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Biographie de Jean Gabin
Né le 17 mai 1904 à Paris, Jean-Alexis Moncorgé alias Jean Gabin, est le fils de Ferdinand Moncorgé et d'Hélène Petit, tous deux artistes de cabaret. Dernier de 7 enfants, il grandit à Mériel dans le Val d'Oise et débute dans la vie active comme ouvrier.
En 1923, à l'âge de 19 ans, il se fait embaucher aux Folies Bergères comme homme à tout faire. Après son service national dans la marine, il se fait appeler Jean Gabin et chante dans des salles parisiennes dans un style proche de celui de Maurice Chevalier.
En 1931, alors que le cinéma est depuis peu sonore, il fait ses débuts de comédien dans Paris-Béguin de Augusto Genina. Gueule d'amour, viril, et chouchou de ses dames, il devient rapidement la grande star du cinéma de l'entre deux guerres. Pépé le Moko (1937), La Bête Humaine ou Quai des Brumes (1938) le font entrer dans la légende.
Durant la deuxième guerre mondiale, Jean Gabin s'exile aux Etats-Unis puis rejoint les forces françaises libres. Contrairement à la grande majorité des acteurs de l'époque, il s'engage physiquement dans le conflit.
Après la Libération, débute pour lui une seconde carrière. Désormais quadra, les cheveux blanchis, il se tourne vers des rôles de sage ou de patriarche qui conviennent mieux à sa nouvelle stature. Touchez pas au Grisbi (1954) suivi de Razzia sur la schnouf (1955) suffisent à le relancer totalement. En 1956, il accompagne Bourvil dans La Traversée de Paris, le chef d'oeuvre de Claude Autant-Lara.
Dans les années 60, Jean Gabin fait face à deux jeunes qui montent : Belmondo dans Un singe en hiver (1962) et Delon dans Mélodie en sous-sol (1963). En 1969, à la tête du Clan des Siciliens d'Henri Verneuil, il rivalise de charisme avec un Lino Ventura au sommet de sa forme. En 1976, il tourne son dernier film, L'Année Sainte de Jean Girault où il incarne un caïd en cavale.
Jean Gabin meurt d'une crise cardiaque à Neuilly-sur-Seine le 15 novembre 1976 à l'âge de 72 ans. Ses cendres sont dispersées en mer comme il l'avait décidé.
Celui qui fut l'amant de Marlène Dietrich en 1939 laisse derrière lui trois enfants, Florence, née en 1950, Valérie, née en 1952 et Mathias, né en 1956, qu'il a eus avec Dominique Fournier, sa troisième et dernière épouse.
Filmographie :
1976 : L'Année sainte, de Jean Girault
1974 : Verdict, de André Cayatte
1973 : Deux hommes dans la ville, de José Giovanni
1973 : L'Affaire Dominici, de Claude Bernard-Aubert
1971 : Le Drapeau noir flotte sur la marmite, de Michel Audiard
1971 : Le Chat, de Pierre Granier-Deferre
1971 : Le Tueur, de Denys de La Patellière
1970 : La Horse, de Pierre Granier-Deferre
1969 : Le Clan des Siciliens, de Henri Verneuil
1969 : Sous le signe du taureau, de Gilles Grangier
1968 : Le Pacha, de Georges Lautner
1968 : Le Tatoué, de Denys de La Patellière
1967 : Le Soleil des voyous, de Jean Delannoy
1966 : Du rififi à Paname, de Denys de La Patellière
1966 : Le Jardinier d'Argenteuil, de Jean-Paul Le Chanois
1965 : Le Tonnerre de Dieu, de Denys de La Patellière
1964 : L'Age ingrat, de Gilles Grangier
1964 : Monsieur, de Jean-Paul Le Chanois
1963 : Mélodie en sous-sol, de Henri Verneuil
1963 : Maigret voit rouge, de Gilles Grangier
1962 : Un Singe en hiver, d'Henri Verneuil
1962 : Le Gentleman d'Epsom, de Gilles Grangier
1961 : Le Président, de Henri Verneuil
1961 : Le Cave se rebiffe, de Gilles Grangier
1960 : Les Vieux de la vieille, de Gilles Grangier
1960 : Le Baron de l'écluse, de Jean Delannoy
1959 : Rue des Prairies, de Denys de La Patellière
1959 : Archimède le clochard, de Gilles Grangier
1959 : Maigret et l'affaire Saint-Fiacre, de Jean Delannoy
1958 : En cas de Malheur, de Claude Autant-Lara
1958 : Maigret tend un piège, de Jean Delannoy
1958 : Le Désordre et la nuit, de Gilles Grangier
1958 : Les Grandes Familles, de Denys de La Patellière
1958 : Le Cas du docteur Laurent, de Jean-Paul Le Chanois
1957 : Les Miserables, de Jean-Paul Le Chanois
1957 : Le Rouge est mis, de Gilles Grangier
1956 : La Traversée de Paris, de Claude Autant-Lara
1956 : Le Sang à la tête, de Gilles Grangier
1956 : Voici le temps des assassins, de Julien Duvivier
1956 : Crime et Chatiment, de Georges Lampin
1955 : Chiens perdus sans collier, de Jean Delannoy
1955 : Razzia sur la chnouf, de Henri Decoin
1955 : Napoléon, de Sacha Guitry
1955 : Gas-oil, de Gilles Grangier
1955 : Des gens sans importance, de Henri Verneuil
1955 : French Cancan, de Jean Renoir
1954 : Touchez pas au grisbi, de Jacques Becker
1954 : L'Air de Paris, de Marcel Carné
1954 : Le Port du désir, de Edmond T. Greville
1953 : La Vierge du Rhin, de Gilles Grangier
1953 : Leur dernière nuit, de Georges Lacombe
1952 : La Minute de verité, de Jean Delannoy
1952 : Le Plaisir, de Max Ophüls
1952 : Fille dangereuse
1951 : Victor, de Claude Heymann
1951 : Pour l'amour du ciel, de Luigi Zampa
1951 : La Vérité sur Bébé Donge, de Henri Decoin
1951 : La Nuit est mon royaume, de Georges Lacombe
1949 : La Marie du port, de Marcel Carné
1948 : Au-delà des grilles, de René Clément
1947 : Miroir, de Raymond Lamy
1946 : Martin Roumagnac, de Georges Lacombe
1944 : L'Imposteur, de Julien Duvivier
1941 : Remorques, de Jean Gremillon
1939 : Le Jour se lève, de Marcel Carné
1938 : Quai des brumes, de Marcel Carné
1938 : La Bête humaine, de Jean Renoir
1938 : Le Récif de corail, de Maurice Gleize
1937 : Gueule d'amour, de Jean Gremillon
1937 : La Grande illusion, de Jean Renoir
1937 : Pépé le Moko, de Julien Duvivier
1937 : Le Messager, de Raymond Rouleau
1936 : Les Bas-Fonds, de Jean Renoir
1936 : La Belle équipe, de Julien Duvivier
1935 : La Bandera, de Julien Duvivier
1935 : Varietes, de Nicolas Farkas
1935 : Golgotha, de Julien Duvivier
1934 : Zouzou, de Marc Allégret
1934 : Maria Chapdelaine, de Julien Duvivier
1933 : Du haut en bas, de Georg Wilhelm Pabst
1933 : Le Tunnel, de Kurt Bernhardt
1932 : Les Gaietés de l'escadron, de Maurice Tourneur
1932 : La Foule hurle, de Jean Daumery
1931 : Coeur de lilas, de Anatole Litvak
1931 : Paris-beguin, de Augusto Genina
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Commentaires
1SIRENE26Mardi 23 Novembre 2010 à 21:52c'était un grand monsieur !!!!! j'ai beaucoup apprécié ses films - surtout quand il jouait avec simone signoret - le chat, c'étéit pas mal non plusRépondre
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