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    Irlande

    Irlande par Joël McMurray 
    Irlande © Joël McMurray

    Tous ceux qui ont eu l’occasion de visiter l’Irlande le savent : les Irlandais cultivent naturellement le plaisir de l’accueil.
    Toutefois, avec l’enrichissement rapide de ces dernières années, les mentalités ont changé. Heureusement, l’âme celtique a beau avoir ses faiblesses, elle n’est pas soluble dans l’argent. Simplement, ce n’est pas en voyageant de ville en ville que vous la découvrirez : il faudra parcourir les recoins de l’île, visiter les villages cachés et les péninsules sauvages, pour trouver, au détour d’un Gaeltacht (zone où l’on parle la langue gaélique), la vraie chaleur humaine de la verte Érin.
    Si l'Irlande est restée autant humaine, c’est sans doute parce qu’elle a beaucoup souffert autrefois. Ce pays magnifique, où les paysages ressemblent à des gravures romantiques du XIXe siècle, est peuplé de fantômes. Vous serez confronté à ce passé toujours présent dès le premier pub, à la première chanson.
    C’est cela, l’Irlande d’aujourd’hui : une économie libérale en crise après avoir été florissante, un pays jeune (25 % des habitants ont moins de 15 ans) et moderne.
    Si la mentalité, autrefois très conservatrice, s’est assouplie, l’Irlande reste un pays de valeurs fortes, de contrastes, voire de contradictions. Le soleil brille à travers la pluie, les ballades tristes débouchent sur des gigues déchaînées... Et si, de la plupart des contrées que l’on visite, on rapporte des souvenirs, c’est plutôt un peu de soi-même qu’on laisse en Irlande... Car, peu importe sa patrie, l’Irlande est celle du cœur.

     

    Carte d'identité Irlande

    L'île

    Superficie : 84 412 km².
    Division politique : l'île est partagée entre la république d'Irlande (Éire) et l'Irlande du Nord, qui fait partie du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord.
    Divisions administratives : quatre provinces (Leinster, Munster, Connaught et Ulster), et 32 comtés.
    Sites inscrits au 
    <nobr>Patrimoine</nobr> mondial de l'Unesco : en république d'Irlande (Éire) : l'île Skellig Michael et l'ensemble archéologique de la vallée de la Boyne ; en Irlande du Nord : la Chaussée des Géants.

    La république d'Irlande (Éire)

    Superficie : 70 273 km², soit près de 84 % de l'île.
    Population : environ 4,58 millions d'habitants (recencement 2011).
    Capitale : Dublin (1,2 million d'habitants).
    Langues officielles : le gaélique et l'anglais.
    Monnaie : l'euro.
    Régime : démocratie parlementaire à deux chambres.
    Chef de l'État : Michael Daniel Higgins (depuis novembre 2011).
    Chef du gouvernement : Enda Kenny (Fine Gael, centre) depuis mars 2011.
    Divisions administratives : trois des quatre provinces (Leinster, Munster, Connaught) représentant ensemble 23 comtés, et trois des neuf comtés de la quatrième (Ulster), soit un total de 26 comtés.
    Religions : 86,8 % de catholiques et 5,1 % de protestants.

    L'Irlande du Nord

    Statut : l'Irlande du Nord est une nation constitutive du Royaume-Uni, avec l'Angleterre, l'Écosse et le pays de Galles.
    Superficie : 13 843 km².
    Population : environ 1,79 million d'habitants.
    Capitale : Belfast (ville seule : 277 400 habitants ; avec l'agglomération : 580 000 habitants).
    Langue officielle : l'anglais.
    Monnaie : la livre sterling (pound).
    Régime : monarchie parlementaire. Une assemblée locale de 108 députés, élue le 7 mars 2007, donne à l'Irlande du Nord une sorte de semi-autonomie dans certains domaines. Un gouvernement biconfessionnel a été mis en place sous la direction conjointe du loyaliste Peter Robinson et du républicain Martin McGuinness.
    Chef de l'État : Elizabeth II d'Angleterre, depuis février 1952.
    Divisions administratives : 6 comtés.
    Religions : 53,1 % de protestants et 43,8 % de catholiques environ.

    Économie

    Avant la crise financière, le PIB par habitant occupait le deuxième rang de l'Union européenne, pas loin derrière le Luxembourg.
    Le niveau très bas des impôts prélevés sur les entreprises avait attiré un nombre important de sociétés de services, ainsi que des services informatiques et des multinationales de l'industrie pharmaceutique. C'est essentiellement l'explosion du tertiaire qui avait fait faire un bond à l'économie.
    Mais la crise financière est passée par là. L'Irlande a été le premier pays européen à entrer en récession, dès le premier semestre 2008, en raison de la crise des subprimes. La spéculation immobilière déraisonnée qui avait provoqué une flambée des prix s'est transformée en une bulle. 
    La faillite du système 
    <nobr>bancaire</nobr> a été évitée de justesse, mais le taux dechômage a explosé. À la mi-2012, 14,3 % de la population active était inscrite au registre des demandeurs d'emploi.
    L'entrée de nouveaux pays dans le grand marché européen, en mai 2004, avait déjà eu des conséquences pour le pays : certaines entreprises qui avaient délocalisé en Irlande pour profiter du faible impôt sur les sociétés avaient décidé de s'implanter en Pologne, par exemple, pour tirer profit de salaires bien plus bas... 
    L'Irlande doit donc faire face à une crise majeure, qui se traduit désormais par les termes de récession et de déflation.

    Le remède au chômage : l'émigration ! 

    Reposant en grande partie sur l'industrie financière, l'économie a chuté de 12 % entre 2007 et 2010, le marché immobilier s'est effondré, le taux de chômage a atteint près de 15 % alors qu'il était de 4,2 % en 2007. En outre, la politique de rigueur pour redresser la situation s'est avérée l'une des plus sévères d'Europe.
    Mais cela ne suffit pas : en 2011, la croissance espérée a connu des ratés, l'année se terminant sur 2 trimestres de contraction. Les jeunes diplômés restent majoritairement sur le carreau et n'ont d'autre solution que celle de l'émigration. Le gouvernement a estimé que plus de 100 000 Irlandais auront quitté le pays d'ici 2014. Sur une population de moins de 4,5 millions d'habitants, cette perte d'énergie vitale risque de laisser l'Irlande exsangue...
    Même si des prévisions de reprise ont été annoncées (croissance 2013 estimée à 2,1 %), il semblait difficile de croire que la tendance allait s'inverser.

     

     

     

    Géographie

     

    Le centre de l'île est occupé par une grande plaine couverte de lacs et drainée par le Shannon. Tout autour, des massifs montagneux quartziques ou granitiques, culminant dans le Kerry à 1 041 m (Carrantuohill). La végétation est très contrastée mais omniprésente. On ne dit pas « la verte Érin » pour rien ! 
    Battue par le vent de l'Atlantique, la côte ouest s'avère la plus sauvage. Celle duNord-Est est en grande partie bardée de falaises. Les tourbières recouvrent les hauteurs et quelques cirques glaciaires. Dans le Burren, mousses et arbrisseaux parviennent tant bien que mal à s'agripper à la roche nue, et on n'est pas loin de la rocaille désertique des Corbières (l'eau a percé le calcaire de part en part et s'écoule en rivières souterraines !). 
    En progressant vers l'est, on quitte le brun de la tourbe pour le vert d'arbres et de haies, pas encore assez nombreux pour former de véritables forêts. Les plaines du Centre, traversées par les fleuves, prennent souvent des allures de marécages autour des grands lacs (gare aux moustiques et aux midges !). L'Est, à l'abri du vent, est couvert de pâturages et de petites forêts, comme dans les environs des monts Wicklow. 
    Aucun point de l'île n'est éloigné de la mer de plus de 96 km.

    Climat

    Le temps, encore plus qu'en Normandie, est un show permanent. Après la pluie, le soleil ; après le soleil, la pluie. Entre les deux, crachin, brume, brouillard, arcs-en-ciel et même des effets de soleil en cours d'averse, qui projettent votre ombre sur les nuages... et tout ça parfois en moins de 1h ! 
    Les premiers jours, la rapidité d'évolution du temps stupéfie les petits continentaux fraîchement débarqués. Mais on s'y fait vite et on garde toujours son imper à portée de main.
    Conséquence : pas évident de faire sécher son linge.
    Le mieux est de découvrir l'Irlande en mai ou en juin : ce sont les mois les plus ensoleillés. Au contraire, c'est en décembre que les cieux dispensent le plus largement leurs douches quotidiennes. À part ça, il ne fait ni chaud ni froid, plutôt bon en été.

     

    Traditions Irlande

    Le pub irlandais

    Le pub est probablement l'une des institutions irlandaises les plus connues.
    Ici, on va chercher sa consommation au comptoir, difficile à atteindre aux heures de pointe. Le barman sait exactement l'ordre d'arrivée des clients.
    Ne vous impatientez pas la première fois que vous commandez de la Guinness, puisqu'elle se tire en deux fois, amoureusement. On paie sitôt servi. 
    Le midi, et le soir parfois aussi, les pubs vous offrent une restauration copieuse et variée : soupes, sandwichs ou le pub grub, plat consistant à prix fort raisonnable. 
    À moins d'être particulièrement asocial, vous ne resterez pas souvent seul plus de 10 mn devant votre verre. 
    Important ! Si l'on est invité par des Irlandais, on ne paie pas la première tournée, et surtout, on n'insiste pas... Il est d'usage de boire aussi souvent que l'Irlandais qui est avec soi. 

    Conseil précieux : si vous n'êtes pas habitué à la bière ou si vous en faites d'habitude une consommation mesurée, commencez par des half pints (ouglasses en Éire).  

    Mythologie

    La mythologie irlandaise tient une place de choix dans les mythes européens. C'est la plus ancienne qui soit écrite dans la langue du peuple. Les plus anciens textes datent du VIIe siècle de notre ère. 
    Le plus fameux des poèmes épiques est le Táin Bó CuailngeLe Vol de bétail de Cooley. C'est le poème fondateur de la mythologie irlandaise. On y trouve, sous forme des guerriers de la Branche rouge, l'équivalent des chevaliers de la Table ronde. 
    À l'époque où l'on se réunissait au coin du feu autour d'un conteur pendant les longues soirées d'hiver, la narration du Táin, agrémentée de quelques récits annexes, prenait une semaine entière ! L'histoire centrale est une guerre entre les royaumes d'Ulster et de Connaught.
    Parmi les récits complémentaires figure l'une des plus belles histoires d'amour de la littérature européenne, l'une des Three Sorrowful Tales of Ireland, celle de Deirdre (« chagrin » en gaélique). Complexe et pleine de rebondissements, elle entremêle amour, 
    prophéties, rêves, rivalités, intrigues et combats.

    Religions et croyances

    L'Irlande est un pays très religieux. Vous aurez de nombreuses occasions de vous en rendre compte : statues de la Vierge au détour du chemin, affluence à la messe du dimanche, bible dans le tiroir de votre table de chevet et, sur certaines radios, minute de silence pour la prière du soir.
    Tous les ans, l'ascension du Croagh Patrick rassemble plusieurs centaines de milliers de pèlerins, et la minuscule île du Purgatoire-de-Saint-Patrick(Donegal) peut recevoir jusqu'à 2 500 pénitents pour trois nuits de prières et de mortification.
    Le 
    christianisme s'est imposé en douceur et n'a pas relégué les anciens lieux et personnages sacrés au rang d'antiquités diaboliques. Il les a assimilés.
    Les Anglais ont tout d'abord tenté de mettre le christianisme local à la sauce continentale du XIIIe s avant de passer carrément au protestantisme. La religion est alors devenue le symbole de la résistance irlandaise face à l'envahisseur anglican.

    Aujourd'hui, même si le pays reste profondément religieux, les choses bougent. L'humour et la tolérance des Irlandais leur ont permis de surmonter cette crise identitaire. D'autre part, de 1990 à 1997, une femme, mariée à un protestant, a œuvré à la tête du gouvernement pour faire accepter des idées telles qu'avortement, homosexualité et contraception.
    Les révélations, ces dernières années, sur les agissements scandaleux de religieuses à la tête de blanchisseries pour mères célibataires ainsi que les dénonciations de prêtres pédophiles ont mis à mal la foi sans mesure que les Irlandais vouaient à l'Église. Le divorce n'est légal que depuis 1995 et les anti-avortements ont encore de beaux jours devant eux. Le chemin vers la laïcité est encore long !

     

    Cuisine et boissons Irlande

     

    Autrefois, on ne parlait pas de gastronomie irlandaise. Elle se cantonnait aux « fondamentaux », comme l'Irish stew (ragoût de mouton, plat national), aux plats simples offerts dans les pubs (pub grub) et aux traditionnels fish & chips.
    Puis, quelques châteaux-hôtels, manoirs de campagne commencèrent à proposer une cuisine de qualité (chère). L'Irlande commença à se doter de chefs qui avaient fait leurs classes dans les meilleures cuisines européennes (notamment françaises). En à peine 20 ans, l'Irlande s'est hissée parmi les toutes premières cuisines du monde, en fusionnant subtilement tradition et créativité. Bien sûr, largement aidée par la très grande variété des productions du pays. 

    Maintenant, l'Irlande est devenue l'un des grands pays du fromage, despoissons et fruits de mer (huîtres de la baie de Galway, anguilles du lough Neagh, saumon sauvage), des viandes (l'agneau du Connemara, le bœuf cru fumé à la tourbe...), fruits et légumes qui poussent dans une superbe nature préservée... 
    Aujourd'hui, beaucoup de pubs se mettent à jouer dans la cour des grands et offrent des plats fort bien préparés à des prix relativement démocratiques. N'hésitez pas à vous arrêter dans les auberges et pubs de campagne : les légumes viennent du potager ou de l'oncle fermier... 
    Avec la crise économique, les grandes adresses proposent de très intéressants menus « early bird » (grosso modo 18h-19h), où l'on a l'occasion de goûter à une très belle cuisine sans attentat au portefeuille !

    Pour ceux souhaitant pique-niquer, la multiplication des marchés fermiers se révélera un véritable aubaine pour goûter les fromages locaux, les confitures, les jus de fruits naturels, les tourtes et bons cakes des mamies locales. L'occasion de goûter ainsi aux bons produits de saison, de sympathiser avec les fermiers.

    L'Irish breakfast

    L'Irish breakfast traditionnel se compose en général de saucisses, d'une ou deux tranches de bacon, de flageolets à la sauce tomate (pas toujours), d'une demi-tomate passée à la poêle et d'un ou deux œufs. Il existe différentes variantes : avec des champignons ou des ashbrowns, galettes de pommes de terre râpées, avec du pudding (sorte de boudin blanc ou noir) ou du saumon fumé. Le tout accompagné de toasts. Excellent rapport quantité-prix. En revanche, vous pouvez être certain d'avoir fait le plein de cholestérol pour la journée ! 
    Heureusement, les B & B proposent d'autres formules : céréales, yaourt, porridge, fruits frais, fruits au sirop... Chez les hôtes les plus consciencieux, on trouve du pain et des scones faits maison, parfois aussi des confitures locales.

    Quelques spécialités

    Côte sud : les boudins blancs et noirs de Clonakilty, l'agneau du Kerry, les pieds de cochon cuits ou marinés, la viande de bœuf du Tipperary et du nord de Cork, les fraises, les fruits de mer abondants et pas moins de vingt savoureux fromages fermiers. 
    Côte ouest : l'agneau du Connemara, le saumon et l'anguille fumées, les huîtres de la baie de Galway (se mariant si bien avec la Guinness), le miel, les myrtilles et autres baies du Burren, les saucisses parfumées aux algues marines du Mayo... 
    Côte est : les crevettes de la baie de Dublin, le bleu du Wicklow, le mouton de montagne de la péninsule de Cooley, le fameux bœuf Hereford, le célèbre plat dublinois, le coddle (saucisses, petit-salé, pommes de terre et oignons). 
    Irlande du Nord : les huîtres d'Hillsborough (comté de Down), les pommes du comté d'Armagh, les anguilles du lough Neagh, le pain à la Guinness de Portadown, le bacon noir séché et l'agneau fumé d'Enniskillen et, bien sûr, le saumon de la côte d'Antrim...

    Boissons

    - D'abord, parlons du whiskey irlandais. Ses laudateurs estiment que le Scotch whisky n'en est que le frère cadet, à l'exception de certains pur malt de plus de 20 ans d'âge peut-être. Plus délicat, plus fruité, le whiskey séduit même certains de ceux qui avaient un jour décrété leur aversion pour le whisky.

    L'Irish coffee se prépare dans un verre ballon, préalablement rempli d'eau très chaude pour l'amener à la bonne température. On verse un tiers de whiskey, deux tiers de café brûlant sucré à la cassonade, et de la crème fraîche qu'il faut laisser doucement couler sur le dos d'une cuillère pour qu'elle ne se mélange pas au café.

    - Côté bières, il faut un tour de main particulier pour servir le stout à la perfection. La mousse, bien dense, doit aussi être crémeuse, onctueuse et subsister jusqu'à la fin. 
    Goûtez évidemment la Guinness, un « monument national ».
    À Cork, et dans tout le sud-ouest du pays, les connaisseurs ont un sérieux penchant pour la Murphy (stout plus doux que la Guinness, elle-même quasi introuvable dans le Sud). Selon eux, c'est l'une des rares bières qui ne donnent pas mal au crâne. Un autre stout qui marche bien dans la région, la Beamish, un peu moins chère. Une nouvelle bière vient de faire son apparition, laBeamish Red, de couleur rousse comme son nom l'indique. 
    En fait de bière rousse, la Smithwic's (prononcer « Smiticks ») est très agréable avec son léger goût de caramel. Et bien que nous soyons dans un pays où la plupart des hommes préfèrent les brunes, parlons tout de même des blondes (lager) : l'Irlande en produit quelques-unes (HarpBass), mais celles-ci ont (malheureusement ?) fait place à l'universelle Heineken, ou encore à laCarlsberg...

    - Il existe une liqueur à base de quatre alcools forts et de quatre herbes aromatiques, l'Irish mist, assez sucrée, mais qui titre quand même dans les 36 ° Gay-Lussac. 
    D'autres préféreront peut-être le Baileys (17°), plus doux. La Sheridan's, est une liqueur de vanille avec du chocolat et de la liqueur de café.

    - Typique aussi, l'Irish Flag Drink, constitué d'une couche de crème de menthe (verte), d'une de Baileys (blanche) et d'une de brandy (orange). À boire cul sec !

    - N'oubliez pas le cidre (notamment Stag). Marque la plus populaire : leBulmers, qu'on trouve assez facilement à la pression.

    - Le poteen est une eau-de-vie fabriquée clandestinement en Irlande. La tradition remonte très loin. Faire de l'alcool clandestin était devenu une des formes de résistance du peuple irlandais. 
    Aujourd'hui, dans le Donegal, le Connemara et ailleurs, on continue à faire lepoteen par tradition, mais on n'en obtient pas en s'adressant au pub du coin. Il faut connaître quelqu'un qui connaît quelqu'un qui... Sans pour autant être invité dans un shebeen (un bar clandestin), peut-être aurez-vous l'occasion un jour d'y goûter ; c'est raide au-delà de ce que vous pouvez imaginer. 
    Et ne vous laissez pas abuser par le pseudo-poteen vendu dans les boutiques... c'est seulement pour les touristes !


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