•    

    La souffrance au travail : la fin d'un tabou !

    Taboue il y a peu, la souffrance au travail éclate au grand jour. Le phénomène du stress en entreprise entraîne des cas de suicide. Une situation qui exige de se poser certaines questions sur la nature des pressions et des pistes de réflexions pour y remédier. La sociologue Nicole Aubert nous aide à y voir plus clair.

    <script language="JavaScript">// <![CDATA[ OAS_AD('Middle'); // ]]></script>
    Publicité
    <script id="extFlashMiddle1" type="text/javascript" src="http://ad.doctissimo.fr/RealMedia/ads/Creatives/TFSMflashobject.js"></script> <script language="JavaScript">// <![CDATA[ if(!document.body) document.write(""); OASd = document; var plug = false; var flashVersion = -1; var minFlashVersion = 9; if(navigator.plugins != null && navigator.plugins.length > 0){flashVersion =(navigator.plugins["Shockwave Flash 2.0"] || navigator.plugins["Shockwave Flash"]) ? navigator.plugins["Shockwave Flash" +(navigator.plugins["Shockwave Flash 2.0"] ? " 2.0" : "")].description.split(" ")[2].split(".")[0] : -1; plug = flashVersion >= minFlashVersion;} else if(navigator.userAgent.toLowerCase().indexOf("webtv/2.6") != -1){flashVersion = 4;plug = flashVersion >= minFlashVersion;} else if(navigator.userAgent.toLowerCase().indexOf("webtv/2.5") != -1){flashVersion = 3;plug = flashVersion >= minFlashVersion;} else if(navigator.userAgent.toLowerCase().indexOf("webtv") != -1){flashVersion = 2;plug = flashVersion >= minFlashVersion;} else if((navigator.appVersion.indexOf("MSIE") != -1) &&(navigator.appVersion.toLowerCase().indexOf("win") != -1) &&(navigator.userAgent.indexOf("Opera") == -1)){var oasobj; var exc; try{oasobj = new ActiveXObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash.7"); flashVersion = oasobj.GetVariable("$version");} catch(exc){try{oasobj = new ActiveXObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash.6"); version = "WIN 6,0,21,0"; oasobj.AllowScriptAccess = "always"; flashVersion = oasobj.GetVariable("$version");} catch(exc){try{oasobj = new ActiveXObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash.3"); flashVersion = oasobj.GetVariable("$version");} catch(exc){try{oasobj = new ActiveXObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash.3"); flashVersion = "WIN 3,0,18,0";} catch(exc){try{oasobj = new ActiveXObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash"); flashVersion = "WIN 2,0,0,11";} catch(exc){flashVersion = -1;}}}}} plug =(flashVersion != -1)? flashVersion.split(" ")[1].split(",")[0] >= minFlashVersion : false;} if(plug) { document.write("
    "); function loadFlashMiddle1(){ if(navigator.userAgent.indexOf("MSIE") != -1 && navigator.userAgent.indexOf("Opera") == -1){ if (extFlashMiddle1.readyState == "complete") { FlashObject("http://ad.doctissimo.fr/RealMedia/ads/Creatives/OasDefault/Granions-949-Enc-Stress/Oligotherapie-Granions-Nov09-Encart-300x250.swf?clicktag=http://ad.doctissimo.fr/RealMedia/ads/click_lx.ads/www.doctissimo.fr/pages_psychologie/stress/exclu/L48/1931792781/Middle/OasDefault/Granions-949-Enc-Stress/Oligotherapie-Granions-Nov09-Encart-300x250.html/575a7731696b687163394141426e4c70?", "OAS_AD_Middle", "width=300 height=250", "", "clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" ,"9", "FinContentMiddle1"); extFlashMiddle1.onreadystatechange = ""; } extFlashMiddle1.onreadystatechange = loadFlashMiddle1; } else { OASfp=" Menu=FALSE swModifyReport=TRUE width=300 height=250 "; OASd.write(""); OASd.write(""); OASd.write(""); OASd.write(""); } } loadFlashMiddle1(); } else { OASd.write("");} if(!document.body) document.write(""); // ]]></script>

    Suicides en entreprise, le mot est lâché ! Et le tabou levé. Il aura fallu les drames survenus à France Télécom, Renault et récemment Thales pour que cadres et employés en détresse aient le droit de cité. Le travail a subi certaines métamorphoses, où semblent dominer, pour certaines entreprises, un productivisme forcené et la nocivité de certaines pratiques de management. Présente aux récentes commissions de réflexion créées par le gouvernement sur la souffrance au travail, la sociologue Nicole Aubert1, évoque des facteurs possibles : "Les causes de cette détresse sont multiples évidemment. Elles sont en lien avec une forte complexification du travail, avec la généralisation du traitement dans l'urgence et certains modes de management".

    Une négation de la "donnée de l'humain"

    Stress au travailL'organisation du travail tient de moins en moins compte du facteur humain. "L'avènement des nouvelles technologies de l'instantanéité impose une culture de l'urgence généralisée qui joue un rôle dans l'augmentation de la détresse au travail" signale Nicole Aubert. La multiplication de process de travail crée de nombreuses tensions et s'accompagne aussi de beaucoup de stress. De plus en plus contraignants et réglementés, ils s'accompagnent de beaucoup de stress.

    S'ils répondent à une rationalisation des outils de gestion, ils prennent peu en compte la "donnée de l'humain". Les prescriptions sont précises, souvent trop. Elles laissent peu de  marge d'erreur et encore moins de respiration dans le travail.

    Un cumul de contraintes

    "Les contraintes se multiplient et se cumulent : aux contraintes de type industriel, avec l'obligation de respecter des normes productives, des cadences et de tenir les rythmes imposés par le process, s'ajoutent des contraintes de type marchand - obligation de réactivité à la demande - qui augmentent la pression temporelle et provoquent un cumul de charge physique et mentale" explique Nicole Aubert. Le salarié doit être de plus en plus réactif et répondre aux exigences du marché, au détriment parfois de ses compétences, et d'une culture du métier. Sollicité de plus en plus dans ses capacités d'adaptation, il n'a plus le temps d'approfondir. La priorité est de sans cesse de se propulser vers un nouveau dossier, sans la possibilité de faire un retour arrière, pourtant nécessaire pour effectuer des bilans ou simplement reprendre son souffle. S'impliquer devient alors très difficile. De plus, le salarié a la sensation de ne pas pouvoir cultiver ses talents, son savoir-faire. Avec à la clé, une réelle démobilisation.

    Plus de responsabilités… et de mal-être

    Enfin, la notion d'évaluation individualisée des compétences, est fortement mise en cause dans les difficultés que rencontrent les salariés. "La notion de compétition domine et avec elle une individualisation, doublée d'un accroissement des responsabilités" poursuit la sociologue.

    La possibilité de recourir au groupe, au collectif, tend à disparaître, et avec elle, grandit un climat de détresse, mais aussi parfois de violence sociale au sein de l'entreprise. Autant d'éléments qui peuvent peser lourd dans la balance d'un mal-être qui va croissant.

    La souffrance a supplanté le stress !

    Plus que de stress, il faut parler d'une vraie souffrance. "Il faut rester vigilant à ne pas faire d'amalgame" prévient Nicole Aubert. Toutes les entreprises ne sont pas à ce niveau de pressions. Ça dépend bien évidemment de leur situation économique.

    Plus un secteur est concurrentiel et soumis à la mondialisation, plus ces facteurs sont présents. Les salariés peuvent alors fonctionner en mode "panique" et l'on parle de "Toyotarisation"2 (ou mécanisation) des esprits. Les indicateurs de stress mis en place dans ces entreprises à risque ont largement viré au rouge. A tel point que la commission insiste aujourd'hui davantage sur la notion de souffrance au travail, plus représentative de ce qui se passe que celle, plus étroite et plus limitée, de stress.

    Beaucoup reste à faire…

    Comment lutter contre cette dérive ? "Nous en sommes aux balbutiements" précise Nicole Aubert. La volonté de la Commission de réflexion sur la souffrance au travail tourne autour des repérages des éléments en cause dans l'apparition de cette souffrance et des solutions à mettre en place dans les entreprises.

    Les principales pistes de réflexion tournent d'une part, autour de la formation et de l'information. Lors des réunions plénières, il a été établi que "Trop souvent les différents acteurs de la vie professionnelle n'ont pas les clés pour aborder certaines problématiques. L'accent doit être mis notamment sur la formation à l'humain et à l'immatériel"2. D'autre part, les pistes portent sur la responsabilisation. "Il semblerait que les responsabilités soient mal définies, d'où une confusion de rôles et un climat de défiance". La décision de rétablir la confiance et d'obtenir l'implication de tous les acteurs, par la clarification des rôles et missions de chacun, retient tous les suffrages.

    Catherine Maillard - Le 12 novembre 2009

    1 - Nicole Aubert est l'auteure de plusieurs livres sur le sujet :
    Le coût de l'excellence. Nicole Aubert. Vincent de Gaulejac. Ed Le Seuil.
    Le culte de l'urgence, la société malade du temps. Nicole Aubert. Ed Flammarion.
    2 - Commentaire de Nicole Aubert : La Toyotarisation est différent de la mécanisation… C'est la référence à des processus de production à la japonaise et l'idée que les humains sont traités pareil, que les esprits doivent être formatés de la même manière que ce que fait Toyota dans ses usines.
    3 - Compte-rendu de la Commission de réflexion sur la souffrance au travail (5 novembre 2009)


    votre commentaire
  • Massage Express

    Pas suffisamment coincée pour déranger le kiné et trop pressée pour passer une heure chez l’esthéticienne, aujourd’hui quand on a envie d’un petit massage, on peut aller au café ou au bureau…

    <script language="JavaScript"> </script>

    Pour tout massage, il est recommandé de consulter des masseurs-kinésithérapeutes diplômés.

    En France où le toucher reste encore tabou, se faire masser devant tout le monde à l’heure de l’apéritif ou au bureau entre deux réunions n’est pas franchement inscrit dans notre culture. Et pourtant le massage est un excellent moyen de se détendre, de faire baisser la tension et d’oublier son stress.

    Massage express dans les bars et dans certaines entreprises

    Massage expressMême si à Paris, on ne s’étonne plus de rien, en août 99 les premiers clients du No Stress Café ont dû avoir une belle surprise en voyant dans ce resto une chaise de masseur placée à côté du bar. "Au début, explique Guy Boutros, kiné et co-fondateur du No Stress café, les clients étaient assez réticents et ne venaient pas spontanément se faire masser, aujourd’hui ils sont habitués et nous avons beaucoup de fidèles". Complètement  dans l’air du temps le concept du No Stress séduit : les massages sont courts - 15 minutes -,  pas chers, 7.62 €uros (soit 50 Francs) - se font sans rendez-vous et uniquement dans un but de relaxation. Ici on ne soigne pas, on détend. Et ça fait du bien, tellement de bien que certaines entreprises n’hésitent pas à s’offrir une fois par semaine par exemple les services d’un masseur. C’est ainsi qu’au No stress café, les 4 masseurs du restaurant travaillent également dans des entreprises comme Canal Plus, Vivendi ou Club-Internet.

    Quels sont les effets d’un massage express ?

    A califourchon sur la chaise de massage, le ventre collé au dossier, les genoux et les bras reposant sur des accoudoirs, on est parfaitement soutenu. En 15 minutes le masseur s’occupe du dos, des épaules, de la nuque et de la tête... bref des zones où ça coince facilement. Une fois la séance finie, quand tous  les muscles sont bien détendus, on se sent bien : le corps léger et la tête apaisée. Et le soir venu, on s’endort facilement et on bénéficie d’un sommeil vraiment réparateur. Évidemment, selon les personnes et leur état d’esprit au moment du massage, les résultats seront différents.

    Certains retrouvent un regain  d’énergie alors que d’autres n’ont qu’une seule envie : aller se coucher. Pour profiter pleinement de ce moment de détente, il y a deux règles simples à respecter : le faire quand on en ressent le besoin et se laisser aller pendant le massage. Une relation de confiance doit s’instaurer entre le masseur et son patient. Si vous ne le sentez pas, ça ne sert à rien de se forcer.


    1 commentaire
  • Les causes de la fatigue<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La fatigue est l'un des grands maux de notre époque, puisque, selon différentes enquêtes, 60% des Français se déclarent fatigués. Les causes de la fatigue, ou " asthénie ", sont très nombreuses.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La fatigue est parfois la conséquence d'une maladie générale (diabète, cancer), d'un surmenage sportif ou professionnel, mais dans la majorité des cas, il est difficile de trouver une cause précise. Dernière explication en vogue : un virus serait responsable de ce que les Américains ont nommé le " syndrome de fatigue chronique ", ou maladie des yuppies, ces jeunes cadres dynamiques qui travaillent dans les banques et sont soudain terrassés par une fatigue inexplicable.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aux États-Unis, on estime que près de 100 000 personnes sont atteintes de cette maladie mystérieuse, et dans notre pays, il y aurait 500 000 personnes, chaque jour, qui consulteraient un médecin pour cette raison.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    D'après une enquête réalisée en France, l'étude de la répartition des cas révéle que la plupart sont en fait des " fatiguées ". En effet, la fatigue frappe souvent les femmes. Dans la moitié des cas, un examen minutieux trouve à l'origine de cette fatigue une cause organique bien réelle : un début de diabète, un cancer débutant, parfois une tumeur bénigne du cerveau expliquant un mal de tête persistant et fatigant. Souvent, les fatigués refusent d'être malades : par exemple ils ne veulent pas admettre qu'ils sont diabétiques, ou que leur diabète est mal soigné. C'est aussi le cas de personnes déprimées, qui refusent de le reconnaître, et de personnes qui pour une raison ou une autre ont reçu par exemple un traitement anxiolytique ou un somnifère pendant quelques temps et le continuent par habitude. Dans ces circonstances, la fatigue s'explique facilement par l'intoxication médicamenteuse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais dans la seconde moitié des cas, on a du mal à découvrir une cause organique, psychique ou toxique précise. La fatigue trouverait alors son origine dans un dérèglement total des rythmes de vie. C'est le cas par exemple des " toxicomanes de l'effort " : il s'agit de personnes qui non seulement travaillent beaucoup, mais qui, à leurs journées surchargées ajoutent des exercices physiques intenses et des sorties nocturnes. Ces personnes " vivent sur les nerfs ", et la fatigue est bien compréhensible. À l'inverse, la fatigue peut être la conséquence d'une vie terne, sans joies ni plaisirs, qui conduit vite à " la déprime ". Enfin, l'étude des cycles journaliers a montré que les changements de rythme sont particulièrement fatigants. C'est le cas des personnes qui travaillent en 3x8 ou qui voyagent beaucoup et sont tout le temps soumises au décalage horaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fatigue et asthénie<o:p></o:p>

    Il y a plusieurs sortes de fatigue, très différentes les unes des autres. Quand vous avez travaillé toute la nuit pour passer (et réussir) un examen, ou lorsque vous gagnez une compétition sportive, vous êtes fatigué parce que vous avez fourni un effort important. Mais il s'agit d'une fatigue normale et " heureuse ".<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En revanche, lorsque vous êtes déprimé, ou que vous souffrez d'une maladie cardiaque ou pulmonaire qui vous essouffle rapidement, vous êtes fatigué à cause d'une affection précise. Dans ce cas-là, on parle généralement d'asthénie. Autrefois, on employait beaucoup le terme de neurasthénie (fatigue nerveuse) pour évoquer la dépression.<o:p></o:p>


    votre commentaire
  • UNE MALADIE DE NOTRE TEMPS

    Le stress est souvent décrit comme l'une des grandes maladies de notre époque, surtout dans le travail. Engendré par l'ensemble des contraintes que nous subissons chaque jour, il serait à l'origine de la plupart des maladies coronariennes, des ulcères à l'estomac ou encore de dépressions et de l'absentéisme.

    Avant de décrire plus précisément les causes et les symptômes du stress, voici quelques données sur l'ampleur de ce phénomène.

    LE STRESS TUE

    Selon le BIT (le Bureau International du Travail, qui siège à Genève et est un organisme important pour l'étude des conditions de travail), dans son rapport annuel de 1993, le stress est " l'un des plus graves problèmes de notre temps ". Le stress provoque un très grand nombre de maladies, et, dans certains pays, il serait même mortel : c'est le cas, par exemple, au Japon, où le syndrome d'épuisement nerveux semblable à notre stress s'appelle le karoshi. Il s'agit d'une maladie redoutée, due à l'épuisement physique et nerveux provoqué par le travail. Le karoshi touche des employés modèles qui travaillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et qui, au bout d'un certain temps, sombrent dans l'apathie, dans un épuisement qui peut les conduire à la mort (mais, heureusement, les cas sont fort rares).

    Le stress dans le travail concerne les employés qui s'investissent trop dans leurs tâches, et se déroule selon un schéma désormais classique : dans une première phase, le jeune diplômé montre beaucoup d'enthousiasme et d'énergie. Il travaille constamment pour faire sa place dans l'entreprise ou gravir plus rapidement les échelons de la hiérarchie. Au bout de quelque temps, le carburant nerveux vient à manquer, et il commence à se plaindre de fatigue, de troubles du sommeil, d'irritabilité excessive. Puis, progressivement, apparaissent les signes d'épuisement nerveux et physique, marqués par un état dépressif important.

    On pourrait rapprocher de cet état le " syndrome des yuppies ", qui se manifeste aussi par une profonde fatigue, et qui est d'origine inconnue. Pour les Américains, très nombreux à être affectés par cette maladie, elle serait d'origine virale, alors que les médecins français penchent plutôt pour une origine psychologique.

    LES VICTIMES DU STRESS

    Toujours selon les études américaines, le stress au travail reviendrait très cher, puisque son coût est évalué, uniquement aux États-Unis, à 200 milliards de dollars par an, soit approximativement 1 000 milliards de francs, en raison des soins médicaux, de l'absentéisme au travail et de la baisse de productivité. En Europe, le stress serait également à l'origine de millions d'heures de travail perdues.

    On parle souvent du stress du manager ou des financiers, qui seraient soumis à des contraintes importantes. Mais, dans la réalité, ce ne sont pas ces professions qui sont les plus fatigantes ni les plus stressantes : les plus dangereuses, à cet égard, sont les métiers soumis à un environnement bruyant (mécanique, travaux du bâtiment, fonderie, etc.), routinier (travail à la chaîne), mais ceux-ci ont tendance à disparaître aujourd'hui. Sont aussi concernés les métiers supposant un investissement nerveux important de la personne : infirmière, instituteur, coursier, standardiste, contrôleur aérien.

    Tout ceci ne nous dit pas ce qu'est le stress. Il est vrai qu'il n'existe aucune définition admise par tous les médecins, et que, depuis cinquante ans, la conception du stress a beaucoup évolué.


    votre commentaire
  • <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    :           Café : entre vice et vertus<o:p></o:p>

    Dopez votre cerveau ! <o:p></o:p>

    La vérité sur le café !<o:p></o:p>

    Le café est l’objet de nombreuses recherches et controverses scientifiques. Si ses effets sur le cerveau sont connus, ses actions sur le sommeil ou sur certaines maladies sont encore à l’étude. Astrid Nehlig, directeur de Recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) à Strasbourg, nous dévoile les secrets cachés dans notre tasse…<o:p></o:p>

    Publicité<o:p></o:p>

    : Quels sont les principaux effets du café sur le cerveau ?<o:p></o:p>

    Astrid Nehlig : Il y a deux grands types d’effets du café, selon la consommation. A des doses faibles (une à deux tasses en une prise, au petit déjeuner par exemple), on constate des effets positifs. Il y a ainsi une augmentation de la vigilance, une sensation de bien être, une bonne humeur, un dynamisme, une meilleure concentration… Par contre, à des concentrations plus élevées, (de 4 à 8 tasses en une prise), les effets sont négatifs : anxiété, tremblements, irritation, accélération du rythme cardiaque ou même problèmes digestifs. De plus, la durée de ces actions sur le cerveau varie énormément d’un individu à l’autre. En moyenne, les effets sont ressentis durant trois à quatre heures. Mais cela dure moins longtemps chez un fumeur et plus chez une femme enceinte par exemple. Sans compter les éventuelles interactions médicamenteuses.<o:p></o:p>

    Doctissimo : En ce qui concerne les effets sur le sommeil, le café est-il un ennemi des nuits sereines ?<o:p></o:p>

    Astrid Nehlig : Une tasse de café (environ 100 mg de caféine) induit une plus grande latence avant l’endormissement. Le buveur va mettre plus de temps à trouver les bras de Morphée. Mais le café a également un effet sur la qualité du sommeil. Il va agir de manière négative sur le sommeil profond. Cet effet ne dépend pas uniquement de la prise de café le soir, mais de la consommation tout au long de la journée. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut bannir la petite tasse avant d’aller au lit. Cela dépend de chacun et notamment des rituels d’endormissement.<o:p></o:p>

    : Le café, comme les drogues, peut-il entraîner une dépendance ?<o:p></o:p>

    Astrid Nehlig : Il est vrai que beaucoup de personnes se plaignent de ne pouvoir arrêter le café. Selon moi, il n’y a pas de dépendance au niveau moléculaire. Des drogues telles que la cocaïne ou la morphine vont activer des structures particulières dans le cerveau. Or la caféine ne les active pas. Certes, dans un très faible nombre de cas, on peut constater une sorte de syndrome de sevrage en cas d’arrêt brutal : maux de tête, fatigue, nausée… Mais là encore, les symptômes disparaissent en moins de 3 jours, et n’ont rien de commun avec les effets des drogues. De plus, selon les critères de l’Organisation mondiale de la santé, le café n’entraîne pas de dépendance. En réalité, on peut parler plutôt d’effet “ renforçateur ” : en provoquant des sensations agréables, le café va induire une consommation régulière. Il s’agit en fait d’une habitude liée à un plaisir. On peut aussi mettre en cause des facteurs environnementaux tels que le stress, qui vont entraîner une prise de café<o:p></o:p>


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique