• Martinique

    Martinique

    Martinique par Yves Morel
    Martinique © Yves Morel

    La Martinique est une île de carte postale, véritable ensorceleuse, qui sait amadouer le visiteur grâce à ses plages de sable blond pour mieux le séduire ensuite avec ses richesses intérieures. En Martinique, il y a certes le ciel, le soleil et la mer... mais aussi des champs de canne à sucre, des chemins forestiers hors du temps, des villages du bout du monde, des jardins fantastiques qui font oublier l'avancée du béton, dans ce petit paradis...
    La Martinique possède la particularité de marier à tout instant l’inconciliable : sucre et rhum, pluie et soleil, bleus qui font mal aux yeux et verts tendres. Les alizés et les cyclones. Les volcans et la végétation paradisiaque. Les souvenirs d’époques fastueuses et le péché originel de l’esclavage. L’indolence, les klaxons de bienvenue, la « tchatche » charmeuse et l’orgueil sourcilleux, les bouffées imprévisibles de violence.
    Cette île, on n’a pas d’autre choix que de l’aimer. Ici, peu de ruines grandioses, peu de paysages spectaculaires, sauf dans la partie nord. Aux indifférents, la Martinique n’offre que l’ennui, sitôt passée l’envie de plage et de ti-punch. Mais une fois mis au rancart le paradis des brochures, la petite France des cocotiers, la réalité antillaise fascine, bouleverse et captive.
    La Martinique, cette « île courage », résiste aussi bien aux cyclones qu’aux tremblements de terre. Même si l’ouragan Dean est encore dans toutes les mémoires, l’île est redevenue verte, vivante...

    Carte d'identité Martinique

    - Superficie : 1 130 km².
    - Situation : à 7 000 km de la France, à 3 150 km de New York, à 440 km de la première côte sud-américaine. 25 km la séparent de la Dominique, 37 km de Sainte-Lucie. Quant à la Guadeloupe, elle est à 120 km.
    - Préfecture : Fort-de-France.
    - Population : 403 000 habitants.
    - Densité : 350 hab./km².

    Économie

    Bien avant l'euro, c'est le sucre qui fut la première monnaie d'échange internationale.

    Si le boom économique reposait uniquement sur le sucre et le rhum aux XVIIe et XVIIIe siècles, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le cours du sucre s'étant effondré dans les années 1960, la production annuelle de canne atteint aujourd'hui difficilement 220 000 t, ce qui la place très loin derrière Cuba, et même derrière ses voisines des Caraïbes.

    On importe, car, avec une seule usine encore en activité, à La Trinité, les besoins locaux ne sont même plus totalement couverts et le rhum ne se vend pas si bien que ça, malgré l'effet positif de l'AOC.

    Quant à l'ananas, c'est tragique : de 800 ha, il y a encore 10 ans, la production est passée à 110 ha avec la fermeture récente de l'usine du Morne-Rouge.

    Et c'est à nouveau la canne à sucre qui revient sur le devant de la scène, une entreprise brésilienne ayant fait miroiter la possibilité de faire du biocarburant sur place, en utilisant les récoltes. Un projet qui, sur 10-15 ans, pourrait changer la face des choses.

    Force et fragilité de la banane antillaise

    La banane est curieusement sortie ragaillardie du cyclone Dean en 2007. Les planteurs ont reçu de l'argent de la Communauté européenne. Mais, en une vingtaine d'années, le pays a perdu des milliers d'ha de terres cultivables par an au profit de la construction.

    Et puis, depuis le 1er janvier 2006, c'est la guerre commerciale entre l'Union européenne et les États-Unis, qui n'acceptaient plus les subventions en faveur d'une banane cultivée pratiquement sous leur nez, à l'intention du marché européen. Coup dur pour la banane antillaise, dont le coût de production est largement supérieur à celui de la « banane-dollar », commercialisée par les multinationales américaines, et même à celui de la banane dite « ACP » (Afrique-Caraïbes-Pacifique).

    Bref, le nouveau tarif proposé en janvier 2006 était déjà trop bas pour empêcher la « banane-dollar », commercialisée par ces firmes, d'envahir

    l'Europe.

    Une économie en pleine crise de nerfs

    Les prix ont beaucoup augmenté dans la dernière décennie même si la tendance est repartie à la baisse face à la crise. Cette crise mondiale et les grèves de février 2009 ont encore mis à mal l'économie touristique de l'île. Fermetures et reventes d'hôtels ont entraîné les licenciements qui vont généralement avec...

    Parmi les signes d'espoir, signalons la volonté de se tourner plus nettement vers le marché nord-américain.

    Géographie Martinique

    La Martinique est située au centre de l'archipel des Caraïbes, à 7 000 km de la France. C'est une île assez petite, de 64 km de long et à peine 30 km de large, dominée par la montagne Pelée qui culmine à 1 397 m.
    Elle occupe cependant la 2e place dans le groupe des Petites Antilles (ou îles au vent) pour la superficie, juste derrière la Guadeloupe.

    Ce qui frappe avant tout, c'est la diversité des paysages : montagnes abruptes, forêt tropicale, collines verdoyantes ondulant jusqu'à la mer, falaises déchiquetées, plages sereines... La Martinique offre sans doute l'un des visages les plus riches des Petites Antilles. Elle se divise grosso modo

    en deux parties.

    Le Sud

    Assez sec et peu élevé. Il est constitué de collines et de mornes sur lesquels la végétation n'est pas très importante. On y trouve les plus belles plages, baies et anses. C'est dans cette région que l'on peut espérer voir encore des maisons créoles en bois. Le Sud est la région touristique par excellence. Les plantations de canne à sucre en occupent une partie, dans la seule plaine de l'île, mais reculent devant l'avancée des constructions.

    Le Nord

    Plus montagneux. Tandis que la côte ouest est soumise à l'influence de la mer des Caraïbes, avec ses plages de sable volcanique, la côte est affronte les assauts de l'Atlantique. Les villages sont relativement peu fréquentés, pourtant le paysage vaut largement le déplacement. Peu de plages sont accessibles aux baigneurs. C'est dans cette région que l'on trouve les grandes bananeraies et les plantations d'ananas.

    Dans le Centre-Nord se dressent la montagne Pelée et les pitons du Carbet, les deux massifs volcaniques de l'île. Forêts, rivières, cascades...

    Les pluies sont plus fréquentes dans cette région que dans le Sud. Il en résulte une végétation d'une incomparable richesse.

    Flore

    « L'île aux fleurs » est d'abord, et avant tout, un paradis vert où le serpent ne fait plus que de brèves apparitions. Comme l'a dit souvent Aimé Césaire, la Martinique, c'est « l'île aux arbres ».
    Un séjour en Martinique est un joli moment à partager, surtout en prenant soin d'inclure la visite de certains « jardins du paradis », notamment aux portes de Saint-Pierre.

    Du jardin de Balata, le plus diversifié, au jardin botanique du Carbet à l'anse Latouche, quasiment zen, en passant par les plantations ouvertes aujourd'hui à la visite, c'est un autre regard que vous jetterez sur le fantastique réservoir d'espèces qu'est la Martinique : 1 700 espèces de fleurs recensées, près de 200 espèces de fougères, sans compter tout ce que l'homme a introduit lui-même au fil du temps...

    L'altitude et les sols modulent cette luxuriance. Après la mangrove littorale - inextricable forêt où les palétuviers hissent leurs racines par-dessus les vases, crissantes de crabes, grouillantes de poissons venus frayer et bourdonnantes de moustiques - vient l'étage des cultures. Puis la forêt, avec ses arbres-montagnes, ses multiples espèces de fougères et ses fleurs irréelles.

    Hébergement Martinique

    Camping

    Le camping sauvage est interdit et il n'y a quasiment pas de campings officiels. À vrai dire, on n'en recense même qu'un, à ce jour, celui de la pointe Marin, à Sainte-Anne.
    En revanche, il est théoriquement possible de camper dans les villages en demandant l'autorisation soit à la mairie, soit à l'Office national des forêts pour ce qui concerne notamment le secteur des Salines, à Sainte-Anne (mais cette tolérance pourrait disparaître un jour...).

    Gîtes

    Le gîte, labellisé ou non, reste la formule la plus adaptée à l'échelle et au rythme de vie martiniquais. Vous resterez indépendant, vous n'aurez pas à aller au restaurant tous les jours et, dans les bons gîtes, vous serez même bichonné, guidé... Accueil à l'aéroport, dîner à la table familiale pour votre arrivée, punch accompagné d'acras, jus frais maison, fruits du jardin à disposition, frigo rempli pour votre premier petit déjeuner, conseils pour cuisiner les produits locaux ou pour vous balader dans l'île... Enfin, mille petites attentions délicates qui font toute la différence.

    Gîtes de France

    La Martinique dispose de plus de 200 gîtes labellisés Gîtes de France. La semaine demeure la règle de base mais, en fonction du taux de remplissage, certains propriétaires ne voient pas d'objection à louer pour 2 ou 3 nuits.

    Les Gîtes de France publient un guide annuel des gîtes, les répertoriant les uns après les autres et fournissant un grand nombre de renseignements pratiques. On peut également consulter leur site Internet, mais vérifiez s'il a été remis à jour récemment.

    Tous les gîtes (à de rares exceptions près) disposent de la TV, mais plus rarement d'un accès Internet. La clim n'est pas systématique, de même que la machine à laver le linge.

    Pour les prix, entre ceux indiqués dans le guide et ceux parfois annoncés par téléphone, il peut y avoir un écart dû tout autant à des variations saisonnières qu'à l'humeur du propriétaire. Il faut également s'acquitter d'une petite taxe de séjour dans une dizaine de communes de l'île.

    Pour les gîtes labellisés, il est préférable de s'adresser dans un premier temps au relais présent sur place, qui vous garantit une transaction contractuelle, et des réponses à toutes les questions que vous pourriez vous poser. Enfin, contrairement aux Gîtes de France métropolitains, leurs homologues martiniquais fournissent en général, et gratuitement, draps, taies d'oreiller et torchons de cuisine. Les serviettes de toilette, en revanche, sont parfois payantes.

    Dans tous les cas de figure, pensez à réserver assez longtemps à l'avance. Mais faites attention aux conditions du contrat (assurances, caution). Les meilleurs gîtes et les mieux situés sont vite complets (certains, en bord de mer, sont retenus d'une année sur l'autre). Pensez également à confirmer votre réservation 3 jours avant votre arrivée, en indiquant le numéro de votre vol et votre heure d'arrivée. 

    Gîtes indépendants

    Il existe un certain nombre d'autres établissements qui souhaitent conserver une démarche indépendante. Un inconvénient : le suivi de leurs prestations ; et un avantage : certains d'entre eux, dans les périodes moins touristiques, peuvent se louer pour quelques jours seulement. La réservation, alors, s'effectue directement. 


    Cuisine et boissons Martinique

    Cuisine

    Un mythe à évacuer : la perle rare qui prépare des plats typiques à prix doux rien que pour vous. Les prix sont grosso modo les mêmes dans toute l'île, si l'on excepte quelques restaurants plus haut de gamme.

    Beaucoup de restos, il faut bien l'avouer, ont tendance à offrir une idée simpliste et peu originale de la cuisine antillaise traditionnelle. Remises ici et là à l'honneur au coeur d'un marché, chez des particuliers offrant le gîte et le couvert ou parfois au restauran, les vraies recettes d'antan vous permettront de découvrir le meilleur de la Martinique.

    Plats traditionnels d'antan lontan

    Vous connaissez certainement déjà, si vous avez goûté l’incontournable assiette créole, le boudin local, délicieux quand il est bien équilibré (très peu de girofle et de cannelle, de l’oignon-pays et un peu de piment rouge). Le boudin blanc est à base de poisson. Vous ne pourrez pas éviter les acras (beignets de morue aux fines herbes ou beignets de crevettes).

    Ne pas manquer les crabes farcis (touloulous ou matoutous, selon les saisons, nourris de mangues et de bananes). On trouve donc l’assiette créole à tous les menus, avant le poulet boucané et le colombo (curry de poulet, le plus souvent), un plat d'origine tamoule devenu, avec l'arrivée des Indiens, un incontournable de la cuisine antillaise. Le meilleur : le colombo de cabri.

    Voici quelques plats à ne pas manquer, garants, s'ils sont bien réalisés, de la qualité de la maison, à commencer par les blaffs (poissons macérés dans un mélange aux épices et citron vert, juste saisis au court-bouillon). Viennent ensuite les potages, à commencer par la soupe z’habitant, le calalou aux herbes à base de gombos et de porc, et un grand classique de la cuisine familiale, le pâté en pot, qui est en fait un potage aux légumes et aux abats.

    Si vous arrivez en Martinique pour les fêtes de fin d'année, goûtez au jambon de Noël, aux petits pâtés chauds et aux savoureuses cochonnailles du moment, sans oublier la fricassée de coq du Jour de l'an...

    Et que diriez-vous de goûter à un migan de fruit à pain, légume à la chair blanchâtre emblématique de la cuisine d’autrefois, coupé en petits cubes et cuit avec la queue ou le groin du cochon, ou à un féroce (purée d'avocat et farine de manioc à la morue hachée et pimentée, qui mérite bien son nom, à déconseiller aux estomacs délicats), puisque la morue fait partie, ici aussi, des bases incontournables de la cuisine dite d’antan lontan.

    Fruits et légumes

    Près de 75 variétés de fruits et légumes garnissent en permanence, dit-on, les étals des marchés des Antilles.

    - Les gombos : couleur verte, aspect de piment, en plus gros. Cuits, ils deviennent gluants.
    - L'igname : tiges grimpantes dont les racines sont lavées, rapées, séchées et broyée en farine. Goût proche de celui de la pomme de terre. On la sert en purée ou en pain.
    - Le manioc : grosses racines molles épluchées, râpées, pressées, séchées au four et broyées en farine. Plus de goût que l'igname. Servi en purée ou en pain.
    - La cristophine : un peu bosselée, jaune pâle ou vert clair, elle reste un des légumes les plus délicats. Mûre, en gratin, en velouté.
    - Le giraumon : de couleur laiteuse, il a le goût du potiron. En soupe, c'est un régal. En purée (giraumonade) ou mixé avec des écrevisses.
    - La patate douce : de couleur rose, au goût légèrement sucré.
    - Le fruit à pain : ressemble à la calebasse, mais en plus granuleux. Servi à toutes les sauces, comme la pomme de terre. Un régal en gratin, ou mieux encore, car plus typique, en migan : on peut sucer la pulpe comme un bâton de réglisse.
    - La carambole : un joli petit fruit jaune en forme d'étoile. Goût d'agrume assez acide.
    - Le corossol : la chair laiteuse, un peu déliquescente, est pleine de petites graines aux vertus digestives. Il est surtout consommé en jus glacé pour ses vertus apaisantes et rafraîchissantes.
    - La goyave : un petit fruit rose, au goût douceâtre et farineux. Excellent en jus.
    - Le maracuja : fruit jaune, rond et lisse qui renferme des délices, on l'appelle aussi fruit de la passion.
    - Les bananes : de la banane-légume (qu'on apprécie mieux une fois cuite) au ti-nain (rosée, l'une des meilleures), en passant par la fressinette, de très nombreuses variétés.

    Boissons

    Le rhum

    En tout, c'est, dit-on, 65 % du rhum produit qui est bu sur place. La reconnaissance, fin 1996, d'une AOC a beaucoup fait pour la notoriété et la qualité du rhum. C'est le seul rhum au monde à avoir obtenu une telle reconnaissance ! Très stricte, cette appellation exige du produit final qu'il soit typique, spécifique, et que son origine géographique soit clairement définie. Seules 15 variétés de canne à sucre sont reconnues AOC. Les quotas qui accompagnèrent l'AOC ont misé sur la qualité et ont évité ainsi l'effondrement des cours.

    La canne est broyée dans les distilleries. Tandis que ses déchets partent alimenter les chaudières, le jus est tamisé, décanté, filtré et mis à fermenter. Deux jours après, les alambics entrent en action. À 68°, il en sort un rhum incolore. Un peu d'eau pour le ramener à 50°, un petit repos de 3 mois en cuve inox et on le vendra alors sous l'appellation de « rhum blanc ». Dans le cas contraire, il part séjourner 3 ans minimum dans un fût de chêne et devient le « rhum vieux », que l'on retrouve sur toutes les bonnes tables. Pour obtenir l'appellation « rhum paille », le rhum blanc passe également en foudre de chêne pendant 1 an minimum. 

    Les meilleurs rhums terminent souvent leur vieillissement dans des fûts anciens ayant auparavant contenu du cognac, du sherry, voire du single malt écossais, afin d’élargir leur palette aromatique de façon subtile.

    Le ti-punch

     

    Si vous êtes invité, c'est le maître de maison qui mélange les composantes selon le goût de chacun de ses invités. Rhum blanc ou vieux ? Peu ou très sucré ? Glace ou non ? Citron ou pas ? Le mélange est réalisé pour tous dans chaque verre avec la même cuillère à long manche.

    En revanche, au bar ou dans une fête, chacun se sert. Traditionnellement, les verres et les bouteilles sont sur la table, le citron est coupé en petits morceaux dans une soucoupe et le sucre disposé à part dans une autre.

    Le ti-punch, que l'on appelle aussi « feu », se boit le plus souvent sec et d'un trait, suivi d'un verre d'eau glacée appelé « amortisseur ». le Le sucre augmente les effets de l'alcool et les glaçons cassent le goût mais pas l'alcoolémie.

    Le punch-planteur et le jus de fruits

    Pour profiter au mieux du rhum, le punch planteur, créé par les femmes desdits planteurs dans le souci d'atténuer la chaleur du rhum, est une autre façon traditionnelle de le consommer. Du jus de fruits (de plus en plus, des mélanges tout faits), du sucre de canne, du rhum (jeune et vieux) et un zeste de citron vert.

    Sans oublier les daiquiris au citron vert, la piña colada à l'ananas et à la crème de coco, et tous les punchs aux fruits macérés. Les recettes sont variées et les secrets du rhum infinis.

    Et puis, bien sûr, les Antilles nous régalent de jus de fruits succulents et relativement bon marché : corossol, mangue, maracuja (fruit de la passion), prune de Cythère, etc. Vous trouverez un peu partout des baraques tenues par des garçons et des filles qui pressent et fabriquent toutes sortes de jus frais, que vous pourrez boire à longueur de journée.

    Pour le repas, il y a la bière locale, très douce, la célèbre et incontournable

    Lorraine.

     

    En Martinique, l'eau est potable.


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