• L'hiver, l'organisme est plus vulnérable aux attaques, le froid fragilise la barrière principale, la peau. Pour augmenter la température interne, la peau subit une vasoconstriction (les vaisseaux sanguins se contractent) au niveau des extrémités (mains, pieds, oreilles, nez), et les frissons apparaissent. La peau devient sèche et inconfortable.

    Les muqueuses des voies respiratoires sont en permanence agressées par les basses températures et sont donc moins efficaces pour contrer l'entrée des bactéries et des virus. Nos défenses immunitaires se trouvent cernées par les attaques, elles sont dépassées et ne peuvent pas intervenir pour toutes les agressions, c'est pourquoi on tombe plus souvent malade en hiver.

    Tous ces événements fatiguent énormément l'organisme qui n'est pas apte à répondre aux agressions du système immunitaire et qui s'affaiblit.

    L'hiver est une période où l'on vit davantage en promiscuité et dans des lieux confinés et mal aérés (transport en communs, centres commerciaux, appartements surchauffés...). Les virus circulent donc plus facilement. 

    L'organisme se fatigue à lutter contre le froid, il ne peut pas toujours réagir contre les attaques. Il est donc important de respecter quelques règles de base pour éviter de tomber malade en hiver.

     Lorsque vous sortez, pensez à vous couvrir la tête et les mains, si elles sont au chaud, l'organisme se défendra mieux

     Aérez les pièces de vie (salon, salle à manger et chambre) au minimum 10 minutes par jour en ouvrant les fenêtres.

     Protégez votre peau du visage (et des mains si besoin) des agressions du froid avec une crème hydratante.

     Evitez de rester confiné dans une pièce trop longtemps avec des personnes malades. De même, faites chambre à part en cas de rhume, grippe ou autre virus.

     l'hiver L'organisme est fragilisé par le froid


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    Fréquent, il se traduit par un ensemble de symptômes, dont les principaux sont la triade : constipation, douleurs abdominales et diarrhées.

    Incommodant sans être dangereux, il impose un régime alimentaire restrictif envers tous les aliments susceptibles d'irriter le côlon.

    Quels sont les symptômes du syndrome de l'intestin irritable ?

    • Maux de ventre ou douleurs abdominales après les repas, mais aussi durant les périodes de stress.
    • Ballonnements, crampes, flatulences.
    • Diarrhée ou constipation ou alternance des deux.

    Pour retrouver un certain confort intestinal, un régime alimentaire s'impose, excluant tous les aliments irritant le côlon.

    Quels sont les aliments irritant le côlon ?

    • Les légumineux : fèves, haricots secs, lentilles, pois…
    • Les fibres riches en lignine : les crudités, certains légumes verts (blette, céleri, chou, oignon, salsifis).
    • Les piments.
    • Les fruits non pelés.
    • Les fruits oléagineux : amandes, noix, noix du Brésil, noix de cajou, noisettes, noix de macadamia, noix de pécans, pignons, pistaches.
    • Le son.
    • Les aliments fermentés, surtout les fromages fermentés (fromages à pâte molle et croûte moisie type Brie et Camembert, fromages à pâte molle et croûte lavée type Livarot et Munster, fromages avec moisissures à l'intérieur type bleus et persillés...).
    • Les viandes faisandées ou marinées.
    • Les viandes à fibres longues avec tendon et collagène.
    • Certains abats.
    • Les charcuteries.
    • Les préparations grasses.
    • Les sauces grasses.
    • Les fritures.
    • Les farineux.
    • Le lait et les laitages.
    • L'alcool.
    • Le café fort.
    • Les abus d'aliments riches en fructose : miel, fruits secs, raisin, figue, cerise…
    • Les aliments glacés.

    Lorsque les troubles ont disparu, il est possible de réintroduire certains de ces aliments, mais toujours de façon très prudente et progressive.


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  • Ingrédients pour 4 personnes

     

    • 1 poêlée surgelée de champignons mélangés cuisinés

    • 100 g de parmesan

    • 100 g de farine

    • 80 g de beurre

    • 1 petit bocal de sauce tomate

    • 1 branche de thym

    • sel, poivre

     

    Etapes de préparation

     

    Faites chauffer une grande poêle et faites-y revenir les champignons cuisinés avec le thym effeuillé, jusqu'à ce que l'eau de cuisson soit évaporée.

    Préchauffez le four à 180 °C.

    Dans un saladier, mélangez le beurre, la farine et le parmesan. Le mélange doit être sableux.

    Mettez les champignons dans un plat à gratin puis nappez de sauce tomate.

    Emiettez la pâte à crumble sur le dessus et enfournez 30 min.

    Astuces et conseils pour Crumble aux champignons

     

    Dégustez avec du blanc de poulet grillé.


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    Le chanteur Michel Delpech  nous a quitté

    Michel Delpech

     

    LE MONDE | 02.01.2016 à 22h57 • Mis à jour le 04.01.2016 à 14h14 | Par Sylvain Siclier

    Avec son sourire chaleureux, sa séduction tranquille dans la voix, bien posée, juste, assez économe d’effets, Michel Delpech aura été, du milieu des années 1960 à la fin des années 1970, l’un des interprètes les plus populaires de la chanson française. Un « chanteur de variétés. Je n’offre pas une “œuvre” », avait-il confié à notre collègue Bruno Lesprit, en décembre 2000. Souffrant d’un cancer de la gorge et de la langue depuis 2013, le chanteur, parolier et compositeur Michel Delpech est mort le 2 janvier. Il était âgé de 69 ans.

     

    Michel Delpech

    Il restera l’interprète d’une bonne trentaine de grands succès, souvent de jolies romances, un rien nostalgiques, dont il signe les textes, allant parfois vers un léger commentaire social, aux mélodies bien tournées. Nombre de ces airs viennent du pianiste, compositeur et arrangeur Roland Vincent. Une collaboration qui débute dans les années 1960 et qui produit de nombreuses réussites, de Chez Laurette (1965) à Quand j’étais chanteur (1975, avec Jean-Michel Rivat pour le texte)

     

    Né le 26 janvier 1946 à Courbevoie (Hauts-de-Seine), Jean-Michel Delpech, qui rapidement ne gardera que Michel comme prénom d’artiste, vient d’un milieu qu’il qualifie de « monde ouvrier (…). Mon père possédait un petit atelier de nickelage-chromage sur métaux, confie-t-il, Nos manières étaient plus prolétariennes que bourgeoises, mais on était assez à l’aise financièrement. » Enfance et adolescence sans histoire. Le goût des livres, de l’écriture, l’amène un temps à se voir journaliste. La musique, il la fredonne, en écoutant Brassens, Aznavour, Bécaud, Sinatra aussi, un peu de jazz. Au lycée, il devient chanteur dans des groupes de copains. Ses premiers textes vont être enregistrés pour la compagnie Vogue, qui publie en 1963 son premier 45-tours, avec quatre titres.

    Les premiers succès

     

    Michel Delpech

    Le succès n’est pas encore là, pas plus que pour les quatre chansons suivantes, composées cette fois par Roland Vincent, qui sortent sur Festival, un label de la maison Barclay, qui publiera les disques de Delpech jusqu’au début des années 1980. Delpech et Vincent vont alors participer à la pièce Copains-clopant, « fantaisie musicale » de Christian Kursner. Le thème : la transformation d’un sympathique apprenti truand en chanteur vedette, avec jolies filles, imprésario, commissaire débonnaire… C’est là qu’il se fait repérer une première fois, dans un duo sur la chanson titre avec l’une des interprètes de la pièce, Chantal Simon, qui deviendra sa première femme en 1966. Au programme aussi, la chanson Chez Laurette, futur classique de son répertoire.

     

    A partir de 1966 les choses s’accélèrent, avec Marie-toi Marie-Jo et surtout Inventaire 66. Une bizarrerie psyché, où les paroles évoquent des bottes Courrèges, des « cheveux longs, les idées courtes », Paris 2 (nom alors utilisé pour le futur centre commercial Parly 2, le Palmarès de la chanson, le Drugstore Opéra, les chemises à fleurs, James Bond… Il y évoque son époque, avec comme leitmotiv – deux ans avant Mai 1968 – « toujours le même président », De Gaulle, sans le nommer. Delpech en fera une autre version, actualisée en 1971, avec le même constat, adressé cette fois à Pompidou. En octobre de la même année, pour les adieux de Jacques Brel à la scène, Delpech est l’un des chanteurs en première partie des concerts à l’Olympia. Cette fois, c’est bien parti.

     

    Il faut regarder les étoiles, un peu dans le swing jazz à la Sacha Distel, est son premier 45-tours pour Barclay. Suivent Poupée cassée (de Roger Dumas et Jean-Jacques Debout), Les Petits Cailloux blancs et l’énorme succès de Wight Is Wight, enregistrée le 1er octobre 1969 au studio Davout, à Paris, évocation de la deuxième édition du festival de l’île de Wight, les 30 et 31 août, à laquelle participa Bob Dylan plutôt que d’aller à Woodstock : « Wight Is Wight/Dylan Is Dylan (…) Ils sont arrivés dans l’île nue/Sans un bagage et les pieds nus. » Delpech devient un invité régulier des émissions de variétés à la télévision, où il présente ses chansons qui deviennent vite des tubes. Ainsi Un coup de pied dans la montagne (1970), Pour un flirt (1971), La Vie la vie (1971), Que Marianne était jolie (1972) composée par Pierre Papadiamandis, le complice musical d’Eddy Mitchell, Les Divorcés (1973, texte de Michel Delpech et Jean-Michel Rivat)…

     

    Même si Roland Vincent reste son compositeur principal, Michel Delpech commence à travailler avec Michel Pelay pour Le Chasseur (1974), Le Loir-et-Cher (1977) ou avec Claude Morgan pour Tu me fais planer (1976) dont le début inspirera musicalement La Dernière Séance chantée par Eddy Mitchell, en 1977. Quand j’étais chanteur en 1975, sera l’une des dernières compositions de Roland Vincent pour Delpech, avant des retrouvailles au début des années 1990…

    La religion, moteur de son quotidien

     

    Son divorce, en 1976, des interrogations sur sa carrière, vont amener Michel Delpech à se mettre en retrait à la fin des années 1970. Il s’intéresse au bouddhisme, approfondit sa pratique du christianisme, qui devient le moteur de son quotidien – il consacrera à ce « coup de foudre » un livre, en 2013, J’ai osé Dieu… (Presses de la renaissance). En 1979, il enregistre un album de reprises, 5 000 kilomètres, avec des adaptations de chansons de James Taylor, Paul Simon, Carole King, Elton John, Graham Nash…

     

    En 1983, il rencontre Geneviève Garnier-Fabre, qu’il épouse en 1985. Fin 1984, la chanson Loin d’ici sera l’un de ses derniers succès chez Barclay. En 1985, il est l’un des chanteurs du collectif Chanteurs sans frontières qui interprète Ethiopie, de Renaud et Franck Langolff, destiné à recueillir des fonds pour les victimes de la famine dans le pays. En 1986 sort Oubliez tout ce que je vous ai dit, nouvelle collaboration avec Jean-Jacques Burah et Michel Pelay, mais ce sont désormais surtout des compilations de ses chansons qui continuent de se vendre. Il retrouve Roland Vincent en 1991 pour une exploration des musiques du Brésil qui figure dans le disque Les Voix du Brésil, publié par Tréma et qui donnera lieu à une série de concerts.

     

    Une nouvelle période de retrait sera suivie d’une tentative de renouvellement en 1997 avec des collaborations avec la nouvelle génération (Obispo, Murat…) dans l’album Le Roi de rien, mais sans convaincre. Depuis le début des années 2000, il bénéficie pourtant d’un retour d’attention. Bénabar le revendique comme une influence, le cinéaste Xavier Giannoli utilise sa chanson Quand j’étais chanteur (parmi d’autres classiques de la variété) pour son film du même nom en 2006, année de la parution de Michel Delpech &…, album de ses succès interprétés en duo avec Bénabar, Clarika, Cali, Alain Souchon, Julien Clerc ou Francis Cabrel. Un disque qui se vendra à 200 000 exemplaires dans les semaines de sa sortie. Il reprend la route des tournées.

     

    En novembre 2012, Michel Delpech retrouve le cinéma, cette fois comme acteur de L’Air de rien de Grégory Magne et Stéphane Viard, dans le rôle d’un ancien chanteur à succès endetté qu’un huissier fan va aider. Début mars 2013, il doit annuler plusieurs de ses concerts, après qu’on lui a diagnostiqué un cancer de la gorge.


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