est considéré comme « la Suisse de l'Amérique centrale », et l'un des pays les plus riches de l'Amérique latine.

    Les deux moteurs de l'économie costaricaine sont l'agriculture et le tourisme. Autres secteurs-clés, l'énergie, les télécommunications, le secteur bancaire… En élaborant des accords de libre-échange, le Costa Rica s'est engagé dans une diversification économique.

    Bien que l'industrie soit en expansion, l'économie reste essentiellement agricole. Le café est cultivé sur les plateaux du centre du pays. La banane est cultivée sur les côtes dans de vastes plantations exploitées notamment par la Chiquita Brands International, firme américaine implantée au Costa Rica depuis la fin du XIXe siècle. Le maïs, le riz, les fruits tropicaux, les légumes, les agrumes, le tabac et le coton sont cultivés dans tout le pays, en quantité plus réduite. La situation géographique du Costa Rica permet des liaisons maritimes faciles avec les États-Unis dans le cadre de l'exportation de ces denrées.

    Le tourisme occupe quant à lui une place importante dans l'économie du pays. La pêche au thon et au requin se pratique le long des côtes. L'or et l'argent sont extraits dans la partie ouest du Costa Rica. Les gisements de bauxite, manganèse, de nickel, de mercure et de soufre sont quant à eux largement sous-exploités. Le pétrole, découvert dans le Sud, reste encore inexploité.

    Bien que l'indice de développement humain soit l'un des meilleurs d'Amérique latine, la pauvreté et le chômage touchent encore de nombreux Costaricains.

    Ces dernières années, la forte immigration des Nicaraguayens a contribué à renforcer la main-d’œuvre, et les investissements étrangers se sont développés dans des secteurs majeurs de l'économie costaricaine. Depuis 2009, la croissance du PIB est

    repartie à la hausse.

     

    Culture Costa Rica

    Musées, édifices et églises

    Ils sont peu nombreux au Costa Rica.

    À San José

    - Le Museo del Oro Precolombino (musée de l'Or précolombien) : il présente tout ce que l'on a pu faire avec ce métal précieux à l'époque précolombienne ainsi qu'après la Conquête espagnole et notamment une grande collection de bijoux et amulettes représentant toutes sortes de petits animaux : colibris aigles, crocodiles, grenouilles, papillons, etc...
    - Le Museo del Jade (musée du Jade) : en plus de présenter une exposition d’œuvres d'art faites de cette magnifique pierre verte qu'est le jade, le musée, situé en haut d’un des rares immeubles de grande hauteur de San José, offre au visiteur une belle vue sur la ville.
    - Le Museo de los Niños (musée des Enfants) : c’est l’équivalent de notre Palais de la découverte.
    - Le Teatro Nacional : son architecture est le reflet du théâtre de l'Opéra de Paris. Il a été inauguré en 1897. Il est incontournable à San José car il est situé sur la place la plus centrale de San José. Toujours très animée, la Plaza de la Cultura est le lieu de réunion des jeunes, des étudiants, des amoureux et des gens d'affaires ; bref, de tout le monde !

    À Cartago

    La basilica Nuestra Señora de los Ángeles reçoit chaque année des milliers de fidèles en pèlerinage afin de rendre gloire à la Negrita (Notre-Dame-des-Anges), sainte patronne du Costa Rica. Des miracles sont attribués à cette statue ainsi qu’à l’eau bénie d’une petite source qui coule dans des fontaines en contrebas de la basilique.

    Médias

    Presse

    Il existe trois quotidiens principaux : La Nación, La República, La Prensa Libre.

    Télévision

    Elle est très développée. Vous pourrez voir : une chaîne gouvernementale, 6 chaînes privées, 1 chaîne culturelle et universitaire, 3 chaînes à caractère confessionnel. Sur le câble, Cable Tica offre près de 100 chaînes dont TV5 Monde, en français. Cable Color propose près de 50 chaînes en diverses

    langues.

    Transports Costa Rica

    En voiture

    Location de voiture

    Louer un véhicule est possible dès votre arrivée à l’aéroport si vous êtes âgé de plus de 21 ans. Les agences de location de voitures sont très nombreuses : comparez, et faites jouer la concurrence ! Il vous faudra être muni d’une carte de crédit sur laquelle sera retenu un dépôt de garantie de 1 500 € environ. Vous devrez également souscrire à une assurance quotidienne minimale.
    Enfin, vérifiez bien qu’un autocollant stipulant le numéro d’enregistrement du véhicule est collé sur le pare-brise avant. Pour éviter toute corruption ou détournement, c’est ce numéro que les policiers sont tenus d’indiquer s’ils dressent une contravention... que vous paierez plus tard à l’agence de location.

    Compter 35 à 45 US$ par jour pour une petite voiture, et 50 à 80 US$ par jour pour un 4x4.

    Il est possible de conduire au Costa Rica avec un permis français pour une durée maximale de 90 jours (3 mois).

    En saison humide ou pour visiter des régions éloignées, plus difficilement accessibles ou relativement sauvages, le 4x4 s'impose. Sinon, compte tenu de l’excellent réseau d’autobus et du faible prix des taxis, la location d’une voiture n’est peut-être pas la solution idéale, en tout cas elle n'est pas indispensable !

    Attention au remboursement de la caution, pas si automatique qu'on pourrait le croire...

    En cas d’accident, il est rigoureusement interdit de déplacer le véhicule sur le côté de la route. Selon la gravité de l’accident, le conducteur peut être directement arrêté… On ne saura que trop vous recommander d’être prudents.

    Réseau routier

    Le réseau routier au Costa Rica est bien développé, même s’il y a peu d’autoroutes. Le pays est traversé du nord au sud par la route interaméricaine (Carretera Interamericana), aussi appelée Panaméricaine. Elle est très utilisée et généralement bien entretenue, ce qui n’exclut pas quelques nids de poule ! Les routes nationales sont en général constituées de 2 voies assez étroites, qui s’étranglent souvent au moment de la traversée d’un cours d’eau ou d’un passage difficile.

    De manière générale, en dehors de la Panaméricaine, les routes sont souvent abîmées. Les routes secondaires vous mènent à l’aventure : elles ne sont pas toujours revêtues sur toute leur longueur (on ne peut donc pas se fier aux premiers kilomètres de bitume), et elles sont souvent très abîmées, en particulier par les ruissellements d’eau et de boue à la saison des pluies. Trous de toutes tailles, obstacles et véhicules en tous genres (bœufs, cavaliers, cyclistes, ...) y sont légion. Sur ces routes secondaires, le 4x4 est recommandé.

    Prudence donc et patience : les temps de déplacement sont parfois déconcertants. N’hésitez pas à compter 2 à 3h pour effectuer 100 km sur une grande route. Le même temps sera nécessaire pour parcourir une vingtaine de kilomètres sur une route défoncée....
    Évitez de conduire la nuit en dehors des agglomérations sur les routes non éclairées (certaines le sont), surtout pendant la saison des pluies.
    Par ailleurs, attendez-vous à tout moment à voir s’arrêter le véhicule qui roule devant vous : les autocars, par exemple, sont autorisés à stopper pour prendre des passagers, même sur les autoroutes ! Quant aux bas côtés, ils sont peu stabilisés et s’y arrêter peut être dangereux. Enfin, sachez qu’il est parfois difficile dans certains villages de trouver de l’essence; donc soyez prévoyant !

    Attention : pendant la saison des pluies, certaines routes sont fermées à la circulation.

    Code de la route

    Les panneaux de signalisation sont nombreux, variés et quelquefois déconcertants. Les flèches de toutes formes indiquant les virages dangereux sont impressionantes. Retenez surtout les panneaux suivants : « Puente angosto adelante » (pont étroit plus loin), « Ceda el paso » (cédez le passage), « No hay paso » (interdit de passage), « escuela » (école) et « despacio »(ralentir).

    Dans les villes, regardez à la fois au dessus de votre tête, puisque les feux y sont le plus souvent suspendus, mais aussi au sol, où le marquage indique les sens de circulation. Il y a peu de panneaux indicatifs, et il est souvent très difficile de repérer le nom du village que l’on traverse. Entraînez-vous à observer les panneaux publicitaires ou administratifs (postes, cafés, téléphones) : ils vous indiqueront (parfois) le nom de la localité.

    Attention : à San José, la circulation dans le centre est très réglementée.

    Stationnement

    Les vols dans les voitures demeurent fréquents, donc soyez prudent. Les conseils habituels de bon sens s'appliquent ici comme partout ailleurs : pour éviter les problèmes, stationnez dans des endroits éclairés ou très fréquentés, verrouillez toutes les portes de votre véhicule, n’y laissez rien traîner qui soit tentant.

    Dans les grandes villes, garez-vous dans les parcs surveillés des hôtels et des restaurants, ou bien dans les nombreux parqueos publicos (stationnements publics). Soyez cependant vigilant : certains sont ouverts 24h/24, d’autres pas, et les prix varient du simple au décuple à quelques centaines de mètres près...

    En taxi

    Les taxis sont très faciles à repérer puisqu’ils sont tous rouges. Ils sont nombreux, même dans les petites villes. Vous les trouverez donc facilement dans la rue sans avoir besoin de les appeler par téléphone, notamment dans les stations de taxi aménagées en centre-ville ou près des hôtels.

    Pour un trajet à l'intérieur d'une ville, les chauffeurs sont tenus de mettre le compteur (maria). Compter un peu plus de 1 US$ pour la prise en charge, et le même montant par kilomètre parcouru ensuite.

    On peut aussi louer un taxi à la journée ou à la demi-journée. Quand on sort d'une ville, le prix de la course est préalablement fixé, et le chauffeur n'est pas tenu de mettre le compteur. Compter 60 à 70 US$ pour une journée. La loi concernant la majoration de 20 % la nuit n'a plus cours.

    En train

    Le tremblement de terre de 1991 et des problèmes financiers avaient eu raison de ce moyen de locomotion, mais le service de train interurbain a été réactivé en 2005. Un train relie San José à Caldera.

     

    En bus

    Le réseau costaricien de transports en commun est très développé et les bus, lents mais nombreux, desservent le moindre petit village. Ils sont assez confortables et très utilisés. C’est aussi le moyen de locomotion le moins cher : vous pourrez voyager d'un village à l'autre dans le pays pour quelques centimes ! Compter environ 10 US$ pour une longue distance, de San José à la Péninsule Osa par exemple.

    En principe, vous n'avez pas besoin de vous procurer des billets à l'avance ; vous pouvez payer votre place directement au chauffeur.

    Entre les villages, il n' y a pas vraiment d'arrêt (ni pour la montée, ni pour la descente du bus). Il suffit de faire signe au chauffeur pour qu'il s'arrête.

    En avion

    Le Costa Rica possède un bon nombre de pistes d'atterrissage, accueillant essentiellement des vols domestiques, soit à proximité de villes de desserte régionale (aéroport de Golfito dans le sud du pays par exemple) ou près des grandes stations balnéaires (Tortuguero, barra del Colorado, etc.).

    2 grandes compagnies aériennes se partagent le ciel costaricien : Sansa Regional Airlines, une entreprise d'État, et Nature Air, une compagnie privée.
    Ces 2 compagnies proposent généralement des tarifs intéressants pour voyager dans le pays. Indépendamment du gain de temps, le survol des paysages costaricains est une pure merveille. Le voyage qui vous mènera de San José à Tortuguero par les airs offre un spectacle absolument inoubliable !
    Compter 140 à 200 US$ l'aller-retour San José-Tortuguero avec Nature Air. Comme toujours, plus le billet est acheté à l'avance, moins il est cher.

    Cependant, attention : les avions qui effectuent ces vols intérieurs sont en général assez petits, et le poids maximal des bagages que vous pouvez emporter est en principe de 20 kg.

    À pied

    En ville, le sort du piéton n’est pas toujours enviable. Les trottoirs ne sont pas toujours faits pour y marcher et les pièges (trous, obstacles, marches démesurées...) sont aussi nombreux que sur la chaussée. Un conseil : regardez où vous mettez les pieds !

    Par ailleurs, trouver une adresse peut parfois se révéler ardu : le pays fonctionne avec un système d'adresses basé sur l'orientation géographique à partir d'éléments de repère tels qu'une intersection, un édifice important, une place centrale ou un parc public. Ainsi, l'adresse postale d'un hôtel pourrait se lire comme suit : 100 m au sud et 300 m à l'ouest du parc central.
    Dans les villes, vous pouvez également lire des adresses comme calle 4, avenida 3/4, ou avenida 4, calle 2. Ceci signifie que l'endroit que vous cherchez se situe dans la 4e rue entre les 3e et 4e avenues (1er cas), ou sur la 4e avenue près de la 2e rue (2e cas)...

    Cuisine et boissons Costa Rica

    Cuisine

    Pour vous mettre en appétit, vous pouvez commander des bocas (amuse-gueule), et en particulier des chicharrones (couenne de porc frite).

    Le plat national est le gallo pinto. Il s'agit d'un plat qui a pour base invariable le riz et les haricots ; base à laquelle s’ajoutent soit des œufs, soit de la viande. On accompagne ce plat de galettes faites à base de farine de maïs : les tortillas, pain de l'Amérique latine.

    Le plat traditionnel est le casado (qui signifie « marié ») et qui est le plat que toute bonne épouse doit pouvoir servir à son mari. Il s'agit d'une (grande) assiette bien remplie dans laquelle on dispose un repas complet : une salade de crudités (le plus souvent du chou), du riz, des haricots et de la viande (de bœuf, de poulet), du poisson ou des fruits de mer (notamment de délicieuses crevettes ou même de la langouste).

    Tout aussi répandu, le ceviche est un délicieux plat de poisson blanc (souvent du bar) ou de fruits de mer, marinés dans le jus de citron et assaisonnés d'oignon et de coriandre.

    La coriandre fraîche et l’oignon parfument d’ailleurs la plupart des plats de légumes, de viande ou de poisson, ce qui finit par leur donner une saveur assez uniforme.

    Le poulet (pollo) est l’un des aliments préféré du pays. On le trouve cuisiné sous toutes les formes. Le bœuf, élevé dans le pays, est un véritable régal si l’on sait expliquer la cuisson désirée. Comme dans beaucoup de pays, les grillades sont souvent très cuites, et il faut beaucoup de persuasion pour obtenir une viande saignante ou bleue ! Mais alors, quel délice…

    Les tamales sont de petits pâtés à base de farine de maïs et farcis de viande et de légumes que l'on prépare, traditionnellement, à l'occasion de Noël.

    Précisons qu'au Costa Rica, les mets sont en général très peu épicés.

    Le gâteau tres leches (aux trois laits) est une sorte d’entremet au goût prononcé de lait concentré sucré. Autre dessert : l'arroz con leche (riz au lait) est également très apprécié. Dans les deux cas, il faut aimer le sucre !

    Boissons

    L'eau est potable dans tout le pays. Vous pouvez néanmoins préférer de l'eau minérale que vous trouverez partout. Les jus de fruits fraîchement pressés (frescos et jugos), sont délicieux.

    Le Costa Rica n'est pas reconnu pour son vin. Il n’en produit pas et en importe peu. Vous trouverez cependant du vin rouge ou blanc (vino tinto ou vino blanco) dans les grands restaurants de cuisine étrangère et surtout de cuisine française.

    L'alcool national est le guaro, fabriqué à partir de la canne à sucre. On fabrique aussi de bons rhums et quelques bières, boisson favorite des Ticos. Vous trouverez surtout beaucoup de bières américaines, blondes et légères.

    Le café costaricien est évidemment incontournable. Il est délicieux et on en trouve de toutes sortes. Sa culture donne lieu à autant de soins que les vignes en Europe. Les différentes plantations du pays proposent des saveurs aussi diverses que les paysages qui les abritent. Il faut donc essayer de goûter, pour les comparer, les différentes provenances et les différentes torréfactions. Cependant, attention : les Ticos ont tendance à préparer le café « à l'américaine ». Si vous voulez boire un café parfumé et corsé, la formule magique est « no aguachacha » (autrement dit « pas de jus de chaussette » !).

    Une autre option consiste à repérer les rares cafés ou restaurants disposant d'une machine à expresso.

    Les différents types de restaurants

    Un soda est un restaurant modeste qui propose généralement un menu du jour (comida corrida, plato del día ou ejecutivo) ou de la restauration à l’heure du déjeuner. Dans le moindre petit village, on trouve des pulperías. Il s’agit de petites échoppes qui vendent les produits de base (conserves, boissons, pain, lait) et parfois des plats rapides. Les panaderías (boulangeries) et pastelarías (pâtisseries) servent aussi parfois des sandwichs et des boissons.

    Le long des routes, vous rencontrerez de petits étals vendant pratiquement tous les fruits et légumes de saison. N'hésitez pas à goûter les délicieuses petites bananes, les fraises cultivées et vendues sur les pentes du volcan Poas, ou les noix de coco vertes dont on boit le jus à la paille.

    Dans les villes, vous pourrez trouver des restaurants chinois, italiens, mexicains et même français...

    Par ailleurs, les chaînes de fast food internationales sont très présentes. À tout prendre, mieux vaut essayer la restauration rapide locale : les Rosti Pollos, où l'on sert du poulet frit ou rôti à la manière costaricienne, les Pop's et Wall's, spécialisés dans la crème glacée.

    Pour ce qui est de la cuisine costaricienne à proprement parler, il n'est pas toujours facile de trouver un restaurant un peu élaboré...

    La plupart des restaurants affichent leur menu en espagnol et en anglais. L'addition comprend généralement le pourboire (propina) de 10 % et une taxe de 13 %.

    Un peu d'histoire Costa Rica

    Les origines 

    Le pays est habité au moins depuis 5 000 avant J.-C., mais les Amérindiens du Costa Rica étaient peu nombreux comparés aux grandes civilisations précolombiennes. Le Costa Rica présente une seule particularité archéologique : de mystérieuses boules de pierre lisses qui apparaissent près des cimetières ou le long des pistes aborigènes (notamment dans le parc du Corcovado). Aujourd'hui encore, leur origine et les pétroglyphes qui les ornent demeurent un mystère.

    La colonisation espagnole

    En 1502, lors de son quatrième et dernier voyage, Christophe Colomb, pris dans une tempête au large des côtes de l'Honduras, arrive sur des terres inconnues. Il leur donne le nom de « Costa Rica » car il pense qu'elles sont riches en or. Toutefois, il se trompe. Les Espagnols, à défaut d'or, y trouvent une terre fertile et un climat excellent qui leur permet de commencer leur vie coloniale.
    Il n'y a pas de véritables affrontements avec la population indigène qui, d'une part, n'est pas très nombreuse, et d'autre part, jouit de la protection assurée par les lois de 1542 inspirées par Bartolomé de las Casas. Le colon de la province de Costa Rica se caractérise par sa pauvreté.

    À partir de 1570, le Costa Rica fait partie de la capitainerie générale du Guatemala, dans la vice-royauté du Mexique, mais son éloignement de la ville de Guatemala et son apparent manque de richesse lui permettent de se développer sans subir la même intervention directe que les autres provinces d'Amérique centrale.

    Assez peu nombreux dans le pays, les représentants de l'autorité espagnole et de l'Église laissèrent le pays se développer à l'écart du courant historique de l'Amérique latine.

    La colonie ne prit une certaine importance aux yeux des autorités guatémaltèques qu'à la fin du XVIIIe siècle, lorsque les Espagnols mirent l'accent sur l'agriculture commerciale et firent du tabac un important produit d'exportation. Ces exportations favorisèrent la création d'une société plus prospère et les Costaricains dominèrent la vie intellectuelle et politique de l'Amérique centrale au début du XIXe siècle.

    L'indépendance du Costa Rica

    Le Costa Rica devint l'un des cinq États des Provinces-Unies d'Amérique centrale en 1824 puis forma une république souveraine et indépendante en 1838.

    Dès le départ, le Costa Rica adopte une politique qui favorise l'éducation afin de garantir la pérennité des institutions démocratiques.

    L'éducation gratuite et obligatoire est instituée en 1869.

    En outre, le militarisme, plaie politique des pays latino-américains, ne prospère pas au Costa Rica. En effet, le fonctionnement du pays est solidement fondé sur les trois pouvoirs classiques et sur le suffrage universel. Le Costa Rica s'est toujours évertué à défendre la démocratie et la liberté.

    La guerre déclarée à William Walker, flibustier et oppresseur du Nicaragua en 1856, en est l'exemple. C'est l'une des seules interventions militaires menées par le Costa Rica hors de son territoire, lors de laquelle s'illustre le héros national Juan Santamaría.

    Les mutations 

    Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le pays subit une transformation économique et sociale due au développement des exportations de café, et à l'institution du suffrage universel en 1889.

    Sous le mandat de Tomás Guardia (1870-1882), le Costa Rica bénéficie de larges investissements étrangers. L'implantation dans le pays de l'United Fruit Company, empire de la banane créé par l'homme d'affaires américain Minor C. Keith, permet le développement des plaines côtières, des chemins de fer ainsi que d'autres infrastructures, mais rendit également le Costa Rica plus dépendant des marchés et des capitaux étrangers.

    Au XXe siècle, une réforme libérale de l'enseignement et la politique « plus d'écoles, plus de routes » ont été déterminantes pour le développement du Costa Rica.

     


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