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On a tort d'en vouloir au vent et à la pluie,
Le printemps partirait tout seul, même sans la pluie ou le vent.
Le rouge déteint aux joues quand les prunes sont encore vertes,
Les hirondeaux ont pris leur vol, le jaune de leur bec disparu.
Les coucous ont trop chanté, les fleurs sont tombées,
A cause des vers à soie gourmands, les feuilles de mûriers sont devenues claires.
Le printemps a disparu on ne sait où,
Quel regret pour moi, le pêcheur du lac et du fleuve.
Wang Yaosou
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