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    Une bouteille à la mer,berçée par les courants marins;

    Notre histoire est à l'intérieur,écrite sur un parchemin,

    Enfermée dans cette prison de verre,attendant les embruns.

     

    Bravant les tempêtes,elle vogue en solitaire;

    Ondulant dans les vagues,en attendant terre.

    Un voyage guidée par les océanides,nymphes des mers.

    Traçant son chemin,vers un mystérieux itinéraire;

    Entrevoyant des trésors ensevelis depuis des millénaires;

    Ignorant le temps et les distances côtières.

    Loin de tout,espérant un inconnu destinataire,

    Les fonds abyssaux,seuls témoins spectaculaires,

    Elle attend patiemment de s'échouer sur une plage étrangère.

     

    Après ce périple maritime,cette immense traversée,

     

    Le récit de notre amour,est dans l'espoir d'être enfin libéré;

    Avec cette envie de donner,de partager,

     

    Mille et un mots,mille et un baisers.

    Etendant notre passion au delà des frontières convoitées;

    Rêvant en retour d'une lettre tout autant enflammmée...


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  • Pour certains scientifiques, le réchauffement climatique se serait brusquement arrêté en 1998... Dans la dernière édition de la revue Environmental Research Letters, Stefan Rahmstorf (Institute for Climate Impact Research à Potsdam, Allemagne) et Grant Foster (Tempo Analytics) ont publié une saisissante étude qui devrait faire taire les climato-sceptiques.

     

    de faite les courbes de leur étude donnant l'évolution récente de la température moyenne de la Terre montrent un léger tassement à partir de 1998. Ce quasi-plateau peut être troublant, d'autant que les émissions de gaz à effet de serre n'ont nullement cessé depuis la fin des années 1990 - elles ont même largement augmenté.

    Comment, alors, l'expliquer ? La tendance de fond au réchauffement est tantôt accentuée, tantôt ralentie, par des phénomènes naturels.Ceux-ci sont nombreux, mais les chercheurs ont choisi de n'en considérer que trois. Le premier est le cycle de l'Oscillation australe El Niño (ENSO) : celle-ci voit l'alternance de phases chaudes, dites El Niño, et froides, dites La Niña, qui font grimper ou baisser la température moyenne de la Terre avec une périodicité qui varie de deux à sept ans. Le deuxième est l'activité solaire : celle-ci varie selon un cycle de dix à douze ans. Quant au troisième, il s'agit simplement de l'activité volcanique : lorsqu'une éruption très puissante se produit - comme celles du Chichon (1982) ou du Pinatubo (1991) -, la température moyenne de la Terre peut perdre un demi-degré dans l'année qui suit...

    Tenant compte de ces trois paramètres, les auteurs ont estimé leur contribution respective aux températures des années 1979 à 2010. Ils ont ainsi pu extraire des courbes d'élévation des températures la part principalement due à l'accumulation des gaz à effet de serre. Pour être le plus exhaustifs possible, ils ont traité de cette manière les cinq séries de données disponibles : deux obtenues par des mesures par satellite et trois autres obtenues grâce aux températures relevées au niveau du sol, dans les stations météorologiques réparties sur le globe.

    Puis ils ont fait la moyenne des cinq courbes pour obtenir la meilleure approximation possible de la "vraie" courbe du réchauffement dû aux émissions humaines de gaz à effet de serre.Le résultat est qu'entre 1979 et 2010 la tendance est claire - comprise entre 0,14 °C et 0,18 °C d'augmentation par décennie.

    Dans ce classement corrigé des caprices de la nature, l'année 2011 n'est plus au dixième rang des années les plus chaudes, mais bien au premier : les chercheurs ont tenu compte d'une activité solaire toujours relativement faible et surtout d'une Niña très forte, la plus puissante mesurée depuis quelque six décennies. A contrario, l'année 1998, exceptionnellement chaude dans les relevés classiques, ne pointe plus qu'à la neuvième place, un El Niño là encore très intense - le plus puissant du siècle - étant pris en compte.

    Corollaire : l'année 2012, avec une activité solaire qui reprend de l'intensité et une Niña qui semble disparaître, pourrait battre tous les records.


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    Mouss Diouf au Zenith de Paris en mars 2004.

    Mouss Diouf au Zenith de Paris en mars 2004.© Joel Robine / AFP


    Par CultureBox (avec AFP) Mort du comédien et humoriste Mouss Diouf

     

    Mouss Diouf, qui a interprété des années durant l'inspecteur N'Guma dans la série télévisée "Julie Lescaut", avait été victime de deux accidents vasculaires cérébraux (AVC) en 2009 qui l'avaient laissé dans un état critique.Révélé au grand public dans la série "Julie Lescaut", le comédien et humoriste Mouss Diouf est mort dans la nuit de vendredi à samedi à l'âge de 47 ans "des suites d'une longue maladie", a fait savoir sa veuve Sandrine Diouf.


    C'est sur la scène du Théâtre du Gymnase, à Paris, le 23 février 2009, pendant un one man show, que Mouss Diouf avait subi son premier AVC.

    Son ami humoriste Anthony Kavanagh, présent dans la salle ce soir là, s'était inquiété face aux trous de mémoire et aux problèmes d'élocution du comédien. Pressentant un AVC pour avoir déjà vu sa grand-mère en proie à un tel accident, Anthony Kavanagh s'était rendu dans les coulisses pour alerter le producteur, qui avait aussitôt interrompu le spectacle pour faire hospitaliser Mouss Diouf.

    Souffrant de séquelles physiques importantes, et privé de l'usage de la parole notamment, il avait par la suite été admis dans un centre de réadaptation fonctionnelle.

    Selon son producteur Michel Nouader, l'état de santé de l'artiste s'était nettement dégradé au cours des derniers jours et il avait sombré dans le coma.

    Formé sur le ring par Ferrara
    Né à Dakar en octobre 1964 sous le nom de Pierre Moustapha Diouf, l'acteur était arrivé à Paris à l'âge de 3 ans. Il avait grandi à Bobigny (Seine-Saint-Denis) où il avait obtenu un diplôme de serrurier. 

    Son physique imposant l'incitera à pratiquer la boxe et il aura sur le ring pour partenaire d'entraînement le champion Stéphane Ferrara, précise la biographie de son site officiel . Après 17 combats amateurs, il raccroche les gants et se consacre, tout comme son ami boxeur, à la comédie.

    Vocation précoce ou signe du destin, Mouss Diouf avait joué peu avant son départ du Sénégal le rôle d'un enfant dans le film "Le Mandat", du célèbre romancier et réalisateur sénégalais Sembène Ousmane.

    C'est en accompagnant Stéphane Ferrara à une audition que Mouss Diouf rencontre Jérôme Savary qui lui offre immédiatement un rôle de berger dans La Femme du Boulanger. "Mais enfin Jérôme, il est noir et le berger ne peut pas être noir", plaide le producteur. Qu'à cela ne tienne, Jérôme Savary l'engagera peu après dans "Le bal des cocus" avec Anémone.

    Mouss Diouf fera ensuite des apparitions à l'écran avec un petit rôle dans "Astérix" au cinéma et dans de nombreuses séries télé ("David Lansky" avec Johnny Hallyday, "Navarro", etc.)
    Mais c'est surtout son rôle de Justin N'Guma dans "Julie Lescaut", diffusée de 1992 à 2006, qui aura marqué le grand public.

    Réactions
    La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a rendu hommage dans un communiqué samedi à "La générosité de ce comédien populaire et humaniste (qui) manquera au monde du spectacle et au public".

    De nombreux amis lui ont rendu hommage samedi sur Twitter, comme Pascal Nègre, président d'Universal Music France se souvenant du "bruit de nos éclats de rire nocturnes dans les années 90".

    "Je garderai en souvenir son rire, sa gentillesse, sa générosité, sa force", écrit l'animateur de télévision Nagui, tandis que Michel Denisot évoque un homme "généreux, drôle, passionné, fidèle".

    "Ciao Mouss. C'était bien... Repose en paix", lui lance le chanteur Pascal Obispo.

    L'association SOS Racisme, "profondément peinée par une disparition si précoce", a quant à elle salué la mémoire d'un "fidèle et historique soutien, qui a notamment fortement contribué aux premiers succès de +Rire Contre le Racisme+".

    Le comédien et humoriste Mouss Diouf est décédéLe comédien et humoriste Mouss Diouf est décédé


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