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    Selon les dernières volontés du comédien, les obsèques de Gérard Rinaldi se dérouleront dans la plus stricte intimité, selon les dernières volontés du comédien.

     
     Gérard Rinaldi (à droite) avec les autres membres du groupe les Charlots en 1972
    Gérard Rinaldi (à droite) avec les autres membres du groupe les Charlots en 1972 AFP

    C'était son choix.  Aucune indication sur le lieu et l'horaire des obsèques de Gérard Rinaldi ne sera donnée et « la famille souhaite que la volonté de l'acteur soit respectée ». Une famille qui a invité la presse « à la plus grande retenue ».


    « Gérard était très discret et pudique. Nous avons toujours fait en sorte que notre intimité soit préservée. Il a souhaité que ses obsèques se déroulent dans le même esprit », a ajouté l'épouse de l'artiste. En revanche, en présence de la famille et des amis du métier, une soirée-hommage se déroulera le 12 mars à 19h au Théâtre de la Michodière à Paris, où Gérard Rinaldi a souvent été à l'affiche.



    Pour rappel Gérard Rinaldi, acteur et chanteur du groupe des années 70, Les Charlots, est mort vendredi d'un lymphome à l'âge de 69 ans à l'hôpital de Briis-sous-Forge. Après la fin des Charlots, groupe de musique populaire et groupe d'amis, réunis sous le même nom au cinéma dans une quinzaine de films, il avait aussi connu le succès au théâtre mais surtout à la télévision. Il était apparu dans le rôle d'un vétérinaire marié à un médecin dans le feuilleton télévisé « Marc et Sophie » et prêtait depuis les années 90 sa voix à Dingo, le chien de Walt Disney, ou pour doubler la série Les Simpson et d'autres personnages dans des séries américaines.


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    Eau, aluminium et Alzheimer

    26206 lectures / 11 commentaires22 février 2008, 10 h 17

    Eau, aluminium et Alzheimer© C. Magdelaine - notre-planete.info

    Sujet explosif abordé jeudi 30 janvier 2008 sur France Inter. Isabelle Giordano l’animatrice de l’émission “Service Public” a fait tomber un tabou. Celui d’une eau potable de qualité et neutre sur le plan sanitaire. Or selon une poignée de scientifiques et quelques études, Il semblerait qu’il existe une relation entre la présence d’aluminium dans l’eau potable et les risques de développer la maladie d’Alzheimer.

    Alzheimer. Un nom qui fait peur. Difficile d’ignorer cette maladie et ses ravages. Du chef de l’Etat aux spots TV, on en parle partout. Et tout le monde craint à juste titre d’être touché personnellement ou de voir ses proches frappés par cette déchéance odieuse. Alzheimer ce serait de l’ordre de 100 000 nouveaux cas par an. C’est surtout une maladie symptomatique des sociétés industrielles. Plurifactorielle, son déclenchement et son évolution sont schématiquement liés à trois grands facteurs : l’environnement social, le facteur génétique et les facteurs environnementaux. La maladie d’Alzheimer, incurable et mortelle, est la cause la plus fréquente de démence sénile. Elle commence par un déficit de la mémoire d’apprentissage et, en progressant, atteint toutes les fonctions intellectuelles notamment celles du jugement, du calcul mental et du langage.

    Au titre des facteurs environnementaux, la question de l’absorption d’aluminium par voie alimentaire. L’aluminium est reconnu comme un neurotoxique. C’est en raison de cette spécificité que progressivement casseroles et récipients en cette matière ont été retirés de la vente. Ca c’était la partie émergée de l’iceberg. On se rend compte en effet que le sulfate d’alumine (alun) est utilisé pour purifier l’eau du robinet. Le problème c’est que de l’eau, on en consomme beaucoup et que les particules d’aluminium présentes qui s’y trouvent, malgré des niveaux faibles, sont rendues, par leur forme hydrosoluble, particulièrement bien assimilables par notre organisme.

    En 2000, l’étude PAQUID menée par une unité de l’INSERM sur les départements de la Gironde et de la Dordogne concluait que selon le taux d’aluminium dans l’eau potable (mais inférieur aux normes européennes), on pouvait avoir deux fois plus de risque de développer la maladie d’Alzheimer. Pour que le lien de causalité soit scientifiquement établi, il faudrait toutefois que cette étude soit reproduite en l’état. Il serait inconscient de balayer cette alerte en se réfugiant derrière le seul fait que cette étude n’aurait pour objectif que de décrédibiliser la qualité de l’eau des distributeurs publics au profit des vendeurs d’eau en bouteille. Il semblerait en effet que toutes les études internationales convergent. Au-delà de 100 mg/l l’eau potable deviendrait un co-facteur de la maladie d’Alzheimer. L’OMS estime pour sa part qu’entre 0,1 et 0,2 mg/l la présence de l’aluminium n’est pas dangereuse dans l’eau potable. Si au Canada le taux a été ramené à 0,1, il semblerait qu’en France ce taux soit très variable selon les régions et dépasserait régulièrement les 0,2.

    Malheureusement, comme pour tout drame sanitaire à son début, la seule chose qui s’impose, c’est l’incertitude scientifique. La relation elle-même Alzheimer-aluminium est objet de controverses depuis le milieu des années 1960. Si la certitude n’est pas encore acquise en revanche, le soupçon lui l’est.

    À l’autopsie, on constate que le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer contient une concentration élevée d’aluminium, métal qu’on ne retrouve pas dans les tissus cérébraux sains. Des expériences effectuées sur des animaux prouvent que l’aluminium a une action toxique sur le système nerveux, mais la dégénérescence des neurones observée chez les sujets animaux diffère de ce qu’on voit chez les humains. L’aluminium entraîne une dégénérescence neuronale chez le lapin, le chat et le chien. En effet, lorsqu’on injecte des sels d’aluminium directement dans le cerveau de ces animaux, on observe un déficit de la mémoire d’apprentissage, un ralentissement général et une perte de la curiosité. Si les similitudes sont frappantes avec manifestations de la maladie d’Alzheimer, la dégénérescence neuronale n’est toutefois pas la même que dans la maladie d’Alzheimer.

    Le risque, Henri Pézerat, éminent toxicologue, directeur de recherche honoraire au CNRS souhaite le limiter. Comme de nombreux toxicologues, il demande que l’application immédiate d’une division par 4 de la norme sur le taux d’aluminium dans les réseaux publics d’eau potable. En pointe dans ce combat, le scientifique écrivait déjà en 2004 : ” Plusieurs études épidémiologique, dans six pays différents, ont conclu à une augmentation notable de l’incidence de la maladie d’Alzheimer en relation avec une concentration trop importante de l’aluminium dans l’eau de boisson. Consultés, l’Institut de vieille sanitaire et deux agences de sécurité sanitaire, ont publié rapports et conclusions niant, en dépit des faits, le caractère plausible d’une telle relation et refusant par là même toute mesure de prévention lors du traitement des eaux. À la carence des experts répond la carence de la santé publique. ”

    Dans notre alimentation quotidienne, 5% seulement de l’aluminium que nous consommons provient de l’eau. Mais, comme le souligne Henri Pézerat, ces 5% passent intégralement la barrière intestinale et présentent de ce fait une biodisponibilité supérieure aux autres 90 %. Compte tenu de l’état général des connaissances, il serait judicieux d’optimiser le traitement et la distribution de l’eau dans notre pays. Des alternatives techniques existent, notamment comme à Paris où la société des eaux a recours à une désinfection par des sels de fer plutôt que du flocalu. Le problème étant bien que nous ne sommes pas tous égaux devant l’eau du robinet selon la zone de distribution où l’on habite. On n’a pas tous la chance de boire de l’eau de qualité parfaite.

    Rédacteur

    Henry Moreigne


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    TerreCrédit : NASA

    Dans 50 à 100 ans, les squelettes externes de certains organismes marins pourraient commencer à se dissoudre et à ne plus pouvoir se former menaçant la vie marine.

    La cause ? L'acidification de l'eau de mer, entraînée par l'absorption par les océans du dioxyde de carbone en augmentation dans l'atmosphère. Ces travaux, menés par une équipe internationale composée notamment de chercheurs de trois laboratoires français (1) sont publiés dans la revue Nature du 29 septembre 2005.

    En effet, l’océan mondial absorbe actuellement une quantité de dioxyde de carbone (CO2) sans précédent, ce qui augmente son acidité et menace probablement la survie à long-terme de beaucoup d'espèces marines, et plus spécifiquement les organismes contenant du carbonate de calcium dont la famille des coraux, les mollusques et crustacés ainsi que le phytoplancton. Selon les recherches présentées à un colloque organisé par la Commission Océanographique Intergouvernementale de l'UNESCO (COI) et le Comité de la Recherche Océanique du Conseil International pour la Science (SCOR) en mai 2004, ce changement pourrait perturber les chaînes alimentaires marines et altérer la biogéochimie des océans dans une proportion et d’une façon qui ne sont pas encore prévisible et compréhensible à ce jour.

    L'océan est l'un des plus grands réservoirs naturels de carbone sur terre et il absorbe chaque année approximativement un tiers du dioxyde de carbone émis par les activités humaines. Selon les recherches menées par Christopher Sabine de la National Oceanographic and Atmospheric Administration aux Etats-Unis (NOAA, administration océanographique et atmosphérique nationale, agence d'Etat membre de la COI), l'océan a absorbé approximativement 120 milliards de tonnes de carbone produites par les activités humaines depuis 1800. L'IOC signale qu'environ 20-25 millions de tonnes de CO2 sont rajoutées chaque jour dans l’océan.

    L'absorption du dioxyde de carbone par les océans est considérée comme un processus bénéfique qui réduit la concentration du CO2 dans l'atmosphère et atténue son impact sur les températures globales. Cependant, il y a une inquiétude croissante sur le prix à payer pour ce service. Pour les participants au colloque, il est maintenant bien établi que d’ici le milieu de ce siècle, le poids de l’accumulation du CO2 entrant dans l'océan mènera à des changements de pH ou d’acidité des couches supérieures qui seront d’une ampleur trois fois plus importante et 100 fois plus rapide que ceux subis entre les périodes glaciaires. Des changements aussi brutaux du système du CO2 dans les eaux de surface des océans n’ont pas été observés au cours de plus 20 millions d’années d’histoire terrestre, ont conclu les participants au colloque.

    Les résultats initiaux des observations, des recherches et des modèles conduits jusqu'ici et présentés au colloque indiquent que dans un monde à fort taux de CO2 :
    · l'océan serait globalement plus acide, et serait également plus stratifié dans les hautes latitudes. En outre les concentrations en nutriments dans les eaux de surface des régions de hautes latitudes seraient inférieures, les eaux de subsurface seraient moins oxygénées, et le phytoplancton subirait une exposition accrue à la lumière du soleil. Ces changements affecteraient beaucoup d'espèces et changeraient la composition des communautés biologiques dans une proportion et d’une façon qui ne sont pas encore prévisible et compréhensible à ce jour.
    · Beaucoup d'organismes contenant du carbonate de calcium, dont certaines espèces de plancton et coraux, et également des organismes non carbonatés, ne pourraient plus se développer et se reproduire efficacement si le CO2 était supérieur et les niveaux de pH inférieurs. L’élévation des températures - combinées avec une augmentation du CO2 et une diminution du pH - constitue une menace sérieuse pour les récifs coraliens, menant probablement à l'élimination de certains récifs avant la fin de ce siècle

    En utilisant des données récentes et 13 modèles numériques, une équipe d'océanographes Européens, Japonais, Australiens et Américains a simulé l'évolution des carbonates à partir des scénarios d'émissions de CO2 établis par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.(GIEC).

    Le scénario standard (2) prévoit que dans environ 50 ans les eaux de surface les plus froides de l'océan, comme en mer de Weddell au large de l'Antarctique, vont devenir corrosives pour une forme de calcaire appelée aragonite. Ainsi les « ptéropodes » sont en danger, la coquille de ces mollusques planctoniques qui nagent dans la couche supérieure de l'océan étant en aragonite. Et si le CO2 atmosphérique continue d'augmenter, il est très probable que vers la fin de ce siècle l'eau de mer devienne corrosive pour l'aragonite dans tout l'océan Austral ainsi que dans une partie du Pacifique Nord. Ces organismes calcaires, très abondants dans ces régions, pourraient donc ne plus être capables de constituer leur coquille. Un tel environnement corrosif serait sans précédent depuis probablement plusieurs millions d'années.

    Pour compléter ces estimations, des expériences en mer ont montré que les coquilles des ptéropodes vivants se dissolvaient effectivement quand l'eau de mer atteignait les conditions corrosives prévues pour l'année 2100. La diminution des ptéropodes pourrait provoquer des réactions en chaîne, puisqu'ils constituent la nourriture de base d'organismes allant du zooplancton à la baleine, en passant par des espèces commercialement importantes comme les saumons dans le Pacifique Nord.

    Les coraux sont également menacés par cette acidification, particulièrement ceux baignés dans les eaux froides, comme l'Océan Atlantique Nord, qui devraient se dissoudre en premier. Car si leur squelette de carbonate de calcium est indispensable pour leur propre développement, celui-ci fournit également l'habitat aux poissons hauturiers, aux anguilles, aux crabes, aux oursins... le squelette externe de ces derniers étant aussi menacé directement par l'acidification.

    Préciser l'impact de ces changements sur les écosystèmes et la biodiversité est un défi que les recherches futures devront relever.

    Notes

    (1) Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE/IPSL : CEA – CNRS)
    Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentations et analyses numériques (LOCEAN/IPSL : CNRS – IRD – MNHN – Université Paris 6)
    Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS : CNRS – CNES – IRD – Université Toulouse 3)
    (2) Scénario IS92a « business-as-usual »

    Références


    Anthropogenic ocean acidification over the twenty-first century and its impact on calcifying
    organisms, Orr J. et al., Nature, 29 septembre 2005
    The Oceans in a High CO2 World (colloque de l'UNESCO)

    Auteur

    avatar Christophe Magdelaine / notre-planete.info ; date originale : 04 octobre 2005, 18 h 22 - Tous droits réservés


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  • CARI DE POISSONS



    le cari de poisson est un vrai régal aux saveurs parfumés que vous pouvez 
    préparer facilement avec toutes sortes de poissons.

    ingrédients pour 5 pers

    1,5 kg de poisson; 10 gousses d'ail; 30 gr de gingembre; 8 petits oignons; 5 
    petits piments; 6 tomates moyennes bien mures; 10 cuil à soupe d'huile; 1 
    botte de thym; 1 cuill à café de safran; du gros sel.


    Nettoyer et laver les poissons, les découper en tranches de 4 cm d'épaisseur.
    Préparer d'abord les épices en pilant ensemble, l'ail, le gingembre, les 
    piments et gros sel.
    A feu vif, chauffer l'huile dans la marmite et jeter les oignons, faîtes les 
    roussir. Mettre le mélange d'épice, tomates, thym, et safran. Couvrir et 
    laisser cuire 5/10 mn a feu doux.
    Déposer délicatement les morceaux de poissons et les mélanger avec les 
    épices. (afin de ne pas abîmer les poissons en remuant avec une cuillère, 
    balancer la marmite).
    Laisser cuire a feu moyen pendant 15 mn.
    Quelques minutes avant la fin de cuisson, verser 1 verre d'eau, laisser le 
    feu vif jusqu'à ébullition.
    Réduire a feu doux pendant 5 mn.
    Servir avec du riz blanc et un rougail mangue.


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