• Les bienfaits du thé

    Les vertus médicinales du thé sont appréciées depuis  ses origines. L’Empereur Shen Nong, père de la médecine et de l’agriculture chinoises, avait déjà remarqué que «le thé soulage la fatigue, fortifie la volonté, délecte l’âme et ranime la vue.» La médecine nous a par la suite éclairés sur les raisons de ce phénomène. 

    Tous les thés contiennent de la caféine (ou théine). La caféine présente dans le thé, contrairement à celle que contient le café, stimule le système nerveux de manière lente et progressive, sans provoquer d’excitation. Elle aide ainsi à se maintenir éveillé et concentré de manière durable.

    Les tannins, ou polyphénols, contenus dans le thé, ont de fortes propriétés antioxydantes. Les polyphénols présents dans le thé vert sont excellents dans la lutte contre le mauvais cholestérol et dans la prévention des maladies
    cardio-vasculaires. Ces substances facilitent  également la digestion et limitent
    l’absorption des graisses.

    Le thé est, par ailleurs, riche en vitamines, notamment en vitamine P (accroissant la résistance des cheveux) et en vitamines B (surtout en vitamine B9) qui contribuent à la bonne santé de l’organisme. Le thé contient également du fluor (une tasse apporterait 30% des besoins en fluor),  bon pour la protection de l’émail dentaire.

    Le rooibos, boisson sans caféine, est également riche en polyphénols aux vertus antioxydantes, et a des vertus relaxantes. Sa consommation est ainsi particulièrement bénéfique en fin d’après-midi ou en soirée.


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    Se prémunir contre le froid extrême

     

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    Conseils de Santé Canada

    Les prévisions météo annoncent du temps particulièrement glacial, autour de -25 Celsius, pour les prochains jours. Les nombreux fêtards qui prévoient participer aux célébrations du Nouvel An sur la Grande-Allée à Québec, mardi soir, doivent redoubler de prudence pour commencer 2014 en santé.

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    Santé Canada profite de l'occasion pour rappeler quelques faits et consignes de sécurité. D'abord, on précise que le froid extrême est mesuré différemment selon la région. Lors de chutes de la température en-deçà de la normale, il peut être difficile de vous tenir au chaud et en sécurité. En général, le risque d'effets sur votre santé, notamment de brûlures dues au vent et de gelures, est plus élevé lorsque l'indice de refroidissement éolien est inférieur à -27.

    Le vent peut accentuer la sensation de froid que vous ressentez. L'indice de refroidissement éolien sert à mesurer le degré de refroidissement ressenti par la peau exposée selon la vitesse du vent. Le refroidissement éolien peut accélérer la perte de chaleur corporelle et faire geler la peau très rapidement. Des indices de refroidissement éolien inférieurs à -70 ont été relevés dans certaines régions du Nord canadien.

    Personnes vulnérables

    Si le froid menace quiconque n'est pas habillé chaudement, certaines personnes risquent davantage de souffrir de gelures et d'hypothermie :

    •les sans-abri

    •les travailleurs en extérieur

    •les personnes habitant des maisons mal isolées (sans chauffage ou sans électricité)

    •les personnes atteintes de certains problèmes médicaux comme le diabète, les neuropathies périphériques et les affections des vaisseaux sanguins

    •les personnes prenant certains médicaments, notamment des bêta-bloquants

    •les amateurs de sports d'hiver

    •les nourrissons (moins d'un an)

    •les personnes âgées (65 ans ou moins)

    Risques pour la santé associés au froid extrême

    La température normale du corps est d'environ 37 ºC (99 ºF). Une baisse de 1 ou 2 ºC (1,8 ou 3,6 ºF) de la température centrale ou l'exposition du corps à un froid intense augmentent le risque d'effets néfastes.

    1) Brûlure due au vent

    Une brûlure due au vent se produit lorsqu'un froid intense retire la couche d'huile recouvrant la peau, ce qui cause : assèchement excessif; rougeur; douleur; démangeaisons. Ce type de brûlure est différent du coup de soleil, mais on les confond souvent en raison de la similarité de leurs symptômes.

    2) Gelure

    À des températures inférieures à 0 ºC (32 ºF), les vaisseaux sanguins situés juste sous la peau se contractent pour maintenir la température centrale. Une exposition prolongée au froid peut entraver la circulation sanguine vers les mains, les pieds, le nez et les oreilles. L'effet combiné d'une mauvaise circulation et d'un froid intense peut entraîner une gelure.

    Les gelures touchent généralement les parties du corps les plus éloignées du cœur : mains; pieds; nez; oreilles. Dans le cas d'une gelure superficielle, la peau prend une teinte jaunâtre ou blanchâtre, mais demeure souple au toucher. Elle peut rougir pendant qu'elle se réchauffe, mais reprend par la suite sa couleur normale.

    Une gelure profonde peut causer des dommages permanents aux tissus corporels à moins d'être traitée immédiatement. Elle se caractérise par une lésion nerveuse ainsi qu'une décoloration de la peau, qui devient noire. Après un certain temps, la lésion nerveuse s'aggrave à un point tel que vous perdez toute sensation dans la zone atteinte et que des cloques apparaissent. Si une plaie se forme et s'infecte, la gangrène peut s'installer, ce qui pourrait nécessiter l'amputation de l'extrémité.

    3) Hypothermie

    L'hypothermie comporte trois stades :

    •Stade 1 - Lorsque votre température centrale tombe de 1 ou de 2 ºC (1,8 ou 3,6 ºF), vous commencez à frissonner, vous avez la chair de poule, et vos mains s'engourdissent. Votre respiration peut s'accélérer et devenir superficielle, et vous pouvez vous sentir fatigué ou avoir un mal d'estomac. Vous pouvez également ressentir une sensation de chaleur, ce qui caractérise le début du deuxième stade d'hypothermie.

    •Stade 2 - Votre température centrale a chuté de 2 à 4 ºC (3,8 à 7,6 ºF) et vous frissonnez intensément. Vous manquez de coordination musculaire, et vos mouvements sont lents et laborieux. Vous pouvez être légèrement confus, devenir pâle et avoir les lèvres, les oreilles, les doigts et les orteils bleus. Voici un petit truc pour savoir si vous souffrez d'une hypothermie modérée (stade 2) : Essayez de rejoindre votre petit doigt avec votre pouce. Si vous n'y arrivez pas, cela indique que vos muscles ne fonctionnent pas bien et que vous souffrez d'une hypothermie modérée.

    •Stade 3 - Si votre température centrale est de moins de 32 ºC (89,6 ºF), les frissons s'arrêteront, mais vous aurez de la difficulté à parler et à marcher et vous serez confus. Vous pourriez même souffrir d'amnésie. Lorsque votre température centrale tombe en deçà de 30 ºC (86,0 ºF), votre peau, si elle est exposée, devient bleue et boursoufflée, vos muscles fonctionnent mal, et votre comportement devient irrationnel. Votre cœur pourrait se mettre à batte rapidement, mais votre pouls et votre respiration ralentiront. À ce stade, vous risquez de mourir.

    Traitement des troubles dus au froid extrême

    1) Brûlure due au vent : Ne grattez pas ni ne frottez la zone atteinte - cela pourrait endommager la peau.

    •Appliquez, au besoin, une crème protectrice pour la peau (hydratant thérapeutique) sur la zone atteinte pour apaiser les symptômes de la brûlure due au vent.

    •Utilisez un baume protecteur pour soigner vos lèvres.

    2) Gelure : Une gelure superficielle se traite de deux façons :

    •Réchauffement passif - Rendez-vous dans un endroit où il fait chaud, enveloppez-vous dans des couvertures ou réchauffez-vous par un contact peau à peau avec une autre personne.

    •Réchauffement actif - En combinaison avec le réchauffement passif, vous pouvez appliquer de la chaleur directement sur la zone atteinte. Il s'agit de dégeler la peau le plus rapidement possible sans vous brûler. Vous ressentirez une vive douleur, donc immergez la peau gelée dans de l'eau dont la température est à peine au-dessus de celle du corps. Évitez de frotter, de masser ou de secouer la peau blessée, ce qui risque de l'endommager davantage.

    Une gelure profonde nécessite des soins médicaux immédiats. Pendant que vous attendez l'arrivée des secours, commencez à traiter la gelure par un réchauffement passif et actif.

    3) Hypothermie : Les cas d'hypothermie grave (stades 2 et 3) nécessitent des soins médicaux immédiats. Composez le 9-1-1 ou le numéro des services d'urgence de votre région. Dans le cas d'une hypothermie légère (stade 1) ou jusqu'à l'arrivée des secours dans le cas d'une hypothermie plus grave, vous pouvez prendre les mesures suivantes :

    •trouvez un abri

    •continuez à bouger

    •séchez et réchauffez (graduellement) votre corps

    •enveloppez-vous dans des couvertures ou des vêtements secs ou réchauffez-vous par un contact peau à peau avec une autre personne

    •prenez des boissons chaudes sucrées

    •ne luttez pas contre les frissons - c'est l'un des mécanismes par lesquels le corps augmente sa température centrale

    •si la personne est inconsciente, il faut la coucher et éviter de la secouer ou de la déplacer brusquement, car il se peut qu'elle souffre d'arythmie (fréquence cardiaque irrégulière).

    Réduire les risques

    Protégez-vous contre le froid extrême en suivant ces conseils :

    1) Portez des vêtements appropriés

    •Portez toujours des vêtements adaptés au temps qu'il fait. Les tissus synthétiques et de laine isolent mieux. Certains tissus synthétiques sont conçus pour chasser la transpiration du corps, ce qui vous garde au sec et réduit davantage les risques.

    •Habillez-vous de plusieurs couches de vêtements, dont une couche extérieure étanche au vent. Vous pouvez toujours retirer ou ajouter une couche selon que vous avez trop chaud (avant de commencer à transpirer) ou que vous avez froid.

    •Portez des chaussettes chaudes, des gants, un chapeau et un foulard par temps froid. N'oubliez pas de vous protéger le nez avec un foulard.

    •Si vous êtes mouillé, changez-vous aussitôt que possible, car vous perdez rapidement de la chaleur.

    2) Protégez-vous

    •Par temps ensoleillé, portez des lunettes de soleil et appliquez un baume pour les lèvres et un écran solaire pour protéger votre peau des rayons UV et prévenir les brûlures dues au vent grâce à une bonne hydratation.

    •Portez un masque et des lunettes protectrices si vous pratiquez une activité hivernale comme le ski, la motoneige ou le patin, afin de protéger votre visage des gelures et des brûlures dues au vent.

    •Continuez à bouger (en remuant surtout les mains et les pieds) pour faire circuler le sang et conserver votre chaleur corporelle.

    3) Informez-vous des conditions météorologiques

    •Surveillez les alertes météo dans votre région. Des bulletins et des avertissements spéciaux sont émis lorsque votre région risque de connaître des conditions météorologiques extrêmes.

    •Environnement Canada émet des avertissements de refroidissement éolien pour vous prévenir des conditions qui causeront une gelure si la peau est exposée.

    4) Trouvez un abri et continuez à bouger

    •Si vous êtes pris dans une violente tempête de neige ou dehors par un très grand froid, trouvez un abri. S'il n'y a aucun bâtiment à proximité, vous pouvez vous réfugier dans une petite caverne, un fossé, un arbre creux ou un véhicule afin de réduire le risque de gelure ou d'hypothermie.

    •Même si vous trouvez un abri, continuez à bouger pour conserver votre chaleur corporelle.

    5) Aménagez votre domicile pour l'hiver

    •Effectuez des travaux d'entretien réguliers afin de préparer la maison pour l'hiver. Assurez-vous que votre appareil de chauffage fonctionne bien et colmatez les brèches pour emprisonner la chaleur.

    6) Évitez l'alcool

    •Consommer de l'alcool avant de sortir par temps froid peut accroître le risque d'hypothermie en augmentant la circulation sanguine vers les extrémités du corps. Vous pourriez avoir l'impression d'avoir chaud même si vous perdez de la chaleur.

    7) Informez-vous des risques pour la santé

    •Consultez un professionnel de la santé pour savoir si le froid extrême est plus dangereux pour vous en raison d'un problème de santé.

    •Si vous souffrez d'un problème de santé comme une maladie du cœur, il vaut mieux éviter les tâches ardues comme pelleter la neige.

    (Source : Santé Canada)

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  • Recommandations sanitaires en période de grand froid et de froid extrême

    Recommandations sanitaires en période de grand froid et de froid extrême

     

    Le grand froid, le vent glacé, la neige sont des risques météorologiques qui peuvent être dommageables pour la santé (gelures, hypothermies, déclenchement de crises d’asthme et d’angines de poitrine, développement d’infections broncho-pulmonaires…). Leurs effets sont insidieux et peuvent passer inaperçus. Il faut donc redoubler de vigilance.

    La Direction générale de la santé rappelle les principales mesures à adopter pour prévenir les conséquences du froid sur la santé, notamment pour les populations vulnérables (sans-abri, nourrissons, personnes âgées ou présentant certaines pathologies chroniques cardiovasculaires, respiratoires ou endocriniennes).

    En cas de grand froid ou de froid extrême  :

    • Limitez les activités extérieures si vous faites partie des personnes à risque. Sauf nécessité impérative, évitez de sortir avec votre nourrisson en période de grand froid.
    • Le froid demande des efforts supplémentaires à l’organisme, et notamment au coeur qui bat plus vite pour lutter contre le refroidissement. Ainsi, vaut-il mieux limiter les efforts physiques même lorsqu’on est en bonne santé.
    • Si vous devez tout de même sortir à l’extérieur :
      • Adaptez votre habillement : pensez à vous couvrir la tête et à vous munir d’une écharpe pour recouvrir le bas du visage et particulièrement la bouche. Habillez-vous très chaudement. De plus, de bonnes chaussures permettent d’éviter les chutes.
      • Soyez particulièrement vigilants pour les nourrissons et les enfants. Evitez de placer votre nourrisson dans un porte-bébé, susceptible de comprimer ses membres inférieurs et d’entraîner des gelures. Il est préférable que votre enfant soit transporté dans les bras, un landau ou une poussette afin qu’il puisse bouger régulièrement pour se réchauffer.
    • À la maison :
      Une des conséquences indirectes du froid est le risque accru d’intoxication par le monoxyde de carbone, première cause de mortalité par toxique en France. De ce fait :
      • Assurez-vous du bon fonctionnement des ventilations et des appareils de chauffage qui doivent avoir été entretenus avant utilisation. Ne faites pas surchauffer les poêles à bois ni les chauffages d’appoint en raison des risques d’incendie et d’intoxication au monoxyde de carbone. Les chauffages d’appoint fonctionnant avec des combustibles (ex : kérosène) ou de camping sont à proscrire pour les mêmes raisons.
      • En cas d’utilisation, installez impérativement les groupes électrogènes à l’extérieur des bâtiments, ils ne doivent jamais être placés à l’intérieur.
      • Ne surchauffez pas votre logement mais chauffez normalement en vous assurant de sa bonne ventilation (n’obstruez pas les bouches d’aération).

    Pensez également à prendre régulièrement des nouvelles des personnes âgées ou handicapées et/ou isolées de votre voisinage ou entourage. Enfin, n’hésitez pas à appeler le 115 si vous remarquez une personne sans abri ou en difficulté dans la rue.

    Pour plus d’informations sur la situation précise de votre département ainsi que les mesures spécifiques mises en oeuvre localement, veuillez suivre les recommandations émises par votre préfecture ou consulter son site Internet.


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  • « Le manque de soleil influe sur l'état psychique »

    LAURENT CHNEIWEISS psychiatreLaurent Chneiweiss, spécialiste de l'anxiété, s'intéresse aux effets de la météo sur notre moral. Selon lui, un temps gris rend morose, provoque des sautes d'humeur, et le manque de luminosité peut dérégler l'horloge biologique interne.

    Quel est l'impact sur notre psychisme de la grisaille qui s'invite depuis deux semaines sur la moitié nord du pays?
    LAURENT CHNEIWEISS.

     

    Elle peut provoquer des variations d'humeur, mais pas d'état dépressif, pas de véritables troubles qui, eux, sont plus enracinés et qui apparaissent chez certaines personnes lors d'une baisse prolongée de lumière, ce qu'on appelle le blues hivernal. L'humeur en ce moment est à l'image de la météo : maussade. En vacances, il y a une très forte attente, sur le plan psychologique, de beau temps. Quand le soleil n'est pas au rendez-vous, la déception est encore plus grande que d'habitude.
    Il y a aussi des conséquences sur le plan biologique…
    Oui. Les jours où il fait moche, on constate moins d'activation des individus, moins de mouvements. C'est un cercle vicieux. Si vous commencez à faire moins de choses, vous générez moins de sécrétions d'adrénaline et de cortisone. Cette baisse d'hormones influe alors sur votre état psychique en intensifiant la morosité.
    Au quotidien, comment cette morosité se traduit-elle?
    On va entrer dans une spirale négative et se focaliser sur tout ce qui ne va pas, et pas seulement la couleur du ciel. On s'attarde par exemple sur ce qui ne fonctionne pas avec les enfants ou dans le couple.
    Quelles sont les conséquences pour ceux qui reprennent le travail, de retour de vacances ensoleillées dans le sud de la France ou à l'étranger?
    L'horloge biologique interne va se trouver modifiée par la variation de luminosité. A cela s'ajoute une sorte de décalage horaire lié à la reprise du travail. Quand on retourne au boulot, on se lève plus tôt qu'en vacances. Il faut donc récupérer moralement…
    Comment faire pour ne pas avoir le moral dans les chaussettes quand il pleut?
    C'est bien simple, il faut être en mouvement pour secréter des hormones, donc faire du sport.


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  • Toute comme le printemps avec qui elle partage cette caractéristique d’entre-deux, l’automne est souvent une saison difficile pour beaucoup. L’entrée vers l’hiver, les jours qui raccourcissement induisent de la nostalgie, de tristesse pouvant aller jusqu’à certaines formes déprime. Sans doute, cette nostalgie est à relier à sa position dans le cycle de l’année mais aussi celui du Tao : l’automne comme la fin qui s’approche (l’hiver ou la vieillesse) avant sa renaissance au printemps suivant. Ainsi donc, nostalgie de la vie dans sa phase active et lumineuse mais peut-être aussi regret de ce que nous n’avons pu su ou pu faire dans l’année écoulée… L’automne saison des bilans…

    La préparation de l’hiver

    Saison des bilans, l’automne est tout autant saison de préparation à l’hiver et de son repos bien mérité et nécessaire. Cela peut également se lire à l’aune des activités traditionnelles de la terre : Si l’on récolte les fruits des productions arrivés à maturité (récoltes diverses, vendanges, châtaignes, noix etc.), on engrange ces mêmes récoltes (le foin pour les animaux, les céréales et autres légumineuses pour les humains) pour se préparer et s’organiser à passer sereinement et confortablement l’hiver.

    Au niveau énergétique, cela se traduit par le fait que l’automne est la période où le rein commence à se recharger pour l’année à venir avant d’atteindre sa plénitude énergétique en hiver. C’est la fonction du rein comme réserve d’énergie vitale. C’est donc le moment de le nourrir correctement pour qu’il puisse se recharger au mieux. On peut l’y aider de différents manières : étirements de méridiens, alimentation propice, exercices de volonté…

    Une saison du lâcher-prise et la sérénité
    Ranger, mettre en ordre organiser les choses et son chez soi intérieur pour se préparer à passer l’hiver en toute quiétude et savoir profiter d’une vie moins active pour se reposer et se ressourcer… Ce n’est pas un hasard si l’automne se caractérise par ce sens de l’organisation. Dans le Tao, il renvoie à l’élément métal (ou au minéral) dont on connaît l’organisation moléculaire particulièrement ordonnée et fixe.

    Mais comme dans toute chose, ce sens de l’organisation propre à l’énergie automnale doit en même temps être maîtrisé sous peine d’une déséquilibre : celui de la volonté de tout contrôler (ses émotions, sa vie…), voir régenter tout son environnement. Or, à vouloir tout organiser, on se coupe de la vie en perpétuel changement. Au lieu d’en percevoir les potentiels, la vie et ses changements nous apparaissent alors menaçant et déstabilisant vis-à-vis des plans qu’on s’évertue à échafauder.

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