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Le bonhomme hiver
Écoutez les clochettes
Du joyeux temps des fêtes
Annonçant la joie dans chaque cur qui bat
Au royaume du bonhomme hiver.
Sous la neige qui tombe
Le traîneau vagabonde
Semant tout autour sa chanson d'amour
Au royaume du bonhomme hiver.Le voilà qui sourit sur la place
Son chapeau, sa canne et son foulard.
Il semble nous dire d'un ton bonasse:
Ne voyagez-vous donc pas qu'il est tard.Il vivrait tout de même,
Près du feu je t'emmène.
Allons nous chauffer dans l'intimité
Au royaume du bonhomme hiver.
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La pluie tombe sur nos horizons<o:p></o:p>
Et nous séchons nos larmes <o:p></o:p>
Les tempêtes et les bouleversements de saison <o:p></o:p>
Vont tirer la sonnette dalarme !<o:p></o:p>
Mais je crains que peu de gens<o:p></o:p>
Réalisent que les icebergs fondent <o:p></o:p>
Serons-nous quand même conscients <o:p></o:p>
Que notre terre bleue et ronde!<o:p></o:p>
Va un jour se venger de nos erreurs répétées<o:p></o:p>
Si on continue à vivre de cette façon<o:p></o:p>
Notre civilisation va disparaître pour de bon <o:p></o:p>
Alors soyons raisonnables et marchons à pied ! <o:p></o:p>
Castagnette
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Je tourne mes yeux vers la fenêtre
Où le soleil est en train d'apparaître
La nature se pare de couleurs
Du ton doré à la rousseur.
On entend par delà le bois
Les cris d'amour et les combats
Des cerfs qui luttent pour un regard
Des biches dédaigneuses. Quel bazar !
Je sens l'odeur des champignons
L'automne m'est un cher compagnon
Il m'emplit les yeux de couleurs
Il m'énivre de toutes ses senteurs.
Auteur : www.alazais.net
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L'automne
Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !
Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire,
J'aime à revoir encor, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois !
Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire,
A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits,
C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !
Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui,
Je me retourne encore, et d'un regard d'envie
Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui !
Terre, soleil, vallons, belle et douce nature,
Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ;
L'air est si parfumé ! la lumière est si pure !
Aux regards d'un mourant le soleil est si beau !
Je voudrais maintenant vider jusqu'à la lie
Ce calice mêlé de nectar et de fiel !
Au fond de cette coupe où je buvais la vie,
Peut-être restait-il une goutte de miel ?
Peut-être l'avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ?
Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore
Aurait compris mon âme, et m'aurait répondu ? ...
La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ;
A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ;
Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu'elle expire,
S'exhale comme un son triste et mélodieux.
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La mer s'est retirée La mer s'est retirée,
Qui la ramènera ?
La mer est démontée,
Qui la remontera ?
La mer est déchaînée,
Qui la rattachera ?
Un enfant qui joue sur la plage
Avec un collier de coquillages.
Jacques Charpentreau
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