• Situé dans le sud-est de la France, les Alpes est un massif emblématique du ski : Il abrite le sommet de l'Europe (le Mont-Blanc et ses 4810 mètres), de nombreuses stations de ski village, et les plus grandes stations de ski internationnales. On distingue généralement les Alpes du Nord et les Alpes du Sud.  

     

     

    STATIONS DES ALPES DU NORD

    Stations de ski Alpes >> Stations de ski Alpes du Nord

    Stations de ski Alpes du Nord

    Les Alpes du Nord offrent toute la diversité de la montagne, des grandes stations de ski internationales aux stations villages de charme. Ici, les sites de ski alpin, les domaines reliés, les kilomètres de pistes nordiques et les sentiers de piétons balisés et entretenus séduiront les amoureux du ski, de la neige et du farniente. Découvrez les stations de ski des Alpes du Nord avec France Montagnes :

    Toutes les stations de ski des Alpes du Nord 
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    STATIONS DES ALPES DU SUD

    Stations de ski Alpes >> Stations de ski Alpes du Sud

    Stations de ski alpes du sud

    La rencontre des cultures alpine et méditerranéenne donne à ces lieux un caractère particulier, un art de vivre aux accents du sud. Ici, les stations ski de haute montagne côtoient les villages de charme. Neige, ski, soleil ? un cocktail qui saura vous séduire. Découvrez toutes les stations de ski des Alpes du Sud avec france Montagnes :

    Toutes les stations de ski des Alpes du Sud 
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    TOUTES LES STATIONS DES ALPES :


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    Origine du mois de fevrier

    Le mois de février, deuxième mois du calendrier, compte 28 ou 29 jours selon l'année. Le mot février provient du latin februarius, dérivé du terme februare qui signifie purification, en référence au rituel de purification Februa qui avait lieu le 15 du mois dans l'ancien calendrier lunaire romain. Lors des années bissextiles, le mois débute et se termine le même jour de la semaine.

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    Fêtes et Saints de fevrier

    • 1 Ella
    • 2 Présentation
    • 3 Blaise
    • 4 Véronique
    • 5 Agathe
    • 6 Gaston
    • 7 Eugènie
    • 8 Jacqueline
    • 9 Apolline
    • 10 Arnaud
    • 11 Notre Dame de Lourdes
    • 12 Félix
    • 13 Béatrice
    • 14 Valentin
    • 15 Claude
    • 16 Julienne
    • 17 Alexis
    • 18 Bernadette
    • 19 Gabin
    • 20 Aimée
    • 21 Damien
    • 22 Isabelle
    • 23 Lazare
    • 24 Modeste
    • 25 Roméo
    • 26 Nestor
    • 27 Honorine
    • 28 Romain
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    Que se passe-t-il en fevrier ?

    • Mardi-Gras (souvent en février, parfois le 1er mars)
    • Super Bowl aux États-Unis (fin janvier ou début février)
    • Chandeleur (02/02)
    • Journée mondiale de la lutte contre le cancer (04/02)
    • Saint Valentin (14/02)
    • Mercredi des cendres et début du carême (courant février, parfois début mars)
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    Février dans les autres pays

    • En Ukraine, février porte le nom лютий, qui signifie fortes gelées.
    • En République Tchèque, février est appelé únor, le mois de l'immersion de la glace.
    • En Finlande, février se dit helmikuu, le mois de la perle.
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    Proverbes de fevrier

    Février trop doux, printemps en courroux.
    Fleur de février ne va pas au pommier.
    Pluie de février, emplit les greniers.
    Février est de tous les mois le plus court et le plus courtois.
    Cadeaux de janvier, ingratitudes de février.
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  • IMG_0767

    Temps de préparation : 20 minutes

    Temps de cuisson : 60 minutes

    Ingrédients (pour 6 personnes)

    -1 beau poulet coupé en 6 morceaux

    - 1 kg de tomates

    - 700 g de poivrons (verts et rouges)

    - 3 oignons émincés

    - 3 gousses d'ail

    - 1 verre de vin blanc

    - 1 bouquet garni, huile d'olive, poivre, sel

    Préparation de la recette :

     

    Faire chauffer 4 cuillères à soupe d'huile dans une cocotte. Y faire dorer les oignons, l'ail pressé, les poivrons taillés en lanières. Laisser cuire 5 min.

     

    Laver, éplucher et couper les tomates en morceaux, les ajouter à la cocotte, sel, poivre. Couvrir et laisser mijoter 20 min.

     

    Dans une sauteuse, faire dorer dans l'huile d'olive les morceaux de poulet salés et poivrés. les ajouter aux légumes, couvrir, ajouter le bouquet garni et le vin blanc et c'est parti pour 35 min


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  • Île-de-France

    Guide du routard

    ÃŽle-de-France par Maurice Frappier
    Île-de-France © Maurice Frappier

    Pas facile d’exister dans l’ombre de l’une des principales destinations touristiques au monde : Paris, la ville lumière. La capitale a souvent éclipsé toute une région, l’Île-de-France, tant dans les domaines politique et économique que culturel.
    Pourtant, à y regarder de près, l’Île-de-France brille de mille trésors qui en font une destination de choix. Son éclat, elle le doit aux rayons du Roi Soleil qui lui a légué le somptueux château de Versailles, aux reflets chromés d’une grosse américaine, Disneyland, à des noms prestigieux d’anciennes résidences royales : Saint-Germain-en-Laye, Fontainebleau, enfin aux touches lumineuses des tableaux des impressionnistes qui ont immortalisé les rives de la Seine.
    Loin de l’image des banlieues parisiennes bétonnées (où le routard un peu curieux aura la bonne surprise de tomber sur un troquet chaleureux, un coin de verdure planté d’arbres fruitiers ou le vestige émouvant d’un passé millénaire), l’Île-de-France est aussi un vaste terrain de jeu pour les amateurs de loisirs en plein air. À pied, à cheval, à deux ou quatre roues, sur terre, dans l’eau ou dans les airs ; il y a de quoi faire, dans ses milliers d’hectares de forêts et de parcs naturels, comme dans ses nombreuses bases de loisirs.
    Que vous soyez parisien, à cette région des week-ends sporadiques, ou que vous veniez de plus loin pour un séjour prolongé, l’Île-de-France, dans sa grande diversité, n’a pas fini de vous étonner.

    Carte d'identité Île-de-France

    Seine-Saint-Denis

    - Année de naissance : 1968, en application de la loi de 1964 sur la partition des départements de Seine et Seine-et-Oise.
    - Superficie : 236 km².
    - Population : 1 516 000 habitants (estimation 2010).
    - Densité : 6 424 hab./km².
    - Préfecture : Bobigny.
    - Sous-préfectures : Saint-Denis, Le Raincy.

    Val-de-Marne

    - Année de naissance : 1968, en application de la loi de 1964 sur la partition des départements de Seine et Seine-et-Oise.
    - Superficie : 227 km².
    - Population : 1 318 000 habitants (estimation 2009).
    - Densité : 5 809 hab./km².
    - Préfecture : Créteil.
    - Sous-préfectures : L’Haÿ-les-Roses, Nogent-sur-Marne.

    Hauts-de-Seine

    - Année de naissance : 1968, en application de la loi de 1964 sur la partition des départements de Seine et Seine-et-Oise.
    - Superficie : 176 km².
    - Population : 1 562 000 habitants (estimation 2009).
    - Densité : 8 874 hab./km².
    - Préfecture : Nanterre.
    - Sous-préfectures : Antony, Boulogne-Billancourt.

    Yvelines

    - Année de naissance : 1964, lors de la partition des départements de Seine et Seine-et-Oise.
    - Superficie : 2 284 km².
    - Population : 1 407 000 habitants (estimation 2009).
    - Densité : 616 hab./km².
    - Préfecture : Versailles.
    - Sous-préfectures : Mantes-la-Jolie, Rambouillet, Saint-Germain-en-Laye.

    Val-d’Oise

    - Année de naissance : 1968, en application de la loi de 1964 sur la partition des départements de Seine et Seine-et-Oise.
    - Superficie : 1 246 km².
    - Population : 1 169 000 habitants (estimation 2009).
    - Densité : 938 hab./km².
    - Préfecture : Cergy.
    - Sous-préfectures : Pontoise, Argenteuil, Sarcelles.

    Seine-et-Marne

    - Superficie : 5 915 km².
    - Population : 1 313 000 habitants (estimation 2009).
    - Densité : 222 hab./km².
    - Préfecture : Melun.
    - Sous-préfectures : Fontainebleau, Meaux, Provins, Torcy.

    chateau de fontainebleau

    mairie de pontault Combault

    Essonne

    - Année de naissance : 1964, lors de la partition du département de Seine-et-Oise.
    - Superficie : 1 804 km².
    - Population : 1 208 000 habitants (estimation 2009).
    - Densité : 670 hab./km².
    - Préfecture : Évry.
    - Sous-préfectures : Palaiseau, Étampes.

    corbeil

     

     

    Infos pratiques Île-de-France

    Adresses utiles

    - Comité régional de tourisme d'Île-de-France : 00-73-00-77-00. Envoi de brochures thématiques sur demande. Points d'accueil à Orly, Roissy, Disneyland (place François-Truffaut) et Versailles (2 bis, avenue de Paris).

    - Comité départemental de tourisme de Seine-Saint-Denis : 140, avenue Jean-Lolive, 93695 Pantin Cedex. Tél. : 01-49-15-98-98.
    Attention, l'accueil du public se fait à l'Espace Accueil Tourisme du Stade de France, porte H : Consortium Stade de France, ZAC du Cornillon, 93200 Saint-Denis. Tél. : 01-49-46-08-11. Fermé les 25 décembre et 1er janvier, les veilles et lendemain d'évènements au Stade de France.
    Excellente documentation sur les richesses, activités et balades dans le département. Liste des hébergements disponible.
    -
    Comité départemental de tourisme du Val-de-Marne : 16, rue Joséphine-de-Beauharnais, 94500 Champigny-sur-Marne. Tél. : 01-55-09-16-20.
    Possibilité de télécharger en ligne l'excellente brochure intitulée Le Temps de flâner, qui indique 9 itinéraires de promenade. Le CDT envoie de la documentation sur simple demande par téléphone.
    -
    Comité départemental de tourisme et des loisirs des Hauts-de-Seine : 8, place de la Défense, Courbevoie, 92974 Paris La Défense Cedex. M. ou RER : La Défense - Grande Arche, ou M. : Esplanade de la Défense. Tél. : 01-46-93-92-92.
    Vous pouvez demander au CDT des brochures disponibles gratuitement : balades à pied et à vélo, audio-guides MP3, dépliants sur les parcs et jardins, guides thématiques pratiques. Ils sont téléchargeables sur le site Internet. Le CDT organise parfois des visites guidées exceptionnelles « coups de cœur » : visites culturelles, d'entreprises ou sportives.
    -
    Comité départemental de tourisme des Yvelines : 3, rue de Fontenay, 78000 Versailles (seulement pour les demandes par courrier : pas d'accueil du public). Tél. : 01-39-07-71-22.
    Possibilité de télécharger des brochures : Loisirs, Agenda des sorties, Agenda des sorties enfants, Circuits et découvertes, Côté parc côté jardin, Patrimoine, Séjours, Trésors gourmands.
    La carte Pass'Malin offre des tarifs préférentiels sur plusieurs sites du département : Thoiry, Bergerie nationale, fermes de Gally...
    -
    Comité de tourisme et des loisirs du Val-d’Oise : Immeuble Administratif Jacques-Lemercier, 5, avenue de la Palette, 95000 Cergy-Pontoise. Tél. : 01-30-73-39-20.
    Possibilité de télécharger quelques brochures : hébergement et restauration, tourisme d'affaires.
    Organisation de nombreuses excursions thématiques : les hauts lieux du Moyen Âge, au fil de l'eau, archéologie et géologie en Vexin, jardins impressionnistes et jardins de campagne...
    -
    Comité départemental de tourisme de Seine-et-Marne : 11, rue Royale, 77300 Fontainebleau. Tél. : 01-60-39-60-39.
    Possibilité de télécharger des brochures : On ne manque pas d'air !, On réveille vos sens !, Carnets de route...
    -
    Comité départemental de tourisme de l'Essonne : 19, rue des Mazières, 91000 Évry (pour le courrier). Tél. : 01-64-97-35-13.
    Possibilité de télécharger des brochures : Guide du tourisme et des loisirs, Guide des randonnées.

    Culture Île-de-France

    Musées

    - Musée de l’Air et de l’Espace au Bourget : c’est l’ancienne aérogare de l’aéroport du Bourget : vue du ciel, elle figure un bimoteur au sol. Dans ce domaine, c’est le plus important musée du monde, avec une collection de plus de 150 avions originaux ! On peut y trouver les coucous de la guerre de 1914-1918, ainsi que l’histoire de l’aviation civile depuis 1919, depuis les avions de Costes et de Bellonte jusqu’au Boeing 747 et Concorde. Machines volantes, prototypes, avions mythiques d'hier et d'aujourd'hui sont exposés dans les hangars et sur le tarmac de l’aérodrôme. Ensuite, on passe à la conquête du cosmos. Il y a le premier Spoutnik, la cabine Soyouz T6 de Jean-Loup Chrétien, sans oublier Ariane... ainsi qu’un planétarium.

    - Musée national de Céramique à Sèvres : initialement installée à Vincennes, la Manufacture royale de porcelaine a déménagé à Sèvres en 1756, sous l’influence de Mme de Pompadour. Elle prit un nouvel essor sous la direction d’Alexandre Brongniart, de 1800 à 1847, qui y créa notamment le musée de Céramique. Celui-ci rassemble aujourd’hui plus de 50 000 objets de toutes les époques et de tous les horizons, de la Rome antique aux faïences contemporaines japonaises, en passant par la poterie vernissée du Moyen Âge et les porcelaines hispano-mauresques. À la sortie, vous saurez tout sur les pâtes dures et tendres, les différences entre faïences, porcelaines, céramiques, poteries, majoliques...

    - Château et musée d'Archéologie nationale à Saint-Germain-en-Laye : la variété et la richesse des pièces exposées (le plus important fonds archéologique de France, et, pour la section préhistorique, le plus important au monde) et une présentation claire font de ce musée une formidable machine à remonter le temps. On revit la suite des siècles et des millénaires : fossiles et ossements, balbutiements de l'humanité, puis son évolution jusqu'à la Gaule mérovingienne. Très nombreuses raretés et splendeurs.

    - Musée Fragonard à Maisons-Alfort : il s’agit ici de Honoré Fragonard, cousin du peintre, né comme lui en 1732. La visite s’articule autour de trois salles : la première montre comment les animaux sont à la fois ressemblants et différents (au travers de leurs systèmes respiratoire, digestif, nerveux, etc.). Ne pas manquer la petite « galerie des monstres », avec d’incroyables animaux à deux têtes ! La deuxième salle regroupe les squelettes ainsi qu’une impressionnante collection de mâchoires. La troisième offre un panorama étonnant des pathologies animales et humaines. Mais le « trésor » du musée est la vingtaine d’écorchés réalisés entre 1766 et 1771 par Fragonard

    À voir également

    Le musée français de la Carte à jouer à Issy-les-Moulineaux, le musée Jean-Jacques Rousseau à Montmorency, etc.

    Châteaux

    Le château de Versailles

    - Renseignements : tél. : 01-30-83-78-00. Pour les spectacles : 01-30-83-78-89.

    L'arrivée au château

    De la place d'Armes, on pénètre dans l'avant-cour par une grille dont le portail est flanqué de groupes sculptés. On entre dans la cour d'Honneur, flanquée par les ailes des Ministres.
    On avance toujours, le pavé est rude, et le faux plat mène à la cour de Marbre. Les bâtiments qui la bordent sont ceux du « château Vieux » de Louis XIII - remaniés par son fils.
    Aujourd'hui, la « grille royale » sépare la cour d'Honneur de la cour Royale (qui mène à la cour de Marbre) ; l'entrée des visiteurs se fait désormais par le pavillon Dufour.

    Les visites dans le château

    - Circuit des Grands Appartements.
    - Circuit des Appartements de Mesdames.
    - Le musée de l'Histoire de France.
    - Les visites commentées habituelles :

    • Les Petits Appartements de Louis XV-Louis XVI et la chapelle.
    • Les Petits Appartements de Marie-Antoinette.
    • Autres visites commentées : une bonne part des galeries historiques n'est pas ouverte aux visiteurs individuels. Ainsi la salle des Croisades, la galerie du XIXe s ou les salles de la Révolution, du Consulat et de l'Empire ne peuvent se visiter qu'en groupes et sur réservation au 01-30-83-78-00.

    Le Musée national du château de Fontainebleau

    - Renseignements : tél. : 01-60-71-50-70 et 01-60-71-50-60.

    « La maison des siècles » se compose d'une série d'édifices construits par adjonctions successives du XVIe au XVIIIe s. Cependant, depuis le XIIe s déjà, Fontainebleau était résidence de chasse royale du roi Louis VI le Gros ; et Louis VII, Philippe Auguste, Louis IX ou encore Philippe le Bel y séjournèrent.
    Mais c'est à François Ier que l'on doit le palais actuel, ainsi que la célèbre galerie ornée par Rosso. L'escalier dit du « fer à cheval » date, lui, de Louis XIII. Des constructions antérieures ne subsiste que le donjon. Plus tard, Napoléon à son tour s'installera ici, faisant entre autres aménager une salle du Trône.

    Le château de la Roche-Guyon

    - Renseignements : tél. : 01-34-79-74-42.

    Outre l'enfilade des grands salons du XVIIIe siècle, on ne manquera pas de visiter les écuries et les cours intérieures, le bâtiment médiéval, les chapelles troglodytiques, le pigeonnier et le donjon. Les plus courageux verront leurs efforts récompensés par une vue sur les méandres de la Seine, la campagne et les anciens jardins potagers restaurés. Ne manquez pas le circuit des casemates de la Seconde Guerre mondiale.
    Le potager-verger offre une visite de ses jardins qui retrouvent leur vocation première : un espace de production et d'expérimentation horticole où semences et biodiversité tiennent une place primordiale.
    Un lieu exceptionnel, à ne pas manquer !

    Le château de Vaux-le-Vicomte

    - Renseignements : tél. : 01-64-14-41-90.

    L’un des plus beaux châteaux d’Île-de-France, celui qui donna à Louis XIV l'idée de construire Versailles. Fier, élégant, planté en pleine campagne, il reste l'un des symboles de la magnificience du Grand Siècle, produit du talent des plus grands artistes de ce temps.

    À visiter également

    Les châteaux de Rambouillet, de Maisons-Laffitte, d’Écouen, de Malmaison, de Champs-sur-Marne, de Ferrières-en-Brie, etc.

    Monuments religieux

    Basilique (et cathédrale) de Saint-Denis

    La prestigieuse basilique, élevée au rang de cathédrale en 1966, vaut autant pour ses hôtes que pour son architecture. Les extensions par Suger de l’église de Charlemagne (façade et chevet, édifiés de 1137 à 1144) en font le tout premier monument gothique. Quarante-deux rois, ternte-deux reines, soixante-trois princes et princesses et dix serviteurs du royaume y reposent. Les gisants et tombeaux sont vides depuis 1793, lorsque les Révolutionnaires les ouvrirent et ensevelirent les corps dans deux fosses communes. Louis XVIII les fit exhumer pour les réunir dans la crypte : c’est l’ossuaire, où une plaque égrène la liste des monarques censés y être.

    Abbaye de Royaumont

    - Renseignements : tél. : 01-30-35-59-70.

    Certainement l'une des plus belles abbayes cisterciennes d'Île-de-France. Situés dans un cadre boisé, les bâtiments sont d'autant plus beaux qu'ils sont entourés de nombreux petits canaux et plans d'eau.
    Fondée au XIIIe siècle par Louis IX sous la conduite de sa mère Blanche de Castille, l'abbaye fut richement dotée. Cette abbaye royale, au cœur du pays de France, berceau des Capétiens, aurait accueilli jusqu'à 120 moines sous Louis IX.
    À la Révolution, l'abbaye fut rachetée par le banquier de jeu de Marie-Antoinette qui la transforma en manufacture de coton. Des sœurs en firent leur noviciat de 1869 à 1905. Ensuite elle servit d'hôpital militaire durant la Grande Guerre.
    Aujourd'hui, Royaumont est une fondation qui accueille des artistes.

    À visiter également

    L’abbaye Notre-Dame-de-Jouarre, l’abbaye de Maubuisson, l’ancienne abbaye de Port-Royal-des-Champs, etc.

    Sur les traces de l’art pictural du XIXe siècle

    Le charme et le pittoresque des paysages d’Île-de-France ont inspiré de nombreux peintres au XIXe siècle. Grâce aux progrès des transports, mais également à l’apparition de peintures en tube suffisamment nuancées pour permettre de peindre sur le motif, ils sortirent de leurs ateliers parisiens et s’en donnèrent à cœur joie en plein air. Bien souvent, lorsque l’un trouvait un bon « spot » pour s’adonner à ses recherches sur la luminosité et à son goût pour la « tranche de vie », il rameutait tous ses amis : nombreux sont les villages d’Île-de-France dont le nom reste ainsi associé à une école ou un courant de peinture.

    À Barbizon...

    À 9 km de Fontainebleau, le village le plus célèbre de la région. Une longue rue bordée d'auberges luxueuses et de maisons vénérables croulant sous le lierre. Un lieu très touristique. Au XIXe siècle déjà, le site avait tapé dans l'œil des peintres. Trotski lui-même vint s'y reposer de la révolution permanente.
    De 1825 à 1870, Barbizon devint la Mecque des peintres paysagistes, à l'origine d'un style appelé école de Barbizon, et dont les représentants les plus marquants furent Théodore Rousseau, Jean-François Millet et Charles François Daubigny. Cette notoriété en fait un lieu de pèlerinage où défilent de nos jours les touristes américains et japonais.

    ... et ailleurs

    Les peintres impressionnistes installèrent à leur tour leurs pénates en Île-de-France. Monet vécut à Argenteuil où il ne peignit pas moins de 130 tableaux (les Ponts à Argenteuil, Les Coquelicots), suivi de Sisley (La Passerelle), Renoir (La Seine à Argenteuil), Manet (Chez le Père Lathuille)...
    Bourron-Marlotte, en Seine-et-Marne, fut immortalisée par Renoir (À l’auberge de la mère Anthony), tandis que Manet y aurait peint des fragments du Déjeuner sur l’herbe Pissarro posa longtemps son chevalet à Pontoise, où l’on trouve un musée à son nom (tél. : 01-30-32-06-75) bien que, ô surprise, ce ne soient pas ses toiles, mais ses gravures qui y soient exposées.
    Dans les Yvelines enfin, des sites comme Port-Marly (Inondation à Port-Marly, Sisley), Louveciennes (La Neige à Louveciennes, Sisley), Bougival (Pont de Bougival, Monet), Chatou (Le Pont de chemin de fer à Chatou, Renoir) ou encore Carrières-sur-Seine (Carrières-Saint-Denis, Monet) ont abondamment inspiré ces artistes.

    Auvers-sur-Oise

    Auvers, petit village authentique et préservé qui s'étire le long de l'Oise, peut s'enorgueillir d'avoir accueilli de nombreux peintres. Mais le village doit surtout sa notoriété à Vincent Van Gogh. Auvers a eu l'intelligence et le bon goût de ne pas sacrifier son charme au culte du tourisme. Il fait bon y flâner, des tableaux plein la tête, à la recherche du temps perdu.
    Deux hommes vont contribuer à faire d'Auvers et de ses alentours un lieu de prédilection pour les peintres. Le premier s'appelle Charles-François Daubigny. Le second est un médecin, le fameux docteur Gachet, amateur d'art. Ces deux hommes vont recevoir dans le village des artistes tels que Corot, Daumier, Pissarro qui s'installe à Pontoise, mais également Cézanne.

    Monuments nationaux

    - Centre des monuments nationaux : tél. : 01-53-40-60-80.

    Cuisine et boissons Île-de-France

    Plus que par des petits plats traditionnels, la gastronomie francilienne se caractérise par des produits issus d’un terroir riche et varié.

    Cuisine

    Fruits et légumes

    Jusqu’au XIXe siècle, les cultures maraîchères et fruitières étaient légion dans la périphérie de Paris : certaines ont acquis une renommée bien au-delà des frontières de l’Île-de-France. Puis l’urbanisation est passée par là au XXe siècle, remplaçant les jardins et les champs par du béton. Beaucoup de ces produits ne sont plus que des souvenirs cultivés par quelques irréductibles nostalgiques.

    - Cresson de Méréville : l’Essonne est le premier producteur français de cresson (production estimée à 7 millions de bottes par an) et Méréville, où il est cultivé depuis la fin du XIXe siècle, s’est autoproclamée « capitale du cresson ». On y célèbre la plante lors d’une foire au cresson, chaque week-end de Pâques. À Méréville, classée « site remarquable du goût », on peut également acheter le Cressonnier, un apéritif à base de vin et de cresson.
    - Petits pois de Clamart : les cultures maraîchères se sont installées au XIXe siècle dans cette commune des Hauts-de-Seine, et le petit pois de Clamart a vite acquis une renommée internationale. On fait désormais revivre chaque année cette tradition le temps d'un week-end, en juin, lors de la fête des petits pois.
    - Asperges d’Argenteuil : cultivée à partir du XIXe siècle dans cette ville du Val-d’Oise, elle a rapidement trusté les médailles au concours agricole. On peut observer quelques spécimens énormes conservés dans du formol au musée d’Argenteuil !
    - Les champignons de Paris, qui poussent dans des caves calcaires, sont notamment cultivés dans les anciennes carrières de Châtillon et dans les champignonnières des Yvelines.
    - Belles de Fontenay : c’est à Fontenay-sous-Bois, dans le Val-de-Marne, que l’on a découvert cette variété de pomme de terre.
    - Poires de Groslay : cultivée dès le XVIIe siècle dans les vergers du Parisis, dans le Val-d’Oise, elle l’est encore de nos jours. Il ne s’agit pas d’une variété, mais d’une appellation.
    - Cerises de Montmorency : petite et acidulée, elle fut largement cultivée dans le Val-d’Oise à partir du XVIIe siècle. On la retrouve jusque dans les écrits de Madame de Sévigné, de Rousseau et de Voltaire, qui s’en faisait livrer. Mais à la fin du XIXe siècle, la production a disparu petit à petit, concurrencée par les cerises du Sud. Il ne reste d’ailleurs plus de cerisiers de cette époque.
    - Pêches de Montreuil : sa culture remonte au XVIIe siècle et, jusqu’au milieu du XXe siècle, fut florissante. Les pêchers étaient plaqués contre des murs très épais, de 2,70 m de haut et recouverts de plâtre, ce qui permettait d’emmagasiner la chaleur dans la journée et de la restituer pendant la nuit. Il y eut jusqu’à 600 km de ces « murs à pêches », mais ils disparurent peu à peu au XXe siècle, vaincus par l’urbanisation. Aujourd’hui, il subsiste quelques kilomètres de murs dans le haut Montreuil, dont les propriétaires écoulent les fruits sur les marchés locaux.
    - Chasselas de Thomery : on cultivait ce raisin de table, de 1730 au XIXe siècle, sur des murs qui se sont étendus sur plus de 350 km. La commercialisation a cessé complètement en 1980. Seuls quelques passionnés maintiennent la tradition.

    Viandes

    Les élevages bovins, ovins et avicoles des Yvelines, de l’Essonne et de la Seine-et-Marne sont certifiés par des labels, gages de qualité. Les marques « Bovin d’Île-de-France » et « Agneau grand cru d’Île-de-France » attestent un élevage traditionnel, des animaux nourris avec les produits de la ferme (qui peuvent être assortis de compléments alimentaires), et en aucun cas gavés aux hormones ou autres substances pas très catholiques. De quoi présenter une viande tendre et savoureuse.
    Parmi les spécialités locales, on peut citer la volaille de Houdan (IGP ou Indication géographique protégée), dont on fait de délicieux pâtés, celle du Gâtinais ainsi que le lapin du même terroir.

    Aromates et condiments

    - Menthe de Milly : on cultive depuis le Moyen Âge des plantes aromatiques, tinctoriales, médicinales et à parfum aux alentours de Milly-la-Forêt (Essonne). La plus célèbre est la menthe poivrée, dont on fait des bonbons, des sirops, des tisanes, des chocolats, etc.
    - Moutarde de Meaux : condiment à base de grains de moutarde entiers, de grains broyés à la meule, de vinaigre, d’eau, de sel et d’aromates. Plus une touche caractéristique dont les moines de Meaux, qui la confectionnaient au Moyen Âge, n’ont révélé le secret qu’à Pommery, qui commercialisa la marque à partir de 1760. D’où son appellation commune de « moutarde de Meaux Pommery », même si elle a depuis changé de producteur.
    - Vinaigre de Lagny : confectionné en Seine-et-Marne depuis 1865. Il sert de base à la moutarde de Meaux.

    Fromages

    - Brie : confectionné en Brie française depuis plus de mille ans, c’est un fromage onctueux, à pâte molle et au lait cru de vache, dont le taux de matière grasse varie entre 35 et 45 %. Il n’existe pas, en réalité, un brie, mais une quarantaine de variétés, dont les caractéristiques diffèrent légèrement en fonction de leur lieu de production. Ils sont plus ou moins grands ou épais, moulés à la louche ou à la pelle... et toujours délicieux.
    Les bries de Meaux et de Melun, tous les deux AOC (Appellation d’origine contrôlée), sont les plus célèbres, mais il existe également des bries de Nangis, de Monterau, etc. Le coulommiers, à pâte jaune paille et de taille plus petite que ses camarades, s’est fait un nom à lui tout seul. La ville de Coulommiers accueille d’ailleurs chaque année, pendant le week-end des rameaux, une Foire aux fromages et aux vins très courue des amateurs.
    - Fontainebleau : encore une ville qui a donné son nom à un fromage, frais cette fois-ci, et légèrement plus gras : 75 % de matière grasse, un taux qui doit beaucoup aux louches de crème ajoutées au lait caillé !

    Sucreries

    - Miel du Gâtinais : les abeilles du Gâtinais ont butiné à partir du XVIIe siècle une plante fourragère cultivée en masse, le sainfoin. Le miel du Gâtinais est encore produit de nos jours.
    - Confiture de rose : introduite à Provins en 1238 par Thibaut IV, comte de Champagne de retour de croisade, la rose est devenue l’un des symboles de la ville. On la trouve sous forme de confiture, appréciée pour sa finesse et son parfum, mais aussi de bonbons, liqueur, pâte de fruits...
    - Niflettes : tartelettes de pâte feuilletée garnies de crème pâtissière. On les trouve depuis le Moyen Âge à Provins, où on les mange à la Toussaint et pendant la fête médiévale, en juin.
    - Sucres d’orge des religieuses de Moret-sur-Loing : cette spécialité artisanale a été concoctée pour la première fois en 1638 par les religieuses bénédictines de Moret. Prévu à l’origine pour soigner la laryngite, le petit bonbon devint rapidement la coqueluche des dames de la cour de Louis XIV. Le secret de sa fabrication, jalousement gardé pendant des siècles, n’a été transmis à la famille Rousseau qu’en 1972. Celle-ci perpétue désormais la tradition et fait visiter à Moret un musée du Sucre d’orge.
    - Coquelicot de Nemours : cueilli à la main sur les terres en jachère du canton de Nemours, le coquelicot est transformé depuis 1850 en bonbons, mais aussi, de nos jours, en liqueur, en sirop, en confit, etc.
    - Paris-Brest : c’est un pâtissier de la banlieue parisienne qui aurait créé, à la fin du XIXe siècle, cette couronne de pâte à chou fourrée de crème pralinée. Sa forme évoque une roue de vélo, son nom celui d’une célèbre course cycliste de l’époque, qui aurait inspiré le pâtissier.

    Boissons

    - Grand Marnier : cette liqueur dont la renommée a franchi les frontières de l’Hexagone est distillée depuis le XIXe siècle à Neauphle-le-Château, dans les Yvelines. C’est un certain Louis-Alexandre Marnier qui en mit au point la « recette » : des zestes d’orange amère macérés dans du cognac.
    - Noyau de Poissy : cette autre liqueur, confectionnée dans la ville des Yvelines depuis la fin du XVIIe siècle, est obtenue par macération d’amandes d’abricots dans du cognac.
    - Clacquesin : cette « liqueur de goudron », à base de goudron de pin de Norvège à l’origine, puis allégée en sucre et en alcool et rehaussée de plantes aromatiques et d’épices, fut inventée par un pharmacien parisien du nom de Paul Clacquesin. Elle fut tout d’abord réputée pour soigner les affections pulmonaires, puis devint l’apéritif à la mode entre les deux guerres mondiales. En 1900, une distillerie fut ouverte à Malakoff. Elle est aujourd’hui inscrite à l’inventaire des monuments historiques : on peut la visiter, ainsi que l’usine d’embouteillage, tout en dégustant un verre.
    - Bières : quelques exploitants agricoles de Seine-et-Marne et du Val-d’Oise ont choisi de cultiver de l’orge pour en tirer leur propre bière, brassée sur place. Blondes ou ambrées, ces mousses du cru portent le nom de bière de Brie, Gâtine (bière du Gâtinais) ou encore bière du Vexin.
    - Cidre : les nombreux vergers de pommiers de la Seine-et-Marne sont mis à profit depuis le début du siècle dernier par les producteurs locaux pour confectionner du cidre de la Brie.

     

     


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