• Il faut une trentaine d'années en moyenne avant que les conséquences de l'intoxication tabagique ne se manifestent par des maladies.

    Addictions : des comportements qui font le lit des cancers de demain

    Mots clés : addictions, drogue, alcool, tabac
    Par figaro icondamien Mascret - le 07/11/2013
    Il faut une trentaine d'années en moyenne avant que les conséquences de l'intoxication tabagique ne se manifestent par des maladies.

    Le tabac est responsable de 70 000 morts prématurées chaque année en France. Il est aussi la cause de la majeure partie des 40 000 cancers du poumon et d'une bonne part des maladies cardiovasculaires. On lui doit 100 000 insuffisants respiratoires nécessitant une oxygénothérapie permanente et les quatre cinquièmes des 3,5 millions de personnes atteintes de bronchite chronique. Avec un tel bilan, n'importe quel produit aurait été retiré du marché. Le tabac ne l'est pas, au grand désarroi des spécialistes de santé publique.

    Car ce tueur sait être patient. Le fait que les trois quarts des cancers du poumon concernent aujourd'hui les hommes vient surtout du fait que les femmes ont commencé à fumer bien plus tard. Comme il faut une trentaine d'années en moyenne avant que les conséquences de l'intoxication tabagique ne se manifestent par des maladies, il a fallu attendre le nouveau millénaire pour voir les femmes commencer à rejoindre le triste palmarès masculin.

    C'est aussi ce qui explique l'écart apparent entre les cartes que l'INPES vient de publier sur la consommation de toxiques selon les régions, et celles des principaux cancers liés au tabac (cancer du poumon) ou à un autre tueur patient, l'alcool (cancers digestifs), car il y a un décalage de plusieurs dizaines d'années entre les comportements et les maladies.

    Par exemple, dans le Nord-Pas-de-Calais, bien que la consommation de toxiques ne soit plus aujourd'hui la plus forte de France, la région paye toujours le plus lourd tribut en taux de cancers, reflet des consommations d'hier.

    «C'est dans le Nord-Pas-de-Calais que les indicateurs sont les plus défavorables pour ce qui est des maladies liées à l'alcool, explique François Beck, responsable de l'étude de l'INPES. Mais les ivresses diminuent. Les jeunes sont plutôt moins buveurs que leurs aînés. On peut s'attendre à ce que dans les prochaines décennies les conséquences sur la santé soient plutôt en voie d'amélioration.»

    Cependant, imaginer les cancers de demain au regard des consommations actuelles demeure spéculatif à l'échelle d'une population, sauf à entrer dans le détail des habitudes. «Concernant la relation entre consommation d'alcool et risque de cancer, c'est la quantité totale d'alcool consommée sur de nombreuses années qui importe, détaille le Dr Paule Latino-Martel, directrice de recherche Inra et coordinatrice du Réseau national alimentation cancer recherche. Des consommateurs réguliers, mais non quotidiens, peuvent par exemple consommer plus d'alcool en quantité sur une semaine, avec une moyenne par jour plus élevée. »

    Au niveau individuel, les choses sont plus claires. «Le risque augmente d'autant plus qu'il y a cumul de facteurs de risque, ajoute le Dr Latino-Martel. Pour le cancer colorectal par exemple, les principaux facteurs de risque liés à l'alimentation sont l'ingestion d'alcool, la consommation élevée de viandes rouges et charcuteries, mais insuffisante d'aliments contenant des fibres, la surcharge pondérale et l'inactivité physique.»

    Conclusion: inutile d'espérer échapper aux maladies du tabac ou de l'alcool au prétexte que vous résidez dans une région épargnée. C'est bien évidemment un comportement individuel vertueux qui pourra réduire votre risque personnel, quel que soit votre environnement.


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  • Le déficit en vitamine D est planétaire

    Plus d’un tiers des études réalisées dans le monde rapportent des niveaux insuffisants de vitamine D.

    Marie-Céline Jacquier - Mercredi 11 Septembre 2013
     

    Le manque d'exposition au soleil et de vitamine D est un phénomène international : selon un article du British Journal of Nutrition,  plus d’un tiers des études dans le monde relèvent des niveaux insuffisants de vitamine D dans la population.

    La vitamine D est normalement produite par l’organisme lorsqu’il est suffisamment exposé au soleil. Une partie provient égalment de l'alimentation. La modification des rythmes de vie, le manque d’activité physique en extérieur, ont fait de la déficience en vitamine D un phénomène répandu. La France est particulièrement touchée, avec 80 % des adultes en-dessous de 75 nmol/l (30 ng/mL).

    Lire : Le déficit en vitamine D touche fortement les français

    Des chercheurs suisses et allemands se sont intéressés aux différentes études réalisées dans le monde pour savoir quelle était l’ampleur du phénomène. Ils ont sélectionné 195 études menées dans 44 pays et impliquant 168 000 personnes. Les niveaux moyens de vitamine D variaient considérablement entre les études, allant de 4,9 à 136,2 nmol/L. 37,3 % des études rapportaient des niveaux inférieurs à 50 nmol/L, ce qui est très bas. En effet, de nombreuses études recommandent 75 nmol/L (30 ng/mL) pour éviter les fractures et les maladies chroniques.

    Lire : Combien de vitamine D : controverse sur le niveau optimal

    Les niveaux les plus élevés étaient observés en Amérique du Nord. L’Europe et le Moyen-Orient avaient des niveaux plus bas. Des différences liées à l’âge ont été observées dans des régions d’Asie-Pacifique et du Moyen-Orient, mais pas ailleurs. Pour les auteurs, les nouveau-nés et les personnes âgées représentent souvent une population à risque pour de faibles valeurs de vitamine D. Dans aucune région, il n’a été relevé de différences entre les sexes.

    La vitamine D joue un rôle important pour la santé des os, des muscles, mais aussi pour prévenir des maladies chroniques, comme le cancer et les maladies cardio-vasculaires. La vitamine D favoriserait aussi la perte de poids ; une carence est un facteur de risque de d’obésité.

    Lire : Carence en vitamine D ? Risque d'obésité !

    Source

    Hilger J, Friedel A, Herr R, Rausch T, Roos F, Wahl DA, Pierroz DD, Weber P, Hoffmann K. A systematic review of vitamin D status in populations worldwide. Br J Nutr. 2013 Aug 9:1-23.


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  • La Mésothérapie

    La Mésothérapie en quelques mots…

    Aujourd'hui surtout connue comme "la Médecine Esthétique tout en douceur"

    La mésothérapie : technique de traitement reconnue dans le monde entier 

    Elle a été mise au point en France, par le Dr. Pistor en 1952.
    Elle est pratiquée exclusivement par des médecins et est enseignée en Facultés de Médecine.
    Depuis mai 2001, elle est validée par l’A.N.A.E.S.(Agence Nationale d’Accréditation et d’Évaluation en Santé) et par l’H.A.S. (Haute Autorité de Santé) dans le cadre du traitement de la douleur.

    Mésothérapie & méthode

    Elle consiste à administrer sur ou dans la peau, des substances en très faible quantité, en regard de la zone à traiter. Ce qui permet d’avoir un maximum d’efficacité.
    « Peu, rarement, au bon endroit » disait le Dr. Pistor
    Les injections se font en technique manuelle ou à l’aide d’un injecteur électronique spécifique,avec du matériel à usage unique.
    Les médicaments utilisés sont ceux de la Médecine allopathique ou homéopathique.
    Ce traitement est proposé après un examen médical.
    Il peut nécessiter plusieurs séances selon les pathologies et leurs évolutions.

    Mésothérapie & avantages

    C’est une technique non douloureuse, simple, qui permet d’avoir une meilleure tolérance aux médicaments du fait des micro-doses utilisées et de leur non diffusion dans le corps.
    Elle a une action rapide, efficace et durable.

    LA MÉSOTHÉRAPIE : Une alternative aux traitements conventionnels

    «La Mésothérapie est la plus douce des allopathies
    et la plus allopathique des médecines douces»
    Dr Pistor

    A qui s’adresser ?

    Que soigne t-on avec la mésothérapie ?

    La liste suivante est bien sûr non exhaustiv.

    Méso-Douleur :

    • Toutes les personnes ayant des pathologies douloureuses, surtout résistantes aux traitements classiques
    • Arthrose, rhumatisme, canal carpien
    • Lumbago, sciatique, torticolis
    • Les troubles douloureux après traitement chirurgical. Règles douloureuses, maux de ventre
    • Migraines, névralgie, fibrose...
    • Elle est une aide dans la prise en charge de la Fibromyalgie

    Méso-Sport :

    • Tendinites diverses, entorses,
    • Claquages musculaires, contractures…

    Méso-Stress :

    • Anxiété, Dépression, troubles du sommeil, spasmophilie
    • Préparation aux examens

    Méso-Esthétique :

    • Cellulite, Mésodissolution, traitement des rides
    • Cicatrices, Vergetures, Varicosités
    • Chute de cheveux…

    Méso-Antiâge :

    • Presbytie
    • Mésolift : Prévention et traitement du vieillissement cutané

    Méso-Poids :

    • Aide à la prise en charge des personnes en surpoids ou ayant un syndrome métabolique, ou un « gros ventre », associée à une éducation alimentaire

    Méso-Draine :

    • Jambes lourdes ou douloureuses, Varices, Œdèmes

    Méso-Vaccination :

    • Diminution de la dose de vaccin utilisé, mésostimulation

    Méso-Grossesse :

    • Mal de dos, pathologie veineuse des jambes
    • Prévention des vergetures et des varicosités

    Autres :

    • Les infections récidivantes (sinusites, rhinites, cystites).
    • Acouphènes, vertiges,
    • Zona, …

    Qui est concerné ?

    Tout le monde :

    • Adultes
    • Enfants
    • Les personnes âgées
    • Les femmes enceintes
    • Les sportifs
    • Les patients atteints de multiples pathologies, souhaitant diminuer la prise de médicaments par la bouche.
    • Les personnes souffrant de gastrite ou ulcère gastrique
    • les personnes sous anticoagulant

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    Comprendre le rôle de la vitamine A pour l'organisme

     

    Les vitamines sont essentielles au bon fonctionnement du corps humain. Explications sur le rôle de la vitamine A.


    La vitamine A essentielle pour nos yeux et notre peauOn trouve la vitamine A sous deux formes; sous sa forme directe le rétinol dans des produits d'origine animale tels que le jaune d'œuf, le lait, le poisson ou encore le foie. Le rétinol nous prévient des maladies cardiovasculaires et c'est aussi un antioxydant reconnu. Mais il existe aussi une autre substance appelée Provitamine A, mieux connue sous le nom de bêta-carotène, que notre corps transforme en vitamine A lorsqu'il en a besoin. Celle-ci est d'origine végétale ; vous la trouverez dans certains fruits et légumes, comme les carottes, le persil, la salade de mâche, les mangues ou encore les abricots. Le bêta-carotène permet de lutter contre le vieillissement de la peau, et joue également un rôle essentiel dans notre vision.


    Le rôle de la vitamine A est très important dans le système oculaire de l'homme. En effet, c'est elle qui constitue les pigments de la rétine. Elle permet donc de percevoir les formes et les couleurs et de s'adapter à la l'obscurité.
    Autre rôle de la vitamine A: prévenir votre peau du vieillissement et des affections dermatologiques comme l'acné par exemple. Elle agit également sur les tissus internes tels que l'intestin, la cornée ou encore les voies respiratoires.

    La vitamine A pour la croissance et contre les cancers
    La vitamine A joue un rôle essentiel dans la croissance de l'embryon et de l'enfant. Grâce à elle, le développement des dents et des os est assuré. Elle permet la multiplication des cellules et aide aussi à la cicatrisation. La vitamine A augmente également la résistance de notre corps aux infections. 
    On lui reconnait par ailleurs des vertus anti-cancer, via son action sur les radicaux libres. Le rôle de la vitamine A est donc également de prévenir l'apparition de certains cancers, du sein par exemple.

    En résumé, la vitamine A est essentielle au bon fonctionnement de notre organisme à tous les âges! Du nourrisson à l'apparition des rides, ne vous en privez pas!


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    Bien manger pour affronter l’hiver

    kiwi.jpgIl est bien là le froid ! Crispant nos frêles doigts, commençant à nous gercer les lèvres et à nous faire presser le pas ! Pour affronter l’hiver qui arrive à grandes foulées, rien de tel qu’une alimentation équilibrée. Pour garder la pêche et même booster ses défenses immunitaires, il est bon de privilégier certains aliments. Voici mes petits conseils…


    Des vi-ta-mi-nes !

    orange.jpgOptez pour l’incontournable cure de vitamine C pour lutter contre les coups de fatigue.  Kiwis, oranges, citrons, choux… vous avez le choix ! Idéal pour stimuler le système immunitaire et augmenter la résistance face aux infections.
    Mais n’oublions pas sa cousine, la vitamine E ! Vous la trouverez dans les germes de blé, les noix, noisettes, amandes, châtaignes.... Objectif :  favoriser la circulation sanguine et ainsi  combattre les engelures et le refroidissement de vos doigts de pieds !

    Du zinc
    Pas fans des huîtres et des abats ? Et pourtant, il faut se forcer un peu ! huitres.jpgCar ils sont riches en zinc et le zinc, c’est bon pour la santé ! Il est connu pour ses propriétés antivirales et aide même à lutter contre le rhume ! Autre petit plus, il contribue à combattre l'anxiété, la fatigue et les troubles de la nervosité. Allez, consolez-vous. Vous en trouverez aussi dans les champignons, le bœuf et les produits laitiers.

    Manger de la raclette !

    raclette.gifLe froid et le ciel gris, ce n’est pas très bon pour le moral… et donc pas très bon pour sa forme ! En fait le manque de soleil peut provoquer des carences en vitamines D. Mais il y a des  solutions. Certains poissons d'hiver, comme le cabillaud, le hareng ou le saumon, sont riches en vitamine D. Idem pour certains fromages : camembert, brie, coulommiers et même le fromage de  raclette... alors pourquoi se priver ! Ces aliments vous permettront de pallier le manque d'ensoleillement.

    Et des fruits !

    On opte pour les bananes, pleines de vitamines B6, la vitamine anti-déprime par excellence. Pour équilibrer le tout, place aux agrumes. Les oranges, le pamplemousse sont peu caloriques (en moyenne 30 kcal pour 100 g) et sont pleins de vitamines et de fibres. Histoire de bien digérer les excès des fêtes de fin d’année !

    Et vous, d’autres conseils à donner ?


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