• Combien de personnes souffrent de la faim dans le monde et où vivent-elles? Quel est l’impact de la faim sur leur santé et que pouvons-nous faire pour leur venir en aide? Voici une liste de 10 faits qui expliquent pourquoi vaincre la faim est le défi le plus atteignable dans le monde.

    1. Selon les estimations actuelles, 925 millions de personnes dans le monde ne mangent pas assez s’assurer une  bonne santé. Chaque nuit, une personne sur sept sur la Terre se couche ainsi le ventre vide. Lire le résumé.

    2. 2. Bien que le nombre de personnes souffrant de la faim ait augmenté dans le monde, le pourcentage de la population mondiale touchée par la malnutrition a quant à lui baissé, passant de 33% en 1969 à près de 15% en 2010.

    3. Plus de la moitié de la population souffrant de la faim dans le monde -quelque 578 millions individus - vit dans la région Asie et Pacifique. Un peu plus d’un quart de la population touchée par la faim dans le monde vit en Afrique.

    4. 4. La faim constitue le premier risque sanitaire dans le monde. Chaque année, la faim tue plus de personnes que le sida, le paludisme et la tuberculose réunis

    5.  

    Un tiers des décès chez les enfants de moins de cinq ans dans les pays en développement est lié à la malnutrition.

    Les 1000 premiers jours de la vie d'un enfant, de la période de gestation jusqu’à l’âge de deux ans, constituent une période critique pour lutter contre la malnutrition. Une bonne alimentation pendant cette période les protège contre les retards de croissance mentale et physique liés à la malnutrition

    Il suffit de 20 centimes d’euro par jour pour fournir à un enfant l’ensemble des vitamines et des micronutriments dont il a besoin pour être en bonne santé

    Les mères sous-alimentées donnent souvent naissance à des bébés souffrant d’une insuffisance pondérale. Ces bébés, qui sont environ 17 millions à naître chaque année, sont 20% plus susceptibles de mourir avant l'âge de cinq ans que les autres.

    . D’ici 2050, 24 millions d’enfants de plus seront touchés par la faim. En cause : le changement climatique et des aléas météorologiques. Près de la moitié de ces enfants vivront en Afrique sub-saharienne.


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  • Les sports d’hiver en France

    La France est depuis près d'un siècle le pays des sports d'hiver.


    La France est l'une des toutes premières destinations mondiales de sports d’hiver. Avec un domaine skiable de 118 000 ha (30 % du domaine européen),  elle devance la Suisse (84 000 ha), l’Autriche (79 000 ha) et l’Italie (75 000 ha). Le territoire classé montagne, c'est-à-dire l’ensemble des communes situées à plus de 700 m d’altitude (600 m pour les Vosges), occupe 23 % du territoire et compte environ 7 % de la population.

    Une grande diversité de stations

    Les stations de sport d’hiver, plus de 350 au total, se répartissent en sept massifs. Les Alpes viennent en tête, avec environ 150 stations pour les Alpes du Nord et 70 pour les Alpes du Sud ; les Pyrénées comptent une cinquantaine de sites, le Jura une trentaine, à égalité avec les Vosges. L’Auvergne en a un peu moins et la Corse une seule.

    Paradiski, les Portes du soleil, la Voie lactée, les noms sont enchanteurs. Ils désignent des domaines skiables formés par les pistes interconnectées de stations reliées entre elles par le haut, offrant ainsi plusieurs centaines de kilomètres de pistes. Spécificité française, ces stations, dites de troisième génération, ont souvent été créées de toutes pièces à des altitudes élevées, à proximité directe des pistes, essentiellement pour la pratique du ski alpin. Ce sont les stations les plus attractives pour la clientèle internationale. Un peu plus d’une quinzaine de stations font partie de ce « Top of the French Alps », parmi lesquelles  Val d’Isère (1800m), Tignes (2000 m), Courchevel (1850), Val Thorens (2300 m).

    Les autre stations sont classées thématiquement par Ski France, l’association qui regroupe les maires des stations de montagne : stations alti-forme, club, famille plus montagne, nouvelles glisses, village de charme. Ces appellations renvoient à la diversification des activités recherchée depuis plusieurs années. Ce ne sont pas seulement les pratiques sportives qui se sont multipliées, mais le secteur hors ski qui s’est développé, à travers des propositions culturelles ou des événements tels que la Grande Odyssée Savoie Mont Blanc, une course de chiens de traîneau de 10 jours, en janvier, à travers les Alpes.

    Qui part aux sports d’hiver ?

    Environ 7 millions de français font des séjours à la neige l’hiver, auxquels s’ajoutent 2 millions d’étrangers, venant essentiellement du Royaume-Uni, de Belgique et des Pays-Bas.

    Si 39,5 % des français partent l’hiver, seulement 8,2 % d’entre eux vont aux sports d’hiver et 7,5% y ont une pratique sportive. Les quatre catégories suivantes : professions intermédiaires, retraités, employés et cadres, représentent chacune une part qui dépasse 15 % du total, tandis que les scolaires et les étudiants forment environ 13 % des effectifs. Du point de vue de l’âge, les moins de 45 ans sont très majoritaires, plus de 60 %, la part la plus importante revenant aux 35-44 ans qui représentent plus de 25 % du total. Les sports d’hiver concernent donc actuellement une faible part de la population française, jeune et plutôt aisée. Les seules nuances à apporter à ce tableau concernent la fréquentation des habitants des régions voisines des zones montagnardes. Il semble en effet que les classes de neige, qui ont initié des générations d'enfants au ski et à la connaissance du milieu montagnard, sont devenues beaucoup moins nombreuses.

    Le tourisme dans l’économie montagnarde

    En France, l’essor des sports d’hiver a été longtemps soutenu par les pouvoirs publics dans la perspective de freiner l’exode rural et de développer l’économie des régions de montagne. L’État et les collectivités locales ont d’abord financé les infrastructures, notamment les routes. Puis, au début des années 1980, les lois de décentralisation ont permis aux communes et aux départements de s’engager dans des investissements importants, parfois inconsidérés, que le plan Montagne (1985) a tenté de contrebalancer. Récemment encore, en 2005, la loi de développement des territoires ruraux a accordé des avantages fiscaux aux investissements dans les logements inclus dans des opérations de réhabilitation de l’immobilier de loisir.

    De fait, le tourisme d’hiver, ajouté au tourisme d’été, soutient l’économie des zones de montagne. L’emploi  des stations de sports d’hiver représente globalement 15 % de l’emploi total des zones de montagne avec des situations très contrastées : il dépasse 45 % dans les Alpes du Nord, mais se situe à 24 % dans les Pyrénées. À titre d’exemple, les remontées mécaniques emploient un peu plus de 18 000 personnes et l’ensemble des moniteurs, accompagnateurs et guides totalise 22 700 personnes.

    Cependant en France, la densité de la population résidant dans les zones montagnardes est très inférieure à celle des autre pays alpins et le recours à l’emploi saisonnier est important, souvent mal intégré : la grande  presse s’est fait l’écho à maintes reprises des difficultés rencontrées par les saisonniers, notamment pour se loger.

    On estimait à 1, 83 milliard d'€, en 2006, les dépenses des français aux sports d'hiver, sur un total de 9,64 milliards d'€ pour les dépenses totales annuelles du tourisme en montagne, incluant les touristes étrangers.

    Un tourisme hivernal en mutation

    Les destinations  pour les vacances d’hiver sont en forte évolution depuis une dizaine d’années, dans un contexte de concurrence internationale accrue, au profit de destinations de soleil ou de destinations de neige « autres », exotiques comme le Japon ou moins chères comme la Bulgarie ou la Slovaquie. Si bien que la fréquentation des stations de sports d’hiver en France n’enregistre plus qu’une faible croissance depuis plusieurs années. De l’ordre de 1 %, là où le tourisme, tous secteurs confondus, connaît une croissance moyenne de 6 % par an, à la baisse cependant pour l’année 2009.

    Dans ce contexte, la rénovation des infrastructures et du parc immobilier, qui datent pour une très large part des années 1970-1980, est problématique ; d’une part le coût des infrastructures de remontées mécaniques est très élevé et d’autre part le parc locatif n’est plus adapté aux souhaits actuels des touristes, qui recherchent des logements plus grands. S’y ajoute une relative pénurie, une proportion non négligeable des logements existants, devenus des résidences secondaires, ayant été soustraits à l’offre locative.

    Les incidences du changement climatique

     Mais ce sont les effets du changement climatique et les préoccupations liées à un tourisme durable qui posent actuellement les questions majeures. En 2007, l’OCDE a souligné, dans un rapport sur les changements climatiques dans les Alpes, leur sensibilité  particulière aux changements climatiques, le réchauffement récent y étant près de trois fois supérieur à la moyenne mondiale. Ce qui entraîne des pertes pour le tourisme d’hiver, dues à la diminution de l’enneigement, et une aggravation de l’exposition aux risques naturels pour les personnes et les infrastructures. Les mesures d’adaptation déjà mises en œuvre dans les stations de sports d’hiver reposent largement sur la neige de culture. En France, les canons à neige se sont multipliés ces dernières années. C’est cependant loin d’être la panacée : sans efficacité dans les stations de moyenne montagne, où les températures deviennent rapidement positives, leur utilisation en altitude nécessite parfois le rabotage des sols pour permettre la pratique du ski sur une mince couche de neige, tandis que la création des retenues d’eau pour les alimenter peut entraîner des conflits d’intérêt. D’ores et déjà, les impacts sur l'environnement  d’un siècle de fréquentation touristique, d’été et d’hiver, atteignent localement un seuil critique.

    La situation actuelle interroge sur le modèle prédominant en France, qui repose sur l'existence d'équipements lourds associés à l'accroissement de l'offre de logement. L'évolution du pouvoir d'achat de la clientèle, les contraintes et les coûts induits par le changement climatique, mais aussi une aspiration à d'autres formes de vacances peuvent aider les acteurs du tourisme hivernal à la montagne à entamer un nouveau chapitre de son histoire.


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    Février

    Aux pans du ciel l'hiver drape un nouveau décor ; 
    Au firmament l'azur de tons roses s'allume ;
    Sur nos trottoirs un vent plus doux enfle la plume 
    Des petits moineaux gris qu'on y retrouve encor.

    Maint coup sec retentit dans la forêt qui dort ;
    Et, dans les ravins creux qui s'emplissent de brume, 
    Aux franges du brouillard malsain qui nous enrhume 
    L'Orient plus vermeil met une épingle d'or.

    Folâtre, et secouant sa clochette argentine, 
    Le bruyant Carnaval fait sonner sa bottine 
    Sur le plancher rustique ou le tapis soyeux ;

    Le spleen chassé s'en va chercher d'autres victimes ; 
    La gaîté vient s'asseoir à nos cercles intimes... 
    C'est le mois le plus court : passons-le plus joyeux


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